Gelson Fernandes
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Gelson Fernandes
Selon BBC, Gelson est concidéré comme l'une des 3 meilleurs recrues (sur 10) de Manchester City cette saison. Je l'ai vu jouer à plusieurs reprises et j'étais fier de me dire qu'il jouait à Sion avant. Je poste ce sujet pour féliciter notre ancien joueur qui brille en Premier league après avoir fait les beaux jours de notre club. Bravo Gelson et je te souhaite de faire un tout grand Euro pour nos couleurs en juin.
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/footbal ... 373162.stm
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J'ai été me balader sur quelques forums de MC et j'ai remarqué que Gelson était déjà un des joueurs préférés des supporters pour ses qualités de récupérateur infatigable...
Les fans ont aussi écrit qu'ils avaient peur qu'il parte pour un club plus prestigieux et que le garder dans le club pour une longue durée sera certainement très difficile...
Pas mal de supporters le considèrent même comme le futur Viera!!!
C'est dire la nouvelle dimension qu'a pris notre Gelson!!
Les fans ont aussi écrit qu'ils avaient peur qu'il parte pour un club plus prestigieux et que le garder dans le club pour une longue durée sera certainement très difficile...
Pas mal de supporters le considèrent même comme le futur Viera!!!
C'est dire la nouvelle dimension qu'a pris notre Gelson!!
Sion,heart's team; Barça,dream team
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Le problème c'est que le président de Manchester City est encore plus impatient que CC (he oui, ça existe) et qu'il risque bien de virer Eriksson après une saison où il a pourtant redonné des couleurs à City, sans parvenir à les hisser en UEFA. Si Eriksson part, il faudra voir si le nouvel entraineur gardera Gelson titulaire. Mais au vu de la saison, il a sa place et c'est indiscutable. Donc pas trop de soucis de ce côté là...
A part ça, Arsenal manque cruellement d'un bon demi défensif alors si Wenger veut faire un bon achat, il pourrait s'intéresser à Gelson.
A part ça, Arsenal manque cruellement d'un bon demi défensif alors si Wenger veut faire un bon achat, il pourrait s'intéresser à Gelson.
C'est vrai que Flamini, Fabregas et Gilberto Silva c'est plutôt faible au niveau des demis défensifs à Arsenal !!!Union Jack a écrit :Le problème c'est que le président de Manchester City est encore plus impatient que CC (he oui, ça existe) et qu'il risque bien de virer Eriksson après une saison où il a pourtant redonné des couleurs à City, sans parvenir à les hisser en UEFA. Si Eriksson part, il faudra voir si le nouvel entraineur gardera Gelson titulaire. Mais au vu de la saison, il a sa place et c'est indiscutable. Donc pas trop de soucis de ce côté là...
A part ça, Arsenal manque cruellement d'un bon demi défensif alors si Wenger veut faire un bon achat, il pourrait s'intéresser à Gelson.
« Maradona good, Pelé better, Georges best »
Tu m'as oté mes mots de la bouche.Illuvatar a écrit :C'est vrai que Flamini, Fabregas et Gilberto Silva c'est plutôt faible au niveau des demis défensifs à Arsenal !!!Union Jack a écrit :Le problème c'est que le président de Manchester City est encore plus impatient que CC (he oui, ça existe) et qu'il risque bien de virer Eriksson après une saison où il a pourtant redonné des couleurs à City, sans parvenir à les hisser en UEFA. Si Eriksson part, il faudra voir si le nouvel entraineur gardera Gelson titulaire. Mais au vu de la saison, il a sa place et c'est indiscutable. Donc pas trop de soucis de ce côté là...
A part ça, Arsenal manque cruellement d'un bon demi défensif alors si Wenger veut faire un bon achat, il pourrait s'intéresser à Gelson.
