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Posté : 27.03.2008 13:29
par Christophe87
J'ai trouvé Senderos pas au niveau (et c'est pas la première fois). Il a beau avoir une certaine présence physique, mais il est terriblement lent et a perdu un nombre énorme de ballons à la relance (il doit être celui qui a perdu le plus de ballons), sans compter sa passivité et son manque de réaction sur certaines actions. J'ai trouvé Eggimann meilleur. j'aimerai d'ailleurs bien voir à l'oeuvre une charnière Grichting - Eggimann.
Concernant le 1er but, Benaglio ne fait pas une grande erreur: il est obligé de dévier le ballon du bout des doigts, il ne peut pas le boxer, et manque de chance, le ballon revient dans les pieds de Klose, oublié par les 2 défenseurs centraux qui avaient anticipé au 1er poteaux.
Posté : 27.03.2008 15:34
par ssee
Superbe prestation allemand, plein de réalisme, de tactique et de solidité ! Voilà les ingrédients qu'il faudra à la Suisse pour essayer d'au moins se sortir de son groupe.... Au vue des résultats des concurrents, ca devait être possible...
52 ans d'invincibilités préservés pour les allemands contre les Suisses, ça en jette quand même ! Sinon, une chose est sûr, l'Allemagne jouera l'Euro à domicile !!

Posté : 27.03.2008 15:46
par Baro
ssee a écrit : Sinon, une chose est sûr, l'Allemagne jouera l'Euro à domicile !!

Ben moi au contraire j'ai été un peu déçu de la colonie allemande présente... Bon à leur décharge, ça restait un match amical contre une petite équipe aux frontières communes (un peu comme un Liechtenstein-Suisse en exagérant un peu, quoique...).Sinon énorme perf vocale! Y a pas à dire, les chants des supporters de la Mannschaft, ça chie! Notamment un chant reprenant la mélodie de Mexico '94 des Böhse Onkelz à me foutre les frissons tant c'était bon!
L'Allemagne est vraiment l'équipe favorite de cet Euro et ce n'est pas pour me déplaire!

Posté : 27.03.2008 23:36
par tourbillon1
c'est marrant tout le monde voyait gros comme une maison la Suisse, mais on s'est peut etre trompé de pays co-organisateur pouvant peut etre joué le titre. vous avez vu l'autriche ce soir? bluffant...

Posté : 28.03.2008 01:24
par blacknight
Source : le matin.ch
Christian Constantin: «A Sion, Kuhn serait déjà viré»
Le patron de Tourbillon dissèque la mauvaise série de l'équipe nationale. Kuhn est-il toujours l'homme de la situation? La baffe de mercredi a fragilisé la position du coach national. Pour le bouillant président du FC Sion, la solution serait toute trouvée
Christian Constantin a suivi mercredi la débandade de la Suisse, fessée 0-4 par l'Allemagne. Sous le choc, il en était encore tout retourné hier. «On n'est pas prêt pour l'Euro, c'est une évidence criante. La Suisse souffre d'une direction cocktail: les petits-fours et les canapés au caviar sont bien rangés. Mais c'est l'équipe qui devrait être bien disposée sur la pelouse. Or qu'a-t-on vu? Rien. Faute de fil conducteur, on a tout brassé. Pour mettre Barnetta en No 10 et aligner Gelson Fernandes extérieur gauche, il faut avoir perdu la tête...»
Sévères, les propos du président du FC Sion n'en reflètent pas moins la réalité. A Bâle, la Suisse de Kuhn a concédé sa quatrième défaite consécutive, en n'ayant inscrit de surcroît qu'un seul but en 360 minutes de jeu. Dans un club, l'entraîneur serait forcément en danger. Et là? A 72 jours du match d'ouverture, ne conviendrait-il pas de provoquer un choc pour sauver ce qui peut l'être encore? «En songeant au moyen terme au lieu de gérer le présent, répond Constantin, les dirigeants de l'ASF ont commis une grossière erreur tactique. Au lieu d'engager Hitzfeld, ils auraient mieux fait de s'occuper de leur entraîneur...»
