FC Sion 4 ever

Les tribulations d'un Chinois en Valais

Après avoir signé en Valais durant l'automne, Jiaqi Zhang rêve de sommets footballistiques. Le natif de Pékin avoue sa surprise d'avoir chaussé des raquettes avant les crampons.

Le géant jaune se lance à l'attaque du championnat de Super League. Après cinq saisons de formation au Mans, Jiaqi Zhang apprivoise la Suisse et ses particularités. Et la reprise des entraînements au sein du FC Sion ne déçoit pas cet international chinois des moins de 21 ans.

Une légère course à pied sur les berges du Rhône sert d'entrée en matière vendredi. La Barlouka's Race de Veysonnaz à Thyon 2000 le lendemain découvre un plat bien plus consistant sous la forme d'une activité inédite pour un milieu de terrain qui dépasse le mètre nonante sous la toise. Il concède moins d'une demi-heure à Michaël Perrier, le régional de l'étape et auteur du meilleur temps des membres de l'équipe sédunoise. "C'était sympa, mais dur au début" , confesse Zhang. "J'ai effectué ma première montée en montagne et j'ai eu du plaisir. Même si je m'attendais à travailler avec le ballon plutôt qu'à chausser des raquettes pour marcher sur la neige." Quelques hésitations freinent ses paroles, mais le français n'est plus la langue inconnue qui l'avait rebuté lors de son arrivée en France. "Aucun interprète ne m'accompagnait. J'étais seul, livré à moi-même alors que je n'avais que 17 ans. Ne pas pouvoir comprendre les autres et ne pas pouvoir échanger a été le plus pénible. Ça va mieux aujourd'hui. La dimension du pays m'a surpris aussi. Tout est foule, bruit et mouvement chez moi. Le Mans semble si petit. Martigny encore plus. Y vivre me fait vraiment bizarre."

Le natif de Liaoning au nord-est de Pékin s'accroche à son rêve tricolore né en 1998. "Ma motivation pour le foot est née en regardant la Coupe du monde." Il voit Zidane, son idole et modèle, soulever le trophée. Quelques années plus tard, un agent lui parle du Mans et de son centre de formation. La destination idéale. "Je ne savais rien de la ville, ni du club lorsqu'il m'en a parlé. Comme je ne connaissais rien de la Suisse avant de signer à Sion." Sa capacité d'adaptation lui permet de survivre à des moments difficiles dans la Sarthe. Un déménagement au centre de la cité mancelle lui permet de rencontrer des compatriotes et de rompre l'isolement du centre du club. Il fait ses débuts avec l'équipe réserve en 2010. Une blessure au genou coupe son élan et le contraint à un séjour dans son pays natal afin d'y être soigné. Quatre ans après l'obtention de son visa européen, il pose ses premiers crampons en milieu professionnel. Seulement pour les entraînements.

Un défi en Valais

Il patiente douze mois supplémentaires avant de fouler les pelouses de ligue 2 avec la garniture fanion au printemps dernier. Les débuts à ce niveau de jeu sont prometteurs. Le joueur monte, son club plonge dans les turbulences financières au point d'y sombrer complètement. Il perd son appartenance à sa catégorie de jeu.

Zhang signe au FC Sion durant l'automne en compagnie de Jason Baillon et de Kervens Belfort. Ses deux coéquipiers effectuent une apparition lors des entraînements avant la trève. "Des problèmes à la cuisse m'ont empêché de m'entraîner. Tout est en ordre maintenant." Son premier défi valaisan sera de convaincre Laurent Roussey de le convoquer pour le stage que la formation sédunoise effectuera à Chypre dès le 15 février. Le match de préparation contre Servette samedi à Vevey lui donnera une première occasion de s'exprimer ballon au pied. Un exercice plus naturel que celui pratiqué avec les raquettes à neige chaussées samedi sur les pentes de Veysonnaz.

LEO TOUJOURS ATTENDU

Léo Itaperuna récupère au Brésil. Victime d'un accident de la circulation dans son pays, il devrait rejoindre ses coéquipiers lundi prochain au plus tard. Sous peine de manquer le départ pour le camp d'entraînement puisque l'équipe valaisanne se rendra dès mardi en Italie pour affronter Novara en match amical avant de s'envoler pour Chypre de l'aéroport milanais de Malpensa le lendemain.

