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Voilà pour l'articl de Mad MaxFC Sion: une mise au vert très locale
Football
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Superstitieux, le club valaisan a renoncé à une retraite 5 étoiles qui ne lui avait pas porté chance la saison dernière. Avant d’accueillir Bâle, l’équipe dormira dans son stamm de Martigny.
Par Nicolas Jacquier. Mis à jour à 11h25 18 Commentaires
Christian Constantin: «Un match de Coupe, c'est comme un combat de reines.»
Voici une année, le FC Sion avait mis les petits plats dans les grands en allant préparer sa demi-finale de Coupe de Suisse contre Lucerne à... l’étranger, plus précisément du côté d’Evian, en france voisine, où les Valaisans s’étaient retirés dans un palace durant 48 heures.
Une luxueuse préparation qui n’avait pas porté ses fruits puisque les Valaisans s’étaient inclinés 1-0 à Tourbillon face au visiteur de Suisse centrale, suite à un but de Winter tombé dès la 8e minute.
Une année plus tard, le club valaisan a choisi de faire cette fois-ci dans la simplicité, en s’offrant une mise au vert locale, à Martigny. C’est en effet à la «Porte d’Octodure», dans leur habituel stamm, que les joueurs du duo Rossini-Gattuso prépareront leur choc contre le FC Bâle. Sion y passera notamment la nuit de mardi à mercredi.
A 48 heures de l’événement, le Valais est déjà en train de se mobiliser. «On sent que l’on s’approche de quelque chose, confirme Christian Constantin... Sur le papier, Bâle est clairement favori. Mais la Coupe est une compétition purement émotionnelle, moins mathématique que le championnat. On est plus dans le combat de reines.» Un domaine qui convient ô combien au Valais... (Le Matin)
Coupe de Suisse16 avril 2013 08:02; Act: 16.04.2013 08:18 Print
.Le «catenaccio» pour se rassurer
par Robin Carrel, Martigny - Les coaches du FC Sion ont décidé de serrer les boulons. Contre Bâle, en demi-finale de la Coupe, il ne faudra pas s’attendre à du spectacle.
Gennaro Gattuso a découvert la «folie de la Coupe» en Valais. Bien loin de ce qu’il a connu à Milan. (photo: Keystone)
Dimanche, face à Grasshopper, le duo Arno Rossini - Gennaro Gattuso avait choisi de tout miser sur son arrière-garde. Cinq défenseurs et trois milieux à vocation défensive, telle était la recette censée freiner le dernier contradicteur du FC Bâle dans la course au titre national. Résultat: un nul (1-1) arraché grâce à un exploit individuel de Yoda.
Une bonne base de travail, avant d’accueillir les Rhénans mercredi soir dans un Tourbillon qui s’annonce bondé (12'000 places avaient déjà trouvé preneur hier soir). «Il fallait impérativement changer quelque chose et nous avons décidé de modifier notre système de jeu, a analysé Gennaro Gattuso. Ce n’est peut-être pas très beau à voir, c’est vrai, mais nous prenions vraiment beaucoup trop de buts.» Les circonstances se sont aussi liguées contre un jeu plus offensif du côté de Tourbillon: Margairaz et Lafferty seront absents; Ndjeng est, quant à lui, incertain pour mercredi.
Sion a trouvé une parade pour tenter de contrer le FCB. «Ce que j’ai appris au cours de mes vingt ans de carrière professionnelle, c’est que la différence peut se faire dans la tête, a lâché l’entraîneur-joueur. L’effectif doit prendre conscience que nous pouvons écrire l’histoire de ce club. Notre adversaire a certes une meilleure équipe que nous sur le papier. Mais dans le football, ce n’est pas toujours le plus fort qui gagne.» Mercredi à Tourbillon, il y aura 15'000 Valaisans à y croire aussi fort que Gattuso.
Coupe de Suisse
Gennaro Gattuso: «Je mesure le poids de l'histoire»
Mis à jour le 15.04.2013 Imprimer A quarante-huit heures de la demi-finale de la Coupe de Suisse qui opposera «son» FC Sion au FC Bâle, Gattuso ne cache pas tout le respect que lui inspire la formation de Murat Yakin. Il sait aussi ce que la Coupe représente en Valais.
Gennaro Gattuso sait que les joueurs, lui en premier, sauront se sublimer par le contexte particulier de la Coupe de Suisse
Image: Keystone
«Bâle est une belle réalité du football suisse. Cette équipe jouerait dans le top 5 de la Série A, affirme Gennaro Gauttuso. Ce club s'appuie, bien sûr, sur un budget conséquent. Mais aussi sur une organisation exemplaire à tous les niveaux. Une organisation qui devrait servir de modèle à tous les autres clubs suisses».