L´avenir nous dira ce qu´on va faire dans le futur. CC le 29 mai 2007
Flamini risque bien de partir, Gilberto Silva n'est que très rarement utilisé.Illuvatar a écrit :C'est vrai que Flamini, Fabregas et Gilberto Silva c'est plutôt faible au niveau des demis défensifs à Arsenal !!!Union Jack a écrit :Le problème c'est que le président de Manchester City est encore plus impatient que CC (he oui, ça existe) et qu'il risque bien de virer Eriksson après une saison où il a pourtant redonné des couleurs à City, sans parvenir à les hisser en UEFA. Si Eriksson part, il faudra voir si le nouvel entraineur gardera Gelson titulaire. Mais au vu de la saison, il a sa place et c'est indiscutable. Donc pas trop de soucis de ce côté là...
A part ça, Arsenal manque cruellement d'un bon demi défensif alors si Wenger veut faire un bon achat, il pourrait s'intéresser à Gelson.
En plus de ca, Wenger cherche toujours un remplacant digne de ce nom pour la place de Vieira...Un joueur comme lui quoi!
Contro Tutto e Tutti!
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Merci, Juventino, y en a au moins un qui suit le championnat anglais, t'as parfaitement résumé la situation d'Arsenal. Pis Fabregas est très offenssif ( ok c'est un milieu déf mais il est partout et surtout porté vers l'avant) et si vous (Illuvatar et Steven) suiviez ce championnat, vous sauriez qu'il manque un milieu défensif à Arsenal pour qu'il aient plus de lien entre la défense et le milieu. Donc je ne comprends pas votre intervention...
Flamini est meilleur quand il va vers l'avant que lorsqu'il défend et Gilberto Silva (32 ans) ne joue plus un rôle de premier rang dans l'équipe mais c'est un bon remplaçant.
Flamini est meilleur quand il va vers l'avant que lorsqu'il défend et Gilberto Silva (32 ans) ne joue plus un rôle de premier rang dans l'équipe mais c'est un bon remplaçant.
Illuvatar tu ferais mieux de suivre un peu plus le championnat anglais plutot que d'ecrire des conneriesUnion Jack a écrit :Merci, Juventino, y en a au moins un qui suit le championnat anglais, t'as parfaitement résumé la situation d'Arsenal. Pis Fabregas est très offenssif ( ok c'est un milieu déf mais il est partout et surtout porté vers l'avant) et si vous (Illuvatar et Steven) suiviez ce championnat, vous sauriez qu'il manque un milieu défensif à Arsenal pour qu'il aient plus de lien entre la défense et le milieu. Donc je ne comprends pas votre intervention...
Flamini est meilleur quand il va vers l'avant que lorsqu'il défend et Gilberto Silva (32 ans) ne joue plus un rôle de premier rang dans l'équipe mais c'est un bon remplaçant.
Union Jack, vu que tu suis si bien le championnat anglais qu'a dit Arsène Wenger lors de sa conférence de presse du 18 avril? Qu'il avait besoin d'un mileu de terrain? J'ai plutot compris qu'il misais sur la stabilité et qu'il comptait engagé au max 2 joueurs dont un attaquant mais que ce n'était pas une obligation, qu'il pourrait très bien commencer la saison avec l'équipe actuelle. Et à l'heure actuelle Silva, Flamini et Fabregas sont encore au club, Flamini n'a pas encore signé ailleur, Silva est en pleine discussion avec Wenger ces jours et Fabregas affirme haut et fort qu'il compte resté. Gilberto Silva pourquoi il ne joue pas? Peut-être parce que Fabregas a pris sa place? Et si Fabregas reste tu le mets ou Gelson? Sur le banc?
L´avenir nous dira ce qu´on va faire dans le futur. CC le 29 mai 2007
La réponse d'Arsène Wenger:
Arsenal: Wenger prépare l'après Flamini
Le quotidien anglais Times affirme dans ses colonnes qu'en cas de départ de Mathieu Flamini, Arsène Wenger tenterait d'engager le milieu de terrain de Manchester City, Michael Johnson. Rappelons que Flamini est actuellement en négociation avec Arsenal pour prolonger un contrat qui arrive à son terme en juin, et qu'il est actuellement courtisé par de grands clubs européens, l'AC Milan, la Juventus et le Bayern notamment.