BASHA TOUJOURS BLESSE

Si les convalescents, Yartey, souffrant d'un kyste méniscal, et Vanczak, victime d'une rupture ligamentaire au genou droit en décembre, se rendront à Chypre lors du camp d'entraînement du FC Sion, Vullnet Basha se soignera en Suisse. "Sa vertèbre fissurée devient traumatisante. Nous espérons que des soins par infiltration lui permettront de s'entraîner et de jouer" , motive Laurent Roussey. SF

Suplement:
VANCZAK: "COURIR DANS UNE SEMAINE"

Vilmos Vanczak a évité l'opération après la déchirure du ligament latéral interne subie au genou droit le 8 décembre à Saint-Gall. "Le ménisque n'était pas touché. Cela m'a permis d'éviter une intervention. La convalescence se passe très bien. Je subirai un nouvel examen par résonance magnétique cette semaine et j'espère pouvoir courir dans huit jours. Deux à trois semaines seront ensuite nécessaires pour être compétitif" , explique le Hongrois, présent avec ses coéquipiers. De nombreuses interrogations minent son début d'année. Son engagement avec le club valaisan arrive à échéance en juin. "Nous n'avons pas encore parlé d'une poursuite ou non de mon aventure ici. J'aimerais bien que cela soit possible." Le défenseur de l'équipe valaisanne est désormais libre de signer n'importe quel engagement comme l'autorise le règlement durant les six derniers mois d'un contrat. SF

LAURENT ROUSSEY (COACH DU FC SION):

"uNE SéLECTION AVANT LE CAMP DE CHYPRE"

Les joueurs du FC Sion ont séjourné durant trois jours à Crans-Montana. A l'Hôtel La Prairie où l'équipe valaisanne possède ses habitudes et ses repères. "Nous n'avons pas effectué de gros entraînements, nous ne sommes qu'au début de la préparation" , explique Laurent Roussey. Un grand bain dans la piscine a mis fin à cette sortie de neige hier après-midi. Le premier match amical se jouera samedi contre Servette à Vevey. "J'alignerai deux équipes différentes lors de chaque mi-temps. Le délai est court pour effectuer une sélection de vingt-six joueurs avant le départ pour le camp d'entraînement à Chypre mardi prochain. Cette rencontre sera l'occasion pour tous de montrer qu'ils méritent d'y participer. Je ne parle pas en termes de performances sportives, mais surtout au niveau de l'état d'esprit. L'adhésion de tous au projet collectif sera l'élément essentiel pour réussir le défi que les joueurs ont accepté de relever par leur signature." Une qualification en compétition européenne contre un mois de salaire est l'engagement printanier à relever pour son équipe. Les points coûteront cher dès le 1er février lors de la reprise contre Zurich. SF

Ouh là là pourquoi tant de blessés...

Vanczak est donc libre de signer ailleurs transfert (gratuit) dès le le 01.01.2014

Même si il est sous contrat jusqu'à fin juin 2014 à Sion.

nestor clausen a écrit :Vanczak est donc libre de signer ailleurs transfert (gratuit) dès le le 01.01.2014

Même si il est sous contrat jusqu'à fin juin 2014 à Sion.

Il est libre de signer un contrat ailleurs qui début en juillet 2014, il ne peut pas partir gratuitement cet hiver déjà.

nestor clausen a écrit :Vanczak est donc libre de signer ailleurs transfert (gratuit) dès le le 01.01.2014

Même si il est sous contrat jusqu'à fin juin 2014 à Sion.

Indépendamment de la signature cela signifie qu'il peut librement négocier avec d'autres équipes - ou inversement , d'autres équipes peuvent lui faire des propositions - pendant les 6 mois restants !

Un nul équitable pour commencer
par Jean-Philippe Pressl-Wenger, Vevey - Afin de reprendre doucement le rythme de la compétition, le FC Sion s’est frotté à Servette, samedi à Vevey. Les deux équipes se sont quittées dos à dos (3-3).