Malgré l'estime qu'il porte aux Rhénans, le champion du monde de 2006 aborde cette demi-finale avec l'espoir de déjouer tous les pronostics. «Ma longue expérience du football m'a inculqué une vérité: ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne», lâche Gennaro Gauttuso, à quarante-huit heures de la demi-finale de la Coupe de Suisse qui opposera «son» FC Sion au FC Bâle.
«J'ai confiance malgré tout»
«Pour passer mercredi, nous devrons jouer avec le coeur, avec de la gnaque. J'ai confiance malgré tout, assure-t-il. Je sais que nous ne sommes pas particulièrement beaux à voir ces derniers temps. Mais nous avions besoin de nous rassurer. Nous n'avons encaissé que six buts lors de notre sept derniers matches. Contre quinze lors des sept précédents. Physiquement, nous avons énormément travaillé. Dimanche à Zurich contre les Grasshoppers, quelle fut l'équipe la plus forte à la 90e minute: le FC Sion sans aucun doute!»
Gennaro Gattuso sait aussi que les joueurs, lui en premier, sauront se sublimer par le contexte particulier de la Coupe de Suisse. «Dès mes premiers jours ici en Valais, j'ai compris que la Coupe était plus importante que le championnat, glisse-t-il. Maintenant avec cette demi-finale qui arrive, les gens viennent vers moi et me supplient d'aller en finale». Une finale qui serait la treizième d'un club qui... les a toutes remportées.
«Douze finales, douze victoires: c'est un record du monde. Je mesure le poids de l'histoire ici en Valais, avoue-t-il. Mais quelque part, ce record me fait peur. J'ai peur de devenir le premier entraîneur à faire perdre une finale au FC Sion».
«Je ne veux pas lâcher ce club»
Devant la presse, Gennaro Gattuso a tenu à lever toutes les équivoques. Il est bien l'entraîneur du FC Sion «qui a la chance de s'appuyer sur un staff de huit personnes impliqué vingt quatre heures sur vingt quatre dans la vie du club». Un entraîneur qui entend s'inscrire dans la durée s'il pourra travailler la saison prochaine sans recourir à un prête-nom.
«Croyez-moi, cette situation me pèse! Je ne me suis pas levé un matin il y a deux mois et décidé d'un coup d'embrasser la carrière d'entraîneur. C'est un choix mûrement réfléchi, lance-t-il. J'ai passé deux diplômes d'entraîneur en Italie. Les mêmes diplômes qu'Andrea Stramaccioni, qui dirige aujourd'hui l'Inter Milan. La Fédération italienne et l'UEFA lui ont accordé une dérogation. L'ASF ne l'a pas fait avec moi. En septembre, je passerai mon Masters et j'espère qu'une solution se dessinera pour que je puisse poursuivre l'aventure à Sion. Je ne veux pas lâcher ce club».
Une aventure qu'il juge exaltante. «Quand j'ai signé à Sion, j'ai dit à ma femme: «Tu verras, on sera plus relax...» Je me suis bien trompé, s'amuse-t-il. Cela fait neuf mois que je suis arrivé à Sion. Mais, je serai tenté de dire que cela fait cinq ans tant les événements se sont enchaînés». Le fait d'oeuvrer sous la férule d'un président aussi atypique que Christian Constantin est l'un des facteurs qui explique pourquoi le temps défile si vite en Valais. «Christian Constantin me fascine, avoue Gennaro Gattuso. Nous nous voyons presque quotidiennement. Le courant passe. Seulement, j'ai remarqué quelque chose avec lui: il devient une autre personne deux heures avant le début du match...»
On ose donc imaginer l'état de stress de Christian Constantin mercredi. Mais malgré toute la difficulté de la tâche qui attend ses joueurs, le président sait qu'il a fait le bon choix en confiant à Gennaro Gattuso le destin de son club. L'identification avec son nouveau club frappe l'observateur. «Entraîner Sion n'est pas le plus facile, admet-il. Et je ne le fais pas pour l'argent». Il le fait tout simplement par cette passion qui, à 35 ans, est plus que jamais le moteur de sa vie.
Article intéressant, qui montre aussi que CC a beaucoup de respect pour Gattuso !Chester a écrit :FC SION Christian Constantin digère difficilement l’élimination en coupe de Suisse. Cet échec
pourrait l’inciter à effectuer des coupes dans son contingent en fin de saison.
«J’ai besoin de gagneurs»
STÉPHANE FOURNIER
Gennaro Gattuso incite ses joueurs à réaliser un dernier effort sous le soleil de Martigny-Bourg. Lors de la séance d’entraînement, il se montre aussi engagé dans la parole que douze heures auparavant face à Bâle en demi-finale de coupe de Suisse. Un match plein durant lequel le champion du monde a été au bout de lui-même. Au-delà de ses limites même. Le champion du monde de 2006 a porté son équipe à bout de bras à coups de tacles, de duels gagnés et de ballons interceptés. Ses ressources épuisées l’ont contraint de quitter ses coéquipiers peu après l’heure de jeu la veille. Et pas question de récupérer.Le catalyseur des énergies, c’est lui. Et dimanche, Sion reçoit Young Boys à Tourbillon dans une rencontre qui peut donner à la formation sédunoise un avantage décisif dans la course à l’Europe. La remobilisation est vitale. Christian Constantin ne tolérera pas une nouvelle dérobade de son groupe. Sion doit appartenir aux qualifiés de l’Europa League en fin de saison. Il ne possède plus qu’une seule issue, le championnat.