Et lui, le plus grand coupeur de tête(s) du pays, qu'aurait-il fait? Oui, comment CC aurait-il agi envers KK? «J'aurais déjà eu beaucoup de peine à perdre contre le Japon ou les Etats-Unis sans réagir. Donc je changerais. A Sion, Köbi Kuhn serait déjà viré depuis longtemps. (...) Contre qui n'a-t-on pas perdu? Il n'y a qu'à Morgarten que l'on a battu les Autrichiens avec trois cailloux. Aujourd'hui, l'équipe nationale ne peut vivre que par énergie. Pour cela, il faut la booster. Mais Kuhn n'a pas ça dans sa personnalité.»
Pour notre interlocuteur, Kuhn n'est pas le seul responsable de ces échecs à répétition. «On a créé une pseudo-structure en engageant une armée d'experts. Le seul et unique résultat, c'est que les responsabilités ont été diluées. Comment prêcher la bonne parole quand il y a 30 000 avis différents?»
Quelles solutions?
La position du sélectionneur n'étant officiellement pas remise en question pour des motifs également économiques (liés aux importants contrats de sponsoring), le boss de Tourbillon suggère néanmoins deux pistes. «Un, on peut encore sauver l'Euro en nommant un homme fort au-dessus des techniciens. Cet homme-là aurait pour mission de condamner Kuhn et Pont à régler le problème technique. Afin d'aller droit au lieu de slalomer. Deux, je ferais en sorte de trouver des sponsors et des fonds privés pour offrir une extra-prime au groupe, une prime qui devrait rester en dehors de la fédération.»
Après cette gifle monumentale, voilà où l'on en est. «Il faut avoir la culture de la gagne. Dès que la défaite entre dans la maison, c'est déjà foutu.» L'homme est bien placé pour savoir de quoi il parle.
Posté : 28.03.2008 01:50
par Arpentu
Il est bien rigolo le CC dans ses critiques. A l'entendre, il saurait quoi faire à la place de la fédération pour monter une équipe compétitive à l'euro... Pourtant, l'équipe sur laquelle il a actuellement le pouvoir et pour laquelle il fait la pluie et le beau temps sans contraintes d'autres personnes est loin de briller déjà seulement au niveau suisse. Et il n'y avait pas besoin de le dire, personne n'est dupe, tout le monde sait bien que Kuhn n'aurait pas fait 2 mois si CC tenait son destin d'entraîneur de la Nati entre ses mains.
C'est sûr que CC est du pain béni pour tout journaliste sportif; en l'interrogeant, tu es sûr d'avoir un article (à défaut parfois d'être intéressant) faisant réagir de par la personnalité et les déclarations du bonhomme. Bientôt il sera interrogé pour d'autres sports aussi, genre le tennis ou le hockey, histoire d'avoir un article à publier.
Posté : 28.03.2008 08:44
par nufc
Fallait-il se séparer de Köbi Kuhn?
FOOTBALL. Au lendemain de la débâcle face à l'Allemagne, les questions fâcheuses fusent. L'une d'elles concerne directement le travail du coach zurichois à la tête de l'équipe de Suisse.
Simon Meier,Vendredi 28 mars 2008
L'équipe de Suisse, lorsqu'elle croise le chemin de l'Allemagne, s'en sort rarement avec le sourire. Mais cette fois-ci, au lendemain de la baffe du Parc Saint-Jacques (0-4), la soupe à la grimace s'avère particulièrement grumeleuse. A deux gros mois du match d'ouverture de «son» Euro face à la République tchèque, la Nati, sans démériter au niveau de l'engagement physique, a sombré sur le plan tactique. Du coup, les regards, interrogateurs pour ne pas dire inquiets, se tournent vers le sélectionneur Köbi Kuhn.
Comment sortir de la spirale négative? «Il n'y a qu'une seule recette, et elle est simple: il faut gagner le prochain match, car c'est toujours le plus important», a répondu le Zurichois mercredi soir, sans parvenir à cacher son désappointement. Lassitude due à la pression croissante, sentiment d'impuissance lié à l'ampleur de la tâche? Ralph Zloczower, président de l'Association suisse de football (ASF): «Nous sommes naturellement très déçus du jeu présenté et du résultat obtenu, mais cela ne nous inquiète pas. Je suis persuadé que le coach, qui dispose maintenant du temps nécessaire pour analyser les choses, va tirer ses conclusions comme il le fait depuis sept ans.»