Source: sports.fr
Arsenal: Wenger prépare l'après Flamini
Le quotidien anglais Times affirme dans ses colonnes qu'en cas de départ de Mathieu Flamini, Arsène Wenger tenterait d'engager le milieu de terrain de Manchester City, Michael Johnson. Rappelons que Flamini est actuellement en négociation avec Arsenal pour prolonger un contrat qui arrive à son terme en juin, et qu'il est actuellement courtisé par de grands clubs européens, l'AC Milan, la Juventus et le Bayern notamment.
Source: sports.fr
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Une petite analyse que je trouve excellente au sujet des faiblesses d'Arsenal. on y parle entre autres de Gilberto, qui n'a été que l'ombre de lui-même cette saison et qui va certainement quitter Arsenal à la fin de la saison. Et aussi de Diarra, qui a été vendu alors qu'un milieu défensif de son calibre a justement fait défaut cette saison pour aider l'infatigable Fabregas. Bref, des problèmes de milieus défensifs qui rendent la défense vulnérable...
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/footbal ... 346174.stm
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/footbal ... 346174.stm
Et l'avenir de Senderos en équipe première semble aussi compromis fort malheureusement.Union Jack a écrit :Une petite analyse que je trouve excellente au sujet des faiblesses d'Arsenal. on y parle entre autres de Gilberto, qui n'a été que l'ombre de lui-même cette saison et qui va certainement quitter Arsenal à la fin de la saison. Et aussi de Diarra, qui a été vendu alors qu'un milieu défensif de son calibre a justement fait défaut cette saison pour aider l'infatigable Fabregas. Bref, des problèmes de milieus défensifs qui rendent la défense vulnérable...
http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/footbal ... 346174.stm
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Commentaires de Gelson au sujet de la saison écoulée :
http://www.setantasports.com/en/Sport/N ... /football/
http://www.setantasports.com/en/Sport/N ... /football/
Le dancing Brasilia, woua, c'est super sympa !!!
He may only be 21, but a €5.9m transfer to Manchester City FC last summer made him the second most expensive Swiss player behind Patrick Müller – Gelson Fernandes is an extraordinary footballer.
New surroundings
Having arrived from Cape Verde at the age of five he quickly adapted to Swiss life and, by 16, was turning out for FC Sion. Four years later, at the start of the 2006/07 season, Fernandes made his first of 34 appearances in the Swiss Super League and instantly became a regular as Sion ended the campaign in third place. Possessing all the attributes needed for the modern day holding midfielder, Fernandes can pass, tackle and is not afraid to put his body on the line for club or country. "That's a healthy toughness," he said. "He who does not work has already lost."
English move
His performances for Sion soon prompted the interest of foreign clubs and, after just one campaign in the Swiss élite, Fernandes moved to England where, after a spending the first two months among the substitutes, he quickly established himself as a regular in midfield and made 26 appearances. "My record has been more than positive," he declared. "I played many matches and the club and coach have shown themselves to be pleased with my performances."
'Enormous advances'
Moving overseas despite just one top-flight campaign, Fernandes feels he has certainly developed his game. "I have improved in every area," he added. "Physically, technically and tactically I have made enormous advances. You can hardly compare the Premier League to the Swiss League when it comes to rhythm, pace and individual class. This is my kind of football here, lots of challenges and a constantly high pace. Technically, I am still not strong enough for Italy or Spain – my place is here."
'Expectation'
His rise with the Swiss national team has been similar to that at club level. Winning his first cap in August 2007 in a 2-1 win against the Netherlands, he has been a regular for coach Jakob Kuhn ever since and seems a certain starter at UEFA EURO 2008™. "I am looking forward a lot to the tournament, the expectation is rising everyday," he continued. "We are young, but we might be fresher because of that. Most of us play in big European leagues, so this should not be a problem."
source : http://www.euro2008.uefa.com/news/kind= ... 03136.html
New surroundings
Having arrived from Cape Verde at the age of five he quickly adapted to Swiss life and, by 16, was turning out for FC Sion. Four years later, at the start of the 2006/07 season, Fernandes made his first of 34 appearances in the Swiss Super League and instantly became a regular as Sion ended the campaign in third place. Possessing all the attributes needed for the modern day holding midfielder, Fernandes can pass, tackle and is not afraid to put his body on the line for club or country. "That's a healthy toughness," he said. "He who does not work has already lost."