Que ressent Christian Constantin vingt-quatre heures après cette deuxième élimination de rang en demi-finale de coupe à domicile?
Mon analyse et mes sentiments n’ont pas changé. Quand nous affrontons Bâle sans Lafferty, Gelson, Margairaz, avec un Ndjeng diminué, un Gattuso formidable pendant une heure avant de devoir sortir, nos ressources sont trop affectées pour régater sur l’ensemble du match. Marquer le premier but était essentiel dans une telle confrontation. Didier (ndlr. Crettenand) doit mettre son ballon à ras du sol, à cinquante centimètres des jambes deSommer. L’ancien gardien que je suis sait qu’un tir ainsi placé ne te laisse aucune chance contrairement à la tentative faite, surtout face à Sommerqui possède une vitesse de bras et de mains au-dessus de la moyenne. Si tu mènes 1-0, tu entraînes le public derrière toi. Tout change. La sortie de Rino nous a laissés sans personnalité sur le terrain.
Stocker a réussi ce que vos joueurs ont raté devant le but de Sommer...
Le but de Bâle appartient aussi aux facteurs quim’ont irrité et qui engendrent une grande frustration. On connaît le mouvement que fait Streller lorsqu’il se décale à gauche, on a déjà subi deux ou trois buts préparés de cette manière avec un centre du capitaine et une reprise dans l’axe. Et quand le ballon part des pieds de Streller,Dingsdag doit se mettre au duel avec Stocker épaule contre épaule. Avec une véritable opposition, l’attaquant ne peut ajuster aussi facilement sa reprise.
Pourquoi vous êtes-vous levé dès la cinquième minute de jeu pour suivre le match debout?
Nous reculions trop. Il fallait pousser Bâle dans son camp. Darragi ne se trouvait pas suffisamment dans l’axe en soutien de Léo, nous peinions à ressortir et à monter.
Pensez-vous que l’écart sur Bâle s’est creusé cette saison?
Bâle a toujours été devant nousdepuis dix ans.La situation n’a pas changé de ce point de vue. La leçon à retenir de ce match est que j’ai besoin de gagneurs sur le terrain. Je ne suis pas convaincu que tout le monde atteigne le standard requis. J’observerai très attentivement la fin de saison de mon équipe pour déterminer qui a la capacité de nous conduire plus loin et plus haut dans la performance. Une seule certitude se dégage actuellement, je ne peux pas continuer avec des gars qui enchaînent lesdemi-finales perdues (ndlr. Sion s’était incliné contre Lucerne à ce stade de la compétition la saison précédente).
Certains joueurs trouvaient les entraîneurs successifs pas assez bons, pas assez ceci ou cela. Je leur ai donné quelqu’un dont les compétences ne se discutent pas. L’étau se resserre sur eux. Renforcer la mentalité du groupe sera une priorité pour le prochain exercice. Et des surprises frapperont.
Quel objectif fixez-vous pour la fin de l’exercice?
Nous devons nous qualifier pour l’Europa League et ne dites pas que la qualification est acquise. Nous en parlerons quand elle sera mathématique.
Croyez-vous encore à la troisième place?
Elle est à notre portée si l’équipe fait des résultats. Si elle maintient sa cadence actuelle, neuf points lors du troisième tour, ce rang est hors d’atteinte.
Vous ne semblez pas trop énervé…
Je ne vais pas vous dire que je suis heureux aujourd’hui (ndlr. hier), mais que puis-je y changer? Je compose avec cette deuxième défaite de rang en demi-finale de coupe.
Et dire qu'avec certains posteurs de ce forum Sion serait encore meilleur ! C'est tristenestor clausen a écrit :http://www.lematin.ch/sports/football/c ... y/28075024
N'est-ce pas un peu dangereux de déclarer sur football.ch, que l'entraîneur n'est pas celui qui dispose des bons papiers??Alex02 a écrit :LA DOUBLE PROPOSITION DE DIDIER CRETTENAND
Crettenand: «Gattuso fait l’unanimité. Et c’est relativement rare»
[...¨] «Gennaro Gattuso fait l’unanimité dans le vestiaire. C’est relativement rare pour être souligné. Avant lui, Sébastien Fournier y était parvenu.» L’aventure de l’actuel coach du Servette FC n’avait pourtant duré que huit matches.
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football.ch
MDR! Ils font quoi avec tous ce argent?