Galatasaray-Sion [Le match]
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Galatasaray surclasse le FC Sion
FOOTBALL. A Istanbul, les Valaisans se sont inclinés 5 à 1 contre le club de Galatasaray. Vainqueurs du match aller (3-2) à Genève, les Sédunois n'ont jamais été en mesure de remporter ce match retour organisé dans la phase des poules de la Coupe de l'UEFA. Les joueurs stambouliotes étaient techniquement bien supérieurs aux Suisses.
Vendredi 5 octobre 2007 08:00, LeTemps.ch avec ATS
Istanbul n'est pas redevenue, l'espace d'une soirée, Constantinople. Et la phase des poules de la Coupe de l'UEFA est demeurée pour le FC Sion cette Byzance étincelante mais insaisissable. Les Valaisans, vainqueurs inattendus 3-2 à l'aller, ont reçu une véritable leçon de Galatasaray (5-1) au retour et ont ainsi quitté la compétition au 1er tour, comme l'an dernier contre Leverkusen.
Il est toujours possible de chercher des explications après une défaite d'une telle ampleur et à la signification si particulière. Pourtant, au-delà de toute analyse pointue, le constat se révèle relativement clair: Sion n'avait pas le niveau dans le magique Stade Ali Sami Yen.
A l'usure
Comment lutter à armes égales, comment espérer mettre à terre Galatasaray avec un déchet technique si criard, alors que les Stambouliotes ont le cuir collé aux chaussures ? Tout simplement impossible. Car, comme les Sédunois commencèrent la partie dans la peau du virtuel qualifié, leur tâche première était bel et bien de contenir la furia adverse. Cette déferlante rouge et jaune qui, à chaque accélération, mettait hors de position tout le collectif aux treize étoiles.
Or, incapable de garder le ballon, de le faire circuler, de le faire mourir dans les limbes de l'impatience turque, Sion explosait litéralement. A force de prendre de plein fouet les inspirations vives et tranchantes des Lincoln, Umit Karan, Baris et autre Arda, le dispositif d'Alberto Bigon s'étirait, s'essoufflait, perdait sa lucidité.
La der de Bigon ?
Une montée de Nwaneri qui perdait la balle, un incroyable oubli de replacement et de couverture de Bühler et Kali, dernier défenseur central à sa juste place, ne pouvait qu'observer Karan ouvrir la marque. Puis Sukur le battre en duel et offrir le doublé à son coéquipier. Le 3-0, sur une action de contre alors que Dominguez se voyait privé par Ugur de la balle du 2-1 - la seule occasion sédunoise en 1ère mi-temps -, était l'oeuvre de Lincoln, d'un tir dévié par Bühler. La messe était dite avant la pause et les buts d'Arda et de Bouzid, qui enfonçaient un peu plus le clou (68e/92e), ainsi que celui de Nwaneri (90e), qui passait totalement inaperçu.
Une extrême onction qui n'enterrait peut-être pas seulement les rêves européens de Sion, mais aussi l'aventure de l'entraîneur italien en Valais. Car, si les ennuis de santé de Wicky - qui déclarait forfait dans l'après-midi en raison d'une contracture au mollet - et le récent séisme provoqué par l'affaire Chedli expliquent une partie de la crise de confiance qui habite l'équipe, ils ne peuvent justifier à eux seuls la médiocrité affichée régulièrement sur le terrain depuis bientôt deux mois.
Leur courte épopée continentale brutalement terminée, les Sédunois doivent maintenant se remettre dans le bain du championnat, avec un déplacement décisif à Zurich dimanche, pour y défier les Grasshoppers. Avec, en plus de la déception de l'élimination contre Galatasaray et du probable bouleversement sur leur banc, le spectre de la barre fatidique qui commencerait de poindre en cas de nouveau revers.
FOOTBALL. A Istanbul, les Valaisans se sont inclinés 5 à 1 contre le club de Galatasaray. Vainqueurs du match aller (3-2) à Genève, les Sédunois n'ont jamais été en mesure de remporter ce match retour organisé dans la phase des poules de la Coupe de l'UEFA. Les joueurs stambouliotes étaient techniquement bien supérieurs aux Suisses.
Vendredi 5 octobre 2007 08:00, LeTemps.ch avec ATS
Istanbul n'est pas redevenue, l'espace d'une soirée, Constantinople. Et la phase des poules de la Coupe de l'UEFA est demeurée pour le FC Sion cette Byzance étincelante mais insaisissable. Les Valaisans, vainqueurs inattendus 3-2 à l'aller, ont reçu une véritable leçon de Galatasaray (5-1) au retour et ont ainsi quitté la compétition au 1er tour, comme l'an dernier contre Leverkusen.
Il est toujours possible de chercher des explications après une défaite d'une telle ampleur et à la signification si particulière. Pourtant, au-delà de toute analyse pointue, le constat se révèle relativement clair: Sion n'avait pas le niveau dans le magique Stade Ali Sami Yen.