English move
His performances for Sion soon prompted the interest of foreign clubs and, after just one campaign in the Swiss élite, Fernandes moved to England where, after a spending the first two months among the substitutes, he quickly established himself as a regular in midfield and made 26 appearances. "My record has been more than positive," he declared. "I played many matches and the club and coach have shown themselves to be pleased with my performances."
'Enormous advances'
Moving overseas despite just one top-flight campaign, Fernandes feels he has certainly developed his game. "I have improved in every area," he added. "Physically, technically and tactically I have made enormous advances. You can hardly compare the Premier League to the Swiss League when it comes to rhythm, pace and individual class. This is my kind of football here, lots of challenges and a constantly high pace. Technically, I am still not strong enough for Italy or Spain – my place is here."
'Expectation'
His rise with the Swiss national team has been similar to that at club level. Winning his first cap in August 2007 in a 2-1 win against the Netherlands, he has been a regular for coach Jakob Kuhn ever since and seems a certain starter at UEFA EURO 2008™. "I am looking forward a lot to the tournament, the expectation is rising everyday," he continued. "We are young, but we might be fresher because of that. Most of us play in big European leagues, so this should not be a problem."
source : http://www.euro2008.uefa.com/news/kind= ... 03136.html
Le dancing Brasilia, woua, c'est super sympa !!!
Résumé en français pour ceux qui capteraient pas l'anglais...
http://fr.euro2008.uefa.com/news/kind=1 ... +fernandes
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- Union Jack
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Je pense que si c'est Mark Hughes il n'y aura aucun problème pour Gelson. En plus, Hamann se fait vieux et Gelson forme une excellente jeune paire de milieux défensifs avec johnson. Donc, à moins que City achète une grosse pointure pour son milieu de terrain, je ne vois pas ce qui pourrait barrer la route à gelson.
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«Je joue au foot pour marquer l'histoire»
ENTRETIEN. Gelson Fernandes, qui aborde à 21 ans le premier grand tournoi de sa carrière, respire la sérénité.
Simon Meier, Feusisberg, Jeudi 5 juin 2008
La pluie qui rince inlassablement Feusisberg ne suffit pas à diluer l'évidence: la tension monte. A deux jours du match d'ouverture de l'Euro entre la Suisse et la République tchèque, les esprits sont plus que jamais focalisés sur l'échéance. Cela n'empêche pas Gelson Fernandes, grande révélation de la saison, de conserver un naturel souriant et décontracté. Désormais titulaire indiscutable aux côtés de Gökhan Inler dans l'entrejeu, le demi défensif de Manchester City aborde son premier tournoi majeur avec gourmandise. Sans trahir la moindre appréhension.
Le Temps: Quel est votre sentiment en vue de ce samedi?
Gelson Fernandes: Le sentiment est bon. J'ai hâte d'y être, j'ai envie que ça commence. Parce que l'entraînement, ça va un moment... Quand on est footballeur, on aime la compétition.
- Ressentez-vous de la nervosité?
- Vous peut-être, moi pas. Je suis tranquille. Nous avons l'habitude de jouer des grands matches. Chacun d'entre nous sort d'une saison sérieuse avec son club. La pression, la tension... Il faut laisser ça aux supporters et aux journalistes. Après, nous, le foot, on sait faire. Notre job, c'est de bien jouer, de se battre pour le maillot qu'on porte. Nous affrontons la République tchèque, une équipe redoutable avec des grands joueurs et un collectif bien soudé. Tout le pays attend de nous une victoire. Nous, nous devons rester concentrés et relax. Comme toujours, ça reste un match de foot. L'équipe est jeune mais quand on est jeune, on n'a rien à perdre. Si tu fais le match avant qu'il commence, tu perds de l'énergie. Je vais juste penser à jouer mon foot.
- C'est quoi, votre foot?
- (Il réfléchit.) Beaucoup d'énergie au service de l'équipe.
- Comment aborder la rencontre face aux Tchèques sur le plan tactique?
- C'est une équipe solide, difficile à manœuvrer, avec un grand attaquant (ndlr: Jan Koller) devant. Il faudra les empêcher de centrer. Cela dit, il faut surtout que nous pensions à notre jeu. Notre force, c'est le collectif. Il s'agira de ne pas se lancer dans la gueule du loup, de choisir les bons moments pour attaquer et prendre des risques. Parce qu'y aller comme des fous pour prendre un but dans le premier quart d'heure...