Pour une première en 2014, la rencontre a plutôt été agréable à suivre. Les 400 spectateurs du Stade de Copet ont vu six buts et quelques beaux mouvements. C’était également l’occasion pour les deux coaches de faire évoluer le plus de joueurs possible. «J’avais dans l’idée de changer complètement l’équipe à la mi-temps, mais j’ai dû changer mes plans, a expliqué l’entraîneur sédunois Laurent Roussey. Beg Ferati s’est blessé à l’échauffement, Perrier était malade et Vidosic a des problèmes de dos… Mais dans l’ensemble, après le gros travail physique effectué depuis la reprise, on a été vivant offensivement, a poursuivi le technicien français. Le seul bémol se situe au niveau du nombre de buts encaissés. Avec l’objectif que l’on cherche à atteindre, trois buts, c’est trop.»

Le Français Jason Buaillon, arrivé du Mans, est sorti du lot en première période en se créant plusieurs occasions et en marquant le premier but valaisan. Le milieu de terrain axial possède également un bon pied droit sur les balles arrêtées.

Servette tient le choc

Côté genevois, les enchaînements proposés en début de match ont eu de la peine à tenir la distance. Le coach servettien Jean-Michel Aeby a également utilisé cette rencontre pour faire une revue d’effectif. «Je suis très satisfait de notre match, a noté l’ancien international. L’objectif était de donner au moins 45 minutes de jeu à tout le monde et nous avons évité les blessures.» Le SFC partira jeudi en camp d’entraînement à Malaga (Esp) où l’équipe disputera deux matches amicaux : un contre le club local, l’autre face à une formation albanaise.

Sion – Servette 3-3 (1-2)
Stade de Copet, Vevey: 400 spectateurs
Buts : 5e Roux 0-1. 31e Buaillon 1-1. 36e Placca 1-2. 55e Bytyqi (csc) 2-2. 80e Cespedes 2-3. 87e Ndoye 3-3.
http://www.20min.ch/ro/sports/football/ ... r-28316276

Le voyage de l'équipe valaisanne en direction de Chypre commence aujourd'hui. Sans Regazzoni, Mveng et Bakrac qui restent en Valais. Ni Gaëtan Karlen qui devrait rejoindre Bienne en prêt.

Sion partage l'enjeu avec Ser vette pour son premier match de l'année. Le résultat de parité qui sanctionne la confrontation disputée à Vevey samedi confirme les difficultés défensives de la formation sédunoise. Trois buts encaissés pour autant de ballons dans les filets genevois. "Nous ne pouvons pas être contents par rapport à ces faiblesses devant notre but", confie Laurent Roussey. "On ne gagne pas les matches en concédant autant de réussites. Le point positif est la capacité du groupe de revenir dans le match puisque nous avons chaque fois été menés à la marque." La revue d'effectif dans le camp valaisan a surtout dévoilé la première sélection effectuée pour les joueurs appelés à participer au stage de préparation sur l'île de Chypre du 15 au 26 janvier.

Roussey emmènera 27 éléments à Larnaca. Absents au stade de Copet, Regazzoni, Mveng et Bakrac ne monteront pas dans le car qui conduira la délégation sédunoise en Italie aujourd'hui. Elle y affrontera No vara en amical demain avant de s'envoler pour Chypre mercredi en fin d'après-midi. Le cas de Gaëtan Karlen diffère. Le jeune attaquant valaisan devrait rejoindre le FC Bienne en Chal lenge League sous la forme d'un prêt pour le deuxième tour. Toutes les parties concernées ont donné leur aval à la transaction. Les pensionnaires de l'infirmerie, Basha, Yartey, Vanczak et Belfort, seront du voyage en Méditer ranée. Comme Perrier contraint au forfait pour maladie et Vanins dispensé de la rencontre. "Andris a effectué une grosse séance en matinée", motive Roussey. "Je souhaitais voir mes deux autres gardiens en match. Je ne les avais observés qu'à l'entraînement jusque-là. La progression de Deana est intéressante pour un garçon sur lequel je n'aurais pas misé il y a deux ans lors de mon expérience précédente à Sion."

La sortie prématurée de Ferati sur blessure et l'absence de Vanczak conduisent Roussey à repositionner Bühler dans l'axe. Elles reposent la question sur la nécessité de recruter un défenseur central d'expérience.