Analyser, faire des expériences et en tirer des conclusions: tel était déjà le programme à l'issue du Mondial 2006. De là à dresser un constat d'échec vingt mois plus tard... Un an pile après qu'un groupe de travail a été mis sur pied afin d'épauler le sélectionneur, au sortir d'un camp calamiteux en Floride, le schmilblick n'a guère avancé. «On peut avoir cette impression, ce n'est pas tout à fait faux», admet Ralph Zloczower, tout en assurant qu'un éventuel licenciement de Köbi Kuhn ne fait pas débat dans les hautes sphères.
«Virer Kuhn, ce n'est plus possible», estime même Christian Constantin, président du FC Sion et pourtant orfèvre en la matière. «Le dernier truc, c'est essayer de recréer une unité, un esprit commando. L'ennui, c'est que les dirigeants de l'ASF sont plus enclins à aligner les petits-fours qu'à aller au cœur des problèmes.»
Ce cœur du problème, quel est-il? Michel Pont, adjoint du sélectionneur, évoque un déficit d'expérience: «Avec les blessures qui ont frappé le groupe, des joueurs qui devaient constituer des solutions de rechange sont aujourd'hui des titulaires avec tout le pays sur les épaules.»
Edmond Isoz n'épouse pas l'argumentaire: «Si on excepte Alexander Frei, qui vit une période délicate à Dortmund, dix des onze joueurs alignés mercredi sont titulaires dans de très bons clubs européens», note le directeur de la Swiss Football League. «Ce sont des éléments compétitifs. Or, on a eu l'impression qu'il y avait un monde d'écart entre la Suisse et l'Allemagne.»
Köbi Kuhn, auteur d'un parcours sans faute durant les cinq premières années de son mandat, semble avoir été abandonné par sa bonne étoile depuis la séance de tirs au but perdue face à l'Ukraine lors de la dernière Coupe du monde. Au printemps 2007, déjà, la fronde menaçait: «Kuhn a évincé Johann Vogel (ndlr: capitaine de l'équipe) parce qu'il s'apprêtait à déclarer au Blick qu'il n'était plus l'homme de la situation. C'était sa tête ou la sienne», explique une source très proche du dossier. «Vogel participait activement à la composition de l'équipe et faisait office de patron sur le terrain. Forcément, cela ne plaisait pas à tout le monde.»
Bref, sous ses airs de grande famille soudée, l'équipe de Suisse vient de traverser une année agitée. A force de ne pas affronter la vérité en face, elle vous revient en pleine figure. Aurait-il fallu prendre plus tôt des mesures radicales envers Köbi Kuhn? «Si le sélectionneur avait été Romand, il était mort», estime un dirigeant sous le couvert de l'anonymat. «Tout le monde était conscient qu'il y avait un gros problème de fonctionnement, mais comme la plupart des responsables de l'ASF vivent aussi le dernier grand rendez-vous de leur carrière, ils n'ont pas osé prendre le risque de tout changer.»
La même voix n'y va pas par quatre chemins pour qualifier l'œuvre du sélectionneur à la tête de la Nati: «Köbi sent remarquablement bien le football et c'est pour cela que tout a si bien marché pendant des années. Mais après le Mondial, alors qu'il n'a de toute façon jamais été un grand travailleur, il s'est mis à penser davantage à ses contrats publicitaires qu'à la bonne marche de l'équipe. Quand on veut réussir un Euro, l'instinct ne suffit pas. Il faut se donner les armes en bossant d'arrache-pied. Lui, durant les douze mois qui ont suivi le Mondial, n'a rendu aucune visite aux joueurs qui évoluent à l'étranger. Et quand on lui rend un rapport qui dépasse une demi-page, il ne le lit pas. Köbi Kuhn est un amateur qui pourrait entraîner des vétérans.»
