Posté : 05.10.2007 08:42
Galatasaray surclasse le FC Sion
FOOTBALL. A Istanbul, les Valaisans se sont inclinés 5 à 1 contre le club de Galatasaray. Vainqueurs du match aller (3-2) à Genève, les Sédunois n'ont jamais été en mesure de remporter ce match retour organisé dans la phase des poules de la Coupe de l'UEFA. Les joueurs stambouliotes étaient techniquement bien supérieurs aux Suisses.
Vendredi 5 octobre 2007 08:00, LeTemps.ch avec ATS
Istanbul n'est pas redevenue, l'espace d'une soirée, Constantinople. Et la phase des poules de la Coupe de l'UEFA est demeurée pour le FC Sion cette Byzance étincelante mais insaisissable. Les Valaisans, vainqueurs inattendus 3-2 à l'aller, ont reçu une véritable leçon de Galatasaray (5-1) au retour et ont ainsi quitté la compétition au 1er tour, comme l'an dernier contre Leverkusen.
Il est toujours possible de chercher des explications après une défaite d'une telle ampleur et à la signification si particulière. Pourtant, au-delà de toute analyse pointue, le constat se révèle relativement clair: Sion n'avait pas le niveau dans le magique Stade Ali Sami Yen.
A l'usure
Comment lutter à armes égales, comment espérer mettre à terre Galatasaray avec un déchet technique si criard, alors que les Stambouliotes ont le cuir collé aux chaussures ? Tout simplement impossible. Car, comme les Sédunois commencèrent la partie dans la peau du virtuel qualifié, leur tâche première était bel et bien de contenir la furia adverse. Cette déferlante rouge et jaune qui, à chaque accélération, mettait hors de position tout le collectif aux treize étoiles.
Or, incapable de garder le ballon, de le faire circuler, de le faire mourir dans les limbes de l'impatience turque, Sion explosait litéralement. A force de prendre de plein fouet les inspirations vives et tranchantes des Lincoln, Umit Karan, Baris et autre Arda, le dispositif d'Alberto Bigon s'étirait, s'essoufflait, perdait sa lucidité.
La der de Bigon ?
Une montée de Nwaneri qui perdait la balle, un incroyable oubli de replacement et de couverture de Bühler et Kali, dernier défenseur central à sa juste place, ne pouvait qu'observer Karan ouvrir la marque. Puis Sukur le battre en duel et offrir le doublé à son coéquipier. Le 3-0, sur une action de contre alors que Dominguez se voyait privé par Ugur de la balle du 2-1 - la seule occasion sédunoise en 1ère mi-temps -, était l'oeuvre de Lincoln, d'un tir dévié par Bühler. La messe était dite avant la pause et les buts d'Arda et de Bouzid, qui enfonçaient un peu plus le clou (68e/92e), ainsi que celui de Nwaneri (90e), qui passait totalement inaperçu.
Une extrême onction qui n'enterrait peut-être pas seulement les rêves européens de Sion, mais aussi l'aventure de l'entraîneur italien en Valais. Car, si les ennuis de santé de Wicky - qui déclarait forfait dans l'après-midi en raison d'une contracture au mollet - et le récent séisme provoqué par l'affaire Chedli expliquent une partie de la crise de confiance qui habite l'équipe, ils ne peuvent justifier à eux seuls la médiocrité affichée régulièrement sur le terrain depuis bientôt deux mois.
Leur courte épopée continentale brutalement terminée, les Sédunois doivent maintenant se remettre dans le bain du championnat, avec un déplacement décisif à Zurich dimanche, pour y défier les Grasshoppers. Avec, en plus de la déception de l'élimination contre Galatasaray et du probable bouleversement sur leur banc, le spectre de la barre fatidique qui commencerait de poindre en cas de nouveau revers.
FOOTBALL. A Istanbul, les Valaisans se sont inclinés 5 à 1 contre le club de Galatasaray. Vainqueurs du match aller (3-2) à Genève, les Sédunois n'ont jamais été en mesure de remporter ce match retour organisé dans la phase des poules de la Coupe de l'UEFA. Les joueurs stambouliotes étaient techniquement bien supérieurs aux Suisses.
Vendredi 5 octobre 2007 08:00, LeTemps.ch avec ATS
Istanbul n'est pas redevenue, l'espace d'une soirée, Constantinople. Et la phase des poules de la Coupe de l'UEFA est demeurée pour le FC Sion cette Byzance étincelante mais insaisissable. Les Valaisans, vainqueurs inattendus 3-2 à l'aller, ont reçu une véritable leçon de Galatasaray (5-1) au retour et ont ainsi quitté la compétition au 1er tour, comme l'an dernier contre Leverkusen.
Il est toujours possible de chercher des explications après une défaite d'une telle ampleur et à la signification si particulière. Pourtant, au-delà de toute analyse pointue, le constat se révèle relativement clair: Sion n'avait pas le niveau dans le magique Stade Ali Sami Yen.
A l'usure
Comment lutter à armes égales, comment espérer mettre à terre Galatasaray avec un déchet technique si criard, alors que les Stambouliotes ont le cuir collé aux chaussures ? Tout simplement impossible. Car, comme les Sédunois commencèrent la partie dans la peau du virtuel qualifié, leur tâche première était bel et bien de contenir la furia adverse. Cette déferlante rouge et jaune qui, à chaque accélération, mettait hors de position tout le collectif aux treize étoiles.
Or, incapable de garder le ballon, de le faire circuler, de le faire mourir dans les limbes de l'impatience turque, Sion explosait litéralement. A force de prendre de plein fouet les inspirations vives et tranchantes des Lincoln, Umit Karan, Baris et autre Arda, le dispositif d'Alberto Bigon s'étirait, s'essoufflait, perdait sa lucidité.
La der de Bigon ?
Une montée de Nwaneri qui perdait la balle, un incroyable oubli de replacement et de couverture de Bühler et Kali, dernier défenseur central à sa juste place, ne pouvait qu'observer Karan ouvrir la marque. Puis Sukur le battre en duel et offrir le doublé à son coéquipier. Le 3-0, sur une action de contre alors que Dominguez se voyait privé par Ugur de la balle du 2-1 - la seule occasion sédunoise en 1ère mi-temps -, était l'oeuvre de Lincoln, d'un tir dévié par Bühler. La messe était dite avant la pause et les buts d'Arda et de Bouzid, qui enfonçaient un peu plus le clou (68e/92e), ainsi que celui de Nwaneri (90e), qui passait totalement inaperçu.
Une extrême onction qui n'enterrait peut-être pas seulement les rêves européens de Sion, mais aussi l'aventure de l'entraîneur italien en Valais. Car, si les ennuis de santé de Wicky - qui déclarait forfait dans l'après-midi en raison d'une contracture au mollet - et le récent séisme provoqué par l'affaire Chedli expliquent une partie de la crise de confiance qui habite l'équipe, ils ne peuvent justifier à eux seuls la médiocrité affichée régulièrement sur le terrain depuis bientôt deux mois.
Leur courte épopée continentale brutalement terminée, les Sédunois doivent maintenant se remettre dans le bain du championnat, avec un déplacement décisif à Zurich dimanche, pour y défier les Grasshoppers. Avec, en plus de la déception de l'élimination contre Galatasaray et du probable bouleversement sur leur banc, le spectre de la barre fatidique qui commencerait de poindre en cas de nouveau revers.