Buaillon et Herea se montrent

Dans la colonne des positifs, le technicien français pourra inscrire les débuts réussis de Jason Buaillon. Ce transfuge du Mans se montre à son aise dans l'axe du milieu de terrain, une position inhabituelle pour ce latéral gauche de formation qui inscrit son premier but sous le maillot valaisan. "Jason est la grande satisfaction du match à un poste clé dans notre quête d'équilibre", relève Roussey. Présent sur les deux derniers buts sédunois, Herea se montre à l'aise sur le côté droit. Mais le Roumain doit maintenant acquérir la constance et la capacité d'exprimer ce niveau de jeu en Super League. Gregory Karlen occupe le couloir opposé. "Si son calendrier scolaire le lui permettait, je le prendrais avec nous sans hésiter. C'est un joueur de ballon", lâche Roussey. Le frère cadet de Gaë tan l'a convaincu.

Par VEVEY STEPHANE FOURNIER

http://rue89.nouvelobs.com/rue89-sport/ ... ire-249186

Je l'ai mis dans ce sujet afin de ne pas en créer un nouveau… L'article parle de la "gestion" des supporters et de la sécurité dans les stades en France.

Intéressant article dans le matin du jour sur le match de hier (défaite de Sion 1-2) où l'on découvre de fortes suspicions de match truqué. Désolé je n’ai pas retrouvé l’article sur le net. Je vous laisse en prendre connaissance dans la version papier.

David a écrit :Intéressant article dans le matin du jour sur le match de hier (défaite de Sion 1-2) où l'on découvre de fortes suspicions de match truqué. Désolé je n’ai pas retrouvé l’article sur le net. Je vous laisse en prendre connaissance dans la version papier.

Ils disent notamment que la direction du FC Sion n'est pas parvenu à savoir le nom de l'arbitre..... c'est assez gros quand même.

Ciro Ferrara pourrait remplacer Laurent Roussey au FC Sion

Ciro Ferrara pourrait remplacer Laurent Roussey à la tête du FC Sion. Plusieurs sources italiennes l'annoncent après la défaite concédée par l'équipe sédunoise contre Lausanne à Tourbillon (1-2).



Ciro Ferrara pourrait remplacer Laurent Roussey à la tête du FC Sion. Plusieurs sources italiennes l'ont annoncé quelques heures après le revers concédé par l'équipe valaisanne à domicile contre Lausanne (1-2), la sixième de rang. Libre de tout engagement depuis son licenciement à la tête de la Sampdoria le 17 décembre 2012, l'ancien international italien officie comme consultant pour l'une des nombreuses chaînes de sport éditées par Sky. Cette dernière a diffusé à plusieurs reprises l'information hier soir au cours de ses nombreuses émissions consacrées au football. Aucune confirmation officielle n'a été donnée.

Âgé de 47 ans, Ferrara a remporté sept titres de champion d'Italie durant sa carrière de joueur, dont un sous la direction d'Alberto Bigon à Naples en 1989. Son parcours d'entraîneur commence en 2005 dans l'encadrement de l'équipe nationale d'Italie. Il compte deux expériences en club au niveau professionnel. La première avec la Juventus qu'il dirige pour les deux derniers matches de la saison 2008-2009 avant d'être remercié après 21 journées de championnat lors de l'exercice suivant. Il dirige ensuite la Sampdoria durant 18 matches en Série A en automne 2012 avant d'être licencié.

Stéphane Fournier

C'est du grand n'importe quoi .....

J'aurais préféré Gabet...

Misterno a écrit :J'aurais préféré Gabet...

Lui en tout cas il a toujours apprécié le rouge et le blanc...

Joli CV, mais bon qu'Est-ce que j'en ai à battre de son CV... Moi il peut virer tout le monde, je suis arrivé à un stade où hier je ne suis pas venu au stade, pas regarder le match et reçu le notification du nouvelliste...

Pareil pour moi Arnaud.

Cela fait (faisait) plus de 30 ans que je suis (suivais le club).

Et maintenant même pas envie de suivre le score sur teletext, tellement je suis saturé de la tournure des événements.

Plus personne bientôt ne se reconnaîtra dans le FC Sion...