A l'usure
Comment lutter à armes égales, comment espérer mettre à terre Galatasaray avec un déchet technique si criard, alors que les Stambouliotes ont le cuir collé aux chaussures ? Tout simplement impossible. Car, comme les Sédunois commencèrent la partie dans la peau du virtuel qualifié, leur tâche première était bel et bien de contenir la furia adverse. Cette déferlante rouge et jaune qui, à chaque accélération, mettait hors de position tout le collectif aux treize étoiles.
Or, incapable de garder le ballon, de le faire circuler, de le faire mourir dans les limbes de l'impatience turque, Sion explosait litéralement. A force de prendre de plein fouet les inspirations vives et tranchantes des Lincoln, Umit Karan, Baris et autre Arda, le dispositif d'Alberto Bigon s'étirait, s'essoufflait, perdait sa lucidité.
La der de Bigon ?
Une montée de Nwaneri qui perdait la balle, un incroyable oubli de replacement et de couverture de Bühler et Kali, dernier défenseur central à sa juste place, ne pouvait qu'observer Karan ouvrir la marque. Puis Sukur le battre en duel et offrir le doublé à son coéquipier. Le 3-0, sur une action de contre alors que Dominguez se voyait privé par Ugur de la balle du 2-1 - la seule occasion sédunoise en 1ère mi-temps -, était l'oeuvre de Lincoln, d'un tir dévié par Bühler. La messe était dite avant la pause et les buts d'Arda et de Bouzid, qui enfonçaient un peu plus le clou (68e/92e), ainsi que celui de Nwaneri (90e), qui passait totalement inaperçu.
Une extrême onction qui n'enterrait peut-être pas seulement les rêves européens de Sion, mais aussi l'aventure de l'entraîneur italien en Valais. Car, si les ennuis de santé de Wicky - qui déclarait forfait dans l'après-midi en raison d'une contracture au mollet - et le récent séisme provoqué par l'affaire Chedli expliquent une partie de la crise de confiance qui habite l'équipe, ils ne peuvent justifier à eux seuls la médiocrité affichée régulièrement sur le terrain depuis bientôt deux mois.
Leur courte épopée continentale brutalement terminée, les Sédunois doivent maintenant se remettre dans le bain du championnat, avec un déplacement décisif à Zurich dimanche, pour y défier les Grasshoppers. Avec, en plus de la déception de l'élimination contre Galatasaray et du probable bouleversement sur leur banc, le spectre de la barre fatidique qui commencerait de poindre en cas de nouveau revers.
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
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T'as peut-être pas fait exprès mais ça illustre bien la situation.sebv a écrit :Le résultat ne me surprend pas, merci à mon épouse de m'avoir forcé à l'accompagner au resto ce soir et manquer le match, je n'ai pas vu le navi repoursuivre son agonie...

Certaines personnes portent un bonnet Guy Roux, Guy Roux portait un bonnet Zotte3.
L'éphémère est beaucoup plus fugitif que l'effet belle-mère
L'éphémère est beaucoup plus fugitif que l'effet belle-mère
Fener n'a jamais gagné l'UEFA à ce que je sache.
Concernant ce match,on a vu une défence centrale à la rue comme depuis plusieurs match. J'ai pas envie de tout revisionner mais depuis quelque temps Kali coupe systématiquement les positions de hors-jeu des adversaires.
Au match aller, Sion gagnait ses duels et avait un maximum de réussite dans les 30 1eres minutes.
Hier, Cimbom gagnait tous les duels et avait lui aussi beaucoup de réussite jusqu'au 3-0 (vailati a-t-il dû faire une seul arrêt ?).
J'ai vu une équipe de Sion qui avait peur de mal faire. La pression turque n'était pourtant pas si énorme, mais si on ne ressort pas un seul ballon proprement on ne sort jamais de son camp.
Dommage pour Sion, GS était pas si insurmontable que ça. Si Bâle ou Zü tombent sur eux à domicile dans la phase de poule ils auront toutes leurs chances.
Quant à moi je serai derrière Cimbom à partir de maintenant.
Concernant ce match,on a vu une défence centrale à la rue comme depuis plusieurs match. J'ai pas envie de tout revisionner mais depuis quelque temps Kali coupe systématiquement les positions de hors-jeu des adversaires.
Au match aller, Sion gagnait ses duels et avait un maximum de réussite dans les 30 1eres minutes.
Hier, Cimbom gagnait tous les duels et avait lui aussi beaucoup de réussite jusqu'au 3-0 (vailati a-t-il dû faire une seul arrêt ?).
J'ai vu une équipe de Sion qui avait peur de mal faire. La pression turque n'était pourtant pas si énorme, mais si on ne ressort pas un seul ballon proprement on ne sort jamais de son camp.
Dommage pour Sion, GS était pas si insurmontable que ça. Si Bâle ou Zü tombent sur eux à domicile dans la phase de poule ils auront toutes leurs chances.