- Köbi Kuhn lui-même admet l'idée que l'équipe de Suisse puisse manquer d'expérience. Qu'en dites-vous?
- C'est ce qu'il a dit. Moi, à 21 ans, je suis mal placé pour commenter ça. C'est quoi, l'expérience? Nous sommes jeunes mais le week-end, on ne joue pas contre Bümpliz ou Châtel. Moi, je suis titulaire avec Manchester City depuis le mois de janvier et dans un championnat du niveau de la Premier League, forcément, tu progresses sur le plan du rythme et de la tactique. Je le répète: nous avons l'habitude des grands matches. Un Barnetta, par exemple, va déjà disputer sa troisième grande compétition à 23 ans.
- Pour vous, ce sera la première... Ressentez-vous une appréhension?
- Non, je ne crains rien. Posez la question à des joueurs comme Nani, Benzema ou Nasri, qui vont eux aussi jouer leur premier Euro. Ils ne vont pas vous dire qu'ils ont peur, mais qu'ils sont contents d'être là. Moi, samedi, je mettrai mon zouk dans mon casque. OK, il y aura de la tension. Mais cette adrénaline avant un match, c'est notre sucre. Les rencontres amicales, ça va un moment... Le foot, même à l'Euro, ça doit rester une fête, une occasion de donner et prendre du plaisir. Sinon, vous voulez jouer comment?
- Vos origines capverdiennes vous permettent-elles d'aborder l'événement de façon plus décontractée?
- Mes parents ont quitté le pays quand j'avais 5 ans, pour avoir une vie meilleure. J'ai toujours appris à prendre les choses avec du recul et le sourire. Je suis comme ça. Avant un match, personne n'est mort, personne n'a le cancer. Pourquoi être tendu? Avec la vie qu'on a, je ne pense pas qu'on ait des raisons de se plaindre.
- Quel rapport entretenez-vous avec votre pays d'adoption?
- Je n'oublie pas d'où je viens mais j'ai grandi en Suisse. C'est un pays qui a beaucoup apporté à ma famille.
- Quoi par exemple?
- Le confort de vie, une éducation. Et en retour, ma famille a donné à la Suisse un bon joueur (il se marre). Enfin, un joueur OK.
- Que ressentirez-vous samedi au moment du coup d'envoi?
- Il y aura une montée d'adrénaline. Sinon, sur le plan émotionnel, je ne sais pas ce qui m'attend.
- Etes-vous superstitieux?
- Je ne fonctionne pas avec des grigris. J'ai mes trucs pour préparer un match, mais c'est personnel.
- Des trucs?
- Je prie Dieu, tout simplement, pour me protéger. Et je le remercie d'être là où je suis, d'avoir la chance de faire ce métier fabuleux et de représenter mon pays.
- Comment percevez-vous le soutien du public helvétique?
- Même si je préfère travailler au calme, lors des entraînements fermés, c'était super de voir tous ces gamins hier (ndlr: mardi). C'est très agréable de sentir les gens derrière nous. Ils vont nous soutenir. Mais comme l'a dit Michel Platini, un fan n'a jamais marqué un but.
- On a l'impression que vous faites déjà partie des cadres de la Nati.
- La seule impression que j'ai, c'est que si tu es bon, on te prend. Dans le foot, personne ne te fait de cadeau, on ne te donne jamais rien sans espérer quelque chose en retour.
- Après seulement 8 sélections, vous voilà titulaire indiscutable pour l'Euro. Vous attendiez-vous à un tel avènement?
- Titulaire, c'est vous qui le dites... J'espère. Si je commence le match, c'est que je l'aurai mérité. Honnêtement, c'est allé très vite pour moi. Il y a deux ans, l'Euro, je l'avais dans un coin de ma tête mais je n'en parlais à personne. Je me suis battu pour aller chercher ma place, je ne voulais avoir aucun regret. Si tu restes assis à attendre, rien ne se passe. Tout ce que j'ai et aurai à l'avenir, je le devrai au fait d'avoir travaillé dur.