Lr a connu 6 défaites lors des 6 derniers matchs... Pas facile. Il n'est pas aidé par ses joueurs je l'admets. A par Kouassi, Ferati, Vanins et Rüfli qui se donne sur le terrain?

arnaud a écrit :Lr a connu 6 défaites lors des 6 derniers matchs... Pas facile. Il n'est pas aidé par ses joueurs je l'admets. A par Kouassi, Ferati, Vanins et Rüfli qui se donne sur le terrain?

Perrier.

FC Sion : «Plus ça va, moins ça va»

Un vestiaire plongé dans une insécurité chronique, un stade qui se vide, des prestations et des résultats catastrophiques: le FC Sion «coule». Des voix s'élèvent contre la gestion de Constantin.

Alors que les Sédunois reçoivent Young Boys mercredi en match avancé de la 23e journée de Super League (18h30), des voix s'élèvent pour stigmatiser la politique du président Christian Constantin.

D'un point de vue sportif, «il n'y a rien à dire sauf que ça fait mal au coeur», commence Christian Zermatten, entraîneur de Sion à deux reprises, la dernière fois en 2008/09 avec Umberto Barberis. «Il faut se demander pourquoi les gens ne viennent plus au stade.» Le club attire en effet de moins en moins de monde à Tourbillon (6889 spectateurs en moyenne contre plus de 10 000 lors des quatre saisons précédentes).

Zermatten a une explication très simple: «Je trouve que la gestion globale du club n'est pas correcte.» Un point de vue partagé par Stéphane Grichting, ancien junior puis joueur de la première équipe valaisanne, aujourd'hui à GC. «J'ai l'impression que plus ça va, moins ça va. On ne sait pas trop quels sont leurs moyens pour s'en sortir, après avoir déjà changé x fois d'entraîneur et x fois de composition. Ce ne sont pas toujours les entraîneurs qui sont mauvais...», glisse l'ancien international.

En bientôt 20 ans de professionnalisme, Grichting a eu le temps d'identifier les ingrédients qui font qu'une équipe fonctionne ou pas. «A Sion, avec les incessants mouvements de joueurs, c'est un perpétuel recommencement chaque saison, ou même chaque six mois. C'est alors très compliqué pour les joueurs, car ce dont ils ont le plus besoin, c'est de stabilité, de sécurité, de confiance. Vu de l'extérieur, c'est un gâchis car ce club est formidable. Mais il y a un malaise.»

Dynamique fragile

Un malaise que vit au quotidien un joueur actuel de Sion qui préfère pour des raisons évidentes conserver l'anonymat. Incompréhension, divisions, peur, ras-le-bol, les Sédunois ont la tête à tout sauf au jeu, assure-t-il ainsi en substance. «Ici, il est très difficile de faire son travail», lâche-t-il encore.

«On ne gère pas un club de football comme n'importe quelle entreprise», affirme Zermatten qui, comme bon nombre d'observateurs et de personnes directement concernées, goûte peu les récurrents chantages aux salaires ou aux primes effectués par le président Constantin. «Les joueurs ne sont pas sereins», estime l'ancien coach.

L'expérimenté Stéphane Grichting est clair. «On ne peut pas changer tout le groupe chaque année, ni d'entraîneur tous les trois mois, de manière aussi disproportionnée. Les entraîneurs ont besoin de temps pour construire. Avec GC, on a perdu trois joueurs en dix-huit mois. Seulement trois, mais on sent déjà la différence dans la dynamique du groupe. Or, le plus important, c'est le groupe et son équilibre.»

La choucroute

Fustigeant l'absence d'une ligne de conduite, Zermatten en appelle aux fondamentaux. «Un club, c'est une partie administrative et une autre sportive qui, quoi qu'il arrive, doit toujours être au coeur des préoccupations. Les joueurs sont les rouages les plus importants d'un club, le haut de la pyramide. Le reste doit travailler en fonction d'eux.»

Et de s'étonner qu'aucun joueur qui débarque en Valais depuis quelques saisons parvienne à s'y épanouir. «Nous avons vu arriver plusieurs très bons joueurs à Sion, Monterrubio, Saborio, Wüthrich, Margairaz, que le club n'arrive pas à mettre à l'aise. Quand ils repartent, on a l'impression qu'ils ne savent plus jouer. Le problème n'est pas la trentaine de coaches qui est passée sur le banc!»