Quant à moi je serai derrière Cimbom à partir de maintenant.
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Coupe de l'UEFA: quand la réalité achève les illusions
Les regards sont sombres. Les rares sourires se font discrets. Alberto Bigon s'est isolé, vissé dans un fauteuil, lunettes noires sur le nez, attendant d'embarquer dans l'avion qui ramène le FC Sion en Suisse. Au lendemain de la claque reçue à Istanbul, tout le monde est sonné. Abassourdis, les Sédunois commencent de s'inquiéter pour leur avenir.
"Il faut arrêter de rêver !", clame Christian Constantin. "Nous ne sommes pas bons et c'est tout. Actuellement, nous avons le parcours typique d'un relégable." Si la sentance du président est sans appel, elle n'en demeure pas moins fidèle à la réalité. A ce jour, le FC Sion compte 14 points en 11 matches de championnat. Des unités acquises grâce à des victoires contre Aarau, Thoune (deux fois) et Grasshopper, et des nuls contre Xamax et Lucerne.
Un bilan qui, pour donner raison à Christian Constantin, ressemble effectivement à celui d'une formation luttant pour le maintien et non pour l'Europe, objectif avoué des Valaisans au début de l'exercice. "Ca fait un moment que je le dis, enfonce encore le président, mais personne ne me croit. Ni le staff, ni les joueurs. Ils pensent que Sion terminera dans les trois premiers comme la saison passée. Mais maintenant, c'est la fin des illusions !"
Malgré la douleur de l'élimination, la troupe de Bigon doit très rapidement redresser la barre dès dimanche lors du match de la peur qui l'attend à Tourbillon contre GC. Avec l'Italien sur le banc. "Que veux-tu faire en 48 heures ?", se demande Christian Constantin. "Nous n'avons pas le temps de prendre des mesures qui apporteraient une pluvalue à l'équipe. Les transferts sont finis, nous avons assez de joueurs et les entraîneurs sont connus. A eux de travailler."
(ats / 05 octobre 2007 14:35)
Les regards sont sombres. Les rares sourires se font discrets. Alberto Bigon s'est isolé, vissé dans un fauteuil, lunettes noires sur le nez, attendant d'embarquer dans l'avion qui ramène le FC Sion en Suisse. Au lendemain de la claque reçue à Istanbul, tout le monde est sonné. Abassourdis, les Sédunois commencent de s'inquiéter pour leur avenir.
"Il faut arrêter de rêver !", clame Christian Constantin. "Nous ne sommes pas bons et c'est tout. Actuellement, nous avons le parcours typique d'un relégable." Si la sentance du président est sans appel, elle n'en demeure pas moins fidèle à la réalité. A ce jour, le FC Sion compte 14 points en 11 matches de championnat. Des unités acquises grâce à des victoires contre Aarau, Thoune (deux fois) et Grasshopper, et des nuls contre Xamax et Lucerne.
Un bilan qui, pour donner raison à Christian Constantin, ressemble effectivement à celui d'une formation luttant pour le maintien et non pour l'Europe, objectif avoué des Valaisans au début de l'exercice. "Ca fait un moment que je le dis, enfonce encore le président, mais personne ne me croit. Ni le staff, ni les joueurs. Ils pensent que Sion terminera dans les trois premiers comme la saison passée. Mais maintenant, c'est la fin des illusions !"
Malgré la douleur de l'élimination, la troupe de Bigon doit très rapidement redresser la barre dès dimanche lors du match de la peur qui l'attend à Tourbillon contre GC. Avec l'Italien sur le banc. "Que veux-tu faire en 48 heures ?", se demande Christian Constantin. "Nous n'avons pas le temps de prendre des mesures qui apporteraient une pluvalue à l'équipe. Les transferts sont finis, nous avons assez de joueurs et les entraîneurs sont connus. A eux de travailler."
(ats / 05 octobre 2007 14:35)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Bâle peut-être dans un grand jour, Zurich j'en doute très fort. Galatasaray hier a effectué un petit "jogging" et ça a suffit pour qu'on en prenne 5.cimbombom a écrit :Dommage pour Sion, GS était pas si insurmontable que ça. Si Bâle ou Zü tombent sur eux à domicile dans la phase de poule ils auront toutes leurs chances.
Quant à moi je serai derrière Cimbom à partir de maintenant.
Tu as raison (de coeur) d'être derrière eux, car ils ont tout pour aller chercher leur 2ème Coupe UEFA.
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Le Bayern est toujours présent et leur but est de gagner cette Coupe.Snake73 a écrit :Bâle peut-être dans un grand jour, Zurich j'en doute très fort. Galatasaray hier a effectué un petit "jogging" et ça a suffit pour qu'on en prenne 5.
Tu as raison (de coeur) d'être derrière eux, car ils ont tout pour aller chercher leur 2ème Coupe UEFA.
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