- Ces jours, vous devez souvent penser à tous les efforts consentis.
- Bien sûr que j'y pense. Mais je préfère regarder devant moi plutôt que dans le rétro. A mon âge, je ne peux pas me satisfaire de ce qui arrive. Ce serait dérisoire. J'ai envie d'aller le plus haut possible, tout en haut, dans un des meilleurs clubs du monde. Quand tu joues au foot, c'est pour marquer l'histoire. Tout est encore devant moi.
[Le Tems 2008]
ENTRETIEN. Gelson Fernandes, qui aborde à 21 ans le premier grand tournoi de sa carrière, respire la sérénité.
Simon Meier, Feusisberg, Jeudi 5 juin 2008
La pluie qui rince inlassablement Feusisberg ne suffit pas à diluer l'évidence: la tension monte. A deux jours du match d'ouverture de l'Euro entre la Suisse et la République tchèque, les esprits sont plus que jamais focalisés sur l'échéance. Cela n'empêche pas Gelson Fernandes, grande révélation de la saison, de conserver un naturel souriant et décontracté. Désormais titulaire indiscutable aux côtés de Gökhan Inler dans l'entrejeu, le demi défensif de Manchester City aborde son premier tournoi majeur avec gourmandise. Sans trahir la moindre appréhension.
Le Temps: Quel est votre sentiment en vue de ce samedi?
Gelson Fernandes: Le sentiment est bon. J'ai hâte d'y être, j'ai envie que ça commence. Parce que l'entraînement, ça va un moment... Quand on est footballeur, on aime la compétition.
- Ressentez-vous de la nervosité?
- Vous peut-être, moi pas. Je suis tranquille. Nous avons l'habitude de jouer des grands matches. Chacun d'entre nous sort d'une saison sérieuse avec son club. La pression, la tension... Il faut laisser ça aux supporters et aux journalistes. Après, nous, le foot, on sait faire. Notre job, c'est de bien jouer, de se battre pour le maillot qu'on porte. Nous affrontons la République tchèque, une équipe redoutable avec des grands joueurs et un collectif bien soudé. Tout le pays attend de nous une victoire. Nous, nous devons rester concentrés et relax. Comme toujours, ça reste un match de foot. L'équipe est jeune mais quand on est jeune, on n'a rien à perdre. Si tu fais le match avant qu'il commence, tu perds de l'énergie. Je vais juste penser à jouer mon foot.
- C'est quoi, votre foot?
- (Il réfléchit.) Beaucoup d'énergie au service de l'équipe.
- Comment aborder la rencontre face aux Tchèques sur le plan tactique?
- C'est une équipe solide, difficile à manœuvrer, avec un grand attaquant (ndlr: Jan Koller) devant. Il faudra les empêcher de centrer. Cela dit, il faut surtout que nous pensions à notre jeu. Notre force, c'est le collectif. Il s'agira de ne pas se lancer dans la gueule du loup, de choisir les bons moments pour attaquer et prendre des risques. Parce qu'y aller comme des fous pour prendre un but dans le premier quart d'heure...
- Köbi Kuhn lui-même admet l'idée que l'équipe de Suisse puisse manquer d'expérience. Qu'en dites-vous?
- C'est ce qu'il a dit. Moi, à 21 ans, je suis mal placé pour commenter ça. C'est quoi, l'expérience? Nous sommes jeunes mais le week-end, on ne joue pas contre Bümpliz ou Châtel. Moi, je suis titulaire avec Manchester City depuis le mois de janvier et dans un championnat du niveau de la Premier League, forcément, tu progresses sur le plan du rythme et de la tactique. Je le répète: nous avons l'habitude des grands matches. Un Barnetta, par exemple, va déjà disputer sa troisième grande compétition à 23 ans.
- Pour vous, ce sera la première... Ressentez-vous une appréhension?
- Non, je ne crains rien. Posez la question à des joueurs comme Nani, Benzema ou Nasri, qui vont eux aussi jouer leur premier Euro. Ils ne vont pas vous dire qu'ils ont peur, mais qu'ils sont contents d'être là. Moi, samedi, je mettrai mon zouk dans mon casque. OK, il y aura de la tension. Mais cette adrénaline avant un match, c'est notre sucre. Les rencontres amicales, ça va un moment... Le foot, même à l'Euro, ça doit rester une fête, une occasion de donner et prendre du plaisir. Sinon, vous voulez jouer comment?