Persuadé que Christian Constantin «aime le club», Zermatten pose toutefois un regard critique sur son ancien président. «Constantin n'est pas un homme de terrain, il n'a aucune formation d'entraîneur ou de technicien. C'est un grand président, quelque part un visionnaire. Mais il doit repenser son organisation et ne plus s'immiscer dans le travail du staff. Aujourd'hui, ce club doit se reconstruire techniquement. Ce doit être sa priorité, et pas de savoir s'il fait 6000 inscrits à la choucroute.»

Le club n'est pas à vendre (désolé si il y avait des acheteurs ici )

Constantin dément la rumeur d'une offre de reprise par des investisseurs américains.

La rumeur se glissse jusqu'en Valais. Elle prête à des investisseurs américains des visées sur des clubs de football du championnat de Suisse. Le FC Sion figurerait parmi les élus de cette potentielle manne en provenance des Etats-Unis. La nouvelle ne surprend qu'à moitié Christian Constantin. "Quand tout va mal sportivement, le terrain est fertile pour la naissance de bruits sans aucun lien avec la réalité et pour leur circulation" , contre le président du club valaisan. "Il n'existe à l'heure actuelle aucune proposition, aucun contact et à ma connaissance aucun intérêt extérieur pour le FC Sion. Ce sont des mots, des spéculations sans fondement." Si Sion a déjà connu un mécène camerounais avec la présidence de Gilbert Kadji de 1999 à 2002 ou attiré des fonds d'un ancien international roumain établi au Japon lors du burlesque épisode de reprise par Jacky Mouyal en automne 2001, une source de financement venue d'outre-Atlantique fait surface pour la première fois. "Ce sont des bêtises sans nom. Les Américains sont aussi venus à Genève pour le hockey, Mc Sorley est resté tout seul au bout du compte. Et vous croyez vraiment que des gens qui vivent dans un pays dont les enceintes sportives sont régulièrement modernisées s'intéresseraient à un club avec un stade comme le nôtre?" La dégradation des résultats sportifs depuis dix-huit mois pourrait l'inciter à s'éloigner de Tourbillon et trouver une porte de sortie. "Je connais la destination du club dans un tel cas de figure. Le HC Sierre n'est pas loin du stade, à une douzaine de kilomètres. Non, les défaites successives et nos difficultés actuelles n'entament pas ma détermination. Mais des gens se complaisent à défaire la vie des autres quand de telles situations interviennent. Dans le contexte actuel, laissons ces mots et ces théories de côté et concentrons-nous sur le jeu. Le seul objectif sur lequel je travaille actuellement est le maintien, point barre. Une fois cet objectif atteint, j'apporterai les retouches nécessaires."

4000 spectateurs?

Sa fonction assumée de directeur sportif pour la saison en cours le contraint d'endosser des responsabilités dans le marasme actuel. "Le groupe ne rend pas ce qu'il devrait rendre. Pourtant, la majorité des joueurs sont des internationaux dans leur pays ou ont déjà connu la sélection. Il nous manque un buteur, c'est vrai. Nous n'avons même plus la réussite de mettre au fond une balle arrêtée pour débloquer un match." La venue de Young Boys permet à son équipe de retrouver sa pelouse fétiche qu'elle n'a foulé qu'une seule fois depuis le 2 novembre. Cette unique prestation à domicile s'est soldée par un revers contre Lausanne qui avait conduit au départ de Laurent Roussey (1-2). "Je m'attends à une affluence proche de 4000 spectateurs, 5000 tout au plus. Cela dit, l'équipe peut réaliser un match plein. Elle l'a montré contre Grasshopper et Lucerne qui étaient aussi deuxièmes au classement quand nous les avons reçus et battus devant notre public. C'est le moment de réagir. J'en crois les joueurs capables. Ponte doit trouver une solution, mais il n'est pas menacé après trois matches. Nous jouerons trois fois de suite à domicile en quinze jours. Nous ne pouvons pas laisser échapper cette occasion de nous relancer."

Par STEPHANE FOURNIER

Le FC Sion en déroute?