- Vos origines capverdiennes vous permettent-elles d'aborder l'événement de façon plus décontractée?
- Mes parents ont quitté le pays quand j'avais 5 ans, pour avoir une vie meilleure. J'ai toujours appris à prendre les choses avec du recul et le sourire. Je suis comme ça. Avant un match, personne n'est mort, personne n'a le cancer. Pourquoi être tendu? Avec la vie qu'on a, je ne pense pas qu'on ait des raisons de se plaindre.
- Quel rapport entretenez-vous avec votre pays d'adoption?
- Je n'oublie pas d'où je viens mais j'ai grandi en Suisse. C'est un pays qui a beaucoup apporté à ma famille.
- Quoi par exemple?
- Le confort de vie, une éducation. Et en retour, ma famille a donné à la Suisse un bon joueur (il se marre). Enfin, un joueur OK.
- Que ressentirez-vous samedi au moment du coup d'envoi?
- Il y aura une montée d'adrénaline. Sinon, sur le plan émotionnel, je ne sais pas ce qui m'attend.
- Etes-vous superstitieux?
- Je ne fonctionne pas avec des grigris. J'ai mes trucs pour préparer un match, mais c'est personnel.
- Des trucs?
- Je prie Dieu, tout simplement, pour me protéger. Et je le remercie d'être là où je suis, d'avoir la chance de faire ce métier fabuleux et de représenter mon pays.
- Comment percevez-vous le soutien du public helvétique?
- Même si je préfère travailler au calme, lors des entraînements fermés, c'était super de voir tous ces gamins hier (ndlr: mardi). C'est très agréable de sentir les gens derrière nous. Ils vont nous soutenir. Mais comme l'a dit Michel Platini, un fan n'a jamais marqué un but.
- On a l'impression que vous faites déjà partie des cadres de la Nati.
- La seule impression que j'ai, c'est que si tu es bon, on te prend. Dans le foot, personne ne te fait de cadeau, on ne te donne jamais rien sans espérer quelque chose en retour.
- Après seulement 8 sélections, vous voilà titulaire indiscutable pour l'Euro. Vous attendiez-vous à un tel avènement?
- Titulaire, c'est vous qui le dites... J'espère. Si je commence le match, c'est que je l'aurai mérité. Honnêtement, c'est allé très vite pour moi. Il y a deux ans, l'Euro, je l'avais dans un coin de ma tête mais je n'en parlais à personne. Je me suis battu pour aller chercher ma place, je ne voulais avoir aucun regret. Si tu restes assis à attendre, rien ne se passe. Tout ce que j'ai et aurai à l'avenir, je le devrai au fait d'avoir travaillé dur.
- Ces jours, vous devez souvent penser à tous les efforts consentis.
- Bien sûr que j'y pense. Mais je préfère regarder devant moi plutôt que dans le rétro. A mon âge, je ne peux pas me satisfaire de ce qui arrive. Ce serait dérisoire. J'ai envie d'aller le plus haut possible, tout en haut, dans un des meilleurs clubs du monde. Quand tu joues au foot, c'est pour marquer l'histoire. Tout est encore devant moi.
[Le Tems 2008]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
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Bon... une fois de plus, j'écris une idiotie...je veux donc l'éditer à la relecture... mais la j'ai plus rien à dire... j'édite donc mon message et je nesais pas comment on fait pour le supprimer...
Donc...
bonne journée à tous... j'espère qu'il fait beau en Valais... ici pas tété...
Le père de Gelson travaille t'il toujours à Tourbillon ?
Manchester, tiens, est-ce une belle ville ?
Bien, vos vacances ?
Donc...
bonne journée à tous... j'espère qu'il fait beau en Valais... ici pas tété...
Le père de Gelson travaille t'il toujours à Tourbillon ?
Manchester, tiens, est-ce une belle ville ?
Bien, vos vacances ?
21.05.2006 - SOS