Egon Cottagnoud, défenseur au FC Sion, nous fait part de l’ambiance qui règne au sein du club sédunois.

http://www.rts.ch/couleur3/programmes/120-secondes/

source : le matin (24.03.2014)

Alain Joseph: "Lausanne est moins malade que Sion"

http://www.lematin.ch/sports/football/a ... y/13543991

RBW a écrit :source : le matin (24.03.2014)

Alain Joseph: "Lausanne est moins malade que Sion"

http://www.lematin.ch/sports/football/a ... y/13543991

Quand ils sont revenus à 4 pts, il disait la même chose.... 2 matchs plus tard (victoire contre YB et Lucerne), ils ont (il a) vite fermés leur gueule.

Dans 2 matchs, on aura 12 pts d'avance sur eux.

jutti a écrit :

RBW a écrit :source : le matin (24.03.2014)

Alain Joseph: "Lausanne est moins malade que Sion"

http://www.lematin.ch/sports/football/a ... y/13543991

Quand ils sont revenus à 4 pts, il disait la même chose.... 2 matchs plus tard (victoire contre YB et Lucerne), ils ont (il a) vite fermés leur gueule.

Dans 2 matchs, on aura 12 pts d'avance sur eux.

Je l'espère parce que si l'on doit attendre le dernier match pour être sûr d'être maintenu, c'est mon cœur qui va mal aller...

Le président se sépare définitivement d'Arnaud Bühler. Et envoie Dario Vidosic avec les M21.

FC SION

FOOTBALL

Arnaud Bühler ne jouera plus avec le FC Sion. Le défenseur vaudois se retrouve écarté du contingent du groupe professionnel avec effet immédiat. Christian Constantin l'informe de sa décision hier matin.

"Arnaud termine son engagement avec nous avec deux mois d'avance, il finit sa saison avant les autres" , explique le président du club valaisan. "Je n'ai plus besoin d'éléments qui ne s'impliquent pas et qui n'ont pas envie. Il n'a pas montré l'engagement ou l'attitude d'un joueur qui cherche un contrat pour la saison prochaine, ni ceux d'un capitaine lorsqu'il portait le brassard samedi à Aarau." Victime de la grande lessive printanière qui avait essoré l'effectif professionnel au printemps 2013, Bühler s'était engagé avec Grasshopper qui avait finalement renoncé au transfert. Privé de club durant deux mois, il avait retrouvé le FC Sion en septembre en évoluant dans un premier temps avec les moins de 21 ans. Le remplacement de Michel Decastel par Laurent Roussey lui avait permis de réintégrer le groupe professionnel en octobre. Son contrat se termine en mai.

Les performances de Dario Vidosic irritent également Chris tian Constantin. "Dario s'est entraîné avec les moins de 21 ans afin de découvrir quelle sera sa prochaine équipe s'il poursuit sur sa lancée actuelle" , confie le dirigeant valaisan. La mesure présidentielle ne devrait pas se prolonger si l'international australien retrouve le niveau de jeu qui était le sien lors de son arrivée à fin août. Ses ambitions de participer à la coupe du monde au Brésil sont en jeu. "Quand tu as peur de l'eau et que tu te mouilles, tu peux te battre pour en sortir ou te laisser somber dans la piscine." Ces deux mesures traduisent clairement les réflexions qui orientent actuellement les choix de Constantin. "Les joueurs doivent faire leur boulot. S'ils n'avaient pas de qualités, le discours serait différent. Mais avoir les ressources pour faire mieux et choisir les matches pour les exploiter est inacceptable. Les joueurs ont une licence garantie jusqu'à la fin de la saison alors que l'entraîneur se retrouve toujours dans le mauvais rôle. Il faut arrêter de vivre là-dessus." Le message est lancé avant la réception de Saint-Gall samedi à Tourbillon.

Par STEPHANE FOURNIER

Je sais nous sommes le premier avril mais j'ai bien rit avec cet article

http://www.cartonrouge.ch/actualite/lau ... as-digere/

EPIPHYZ a écrit :Je sais nous sommes le premier avril mais j'ai bien rit avec cet article

http://www.cartonrouge.ch/actualite/lau ... as-digere/