Le jugement paraît très sévère envers celui qui fut élu «Suisse de l'année 2006». Mais l'absence de plan tactique constatée face à l'Allemagne aurait tendance à accréditer la thèse. De même que cet épisode remontant à mardi en conférence de presse: interrogé sur l'identité des gens chargés de superviser les adversaires de la Suisse à l'Euro, le sélectionneur s'est vu contraint d'admettre son ignorance. Un détail? Oui, de ceux qui ne rassurent pas.
Interrogé mercredi quant à une éventuelle prise de fonction accélérée, Ottmar Hitzfeld, successeur désigné de Kuhn au 1er juillet prochain, éclate de rire: «Il n'en est pas question! Köbi effectue un travail sensationnel depuis sept ans. Comme l'Allemagne avant le Mondial 2006, la Suisse souffre de ne disputer que des matches amicaux. Mais les énergies se libéreront au bon moment.»
[Le Temps 2008]
Posté : 28.03.2008 11:55
par toko
blacknight a écrit :Source : le matin.ch
Juste une question: comment un journaliste peut-il encore aller demander son avis au plus ridicule "dirigeant" de football de Suisse de tous les temps??? Lauriane Gill était indisponible????
Quant au fait que CC se pose en donneur de leçon, ça n'étonnera personne (bien placé comme il l'est), il l'avait déjà fait avec le FCB en expliquant qu'avec lui, Bâle aurait gagné l'UEFA (a peu de chose près).
Malheureusement, en certaines occasions, le ridicule ne tue pas...
Posté : 28.03.2008 12:20
par jeje-fcsion
N'en déplaise à certain je trouve que Constantin n'a de loin pas tout faux dans ce qu'il dit dans la matin. De très loin pas tout faux ....
Posté : 28.03.2008 13:17
par Monsieur Belette
toko a écrit :Lauriane Gill était indisponible????
Tu voulais bel et bien parler de Laurie Ann Gill ?

Posté : 28.03.2008 20:34
par Mystik
jeje-fcsion a écrit :N'en déplaise à certain je trouve que Constantin n'a de loin pas tout faux dans ce qu'il dit dans la matin. De très loin pas tout faux ....
Mais on ne gère pas une équipe nationale comme un club.
Durant la période juillet 2006-jusqu'à aujourd'hui, les entraineurs qui ont été à la barre du FC Sion :
Clausen
Schällibaum
Gabet
Bigon
Rössli-Jaccobacci
Bigon
Soit 6 changements!
Vous imaginez l'équipe de suisse changer 6 fois d'entraineur en 1.75 ans???
Posté : 15.04.2008 09:40
par faramir
Gelson Fernandes: «Le 7 juin,on sera là...»
La méforme de la majorité de nos mercenaires a de quoi inquiéter dans la perspective de l'Euro. Gelson Fernandes a joué et gagné ce week-end. Il fait - presque - figure d'exception
Généralement battus, condamnés au banc, blessés ou tout simplement pas convoqués, les Suisses n'ont pas franchement brillé ce week-end sur les pelouses européennes. Voilà qui est plutôt inquiétant alors même que l'Euro se rapproche à grands pas. Dans cette morosité ambiante, Gelson Fernandes fait figure de denrée rare: non seulement il a joué mais Manchester City, son club, l'a emporté 2-1 sur la pelouse de Sunderland.
Gelson, un Suisse qui gagne en étant qui plus est titulaire, c'est plutôt rare...
Ah bon, cela n'a pas trop bien marché pour les autres? Nous, on avait besoin de cette victoire pour se relancer dans la course à l'Europe. Ça a été une longue bataille. A 4 matches de la fin, on espère toujours décrocher un ticket UEFA (n.d.l.r.: Manchester City, actuellement 8e, doit pour cela terminer 6e).
A considérer ce week-end noir, n'y a-t-il pas lieu de s'inquiéter de la forme globale des internationaux helvétiques dans l'optique de l'Euro?
Chacun est conscient de l'importance de l'Euro pour ne pas passer au travers d'un tel événement. L'euphorie va revenir, la forme aussi. Le moment venu, toute la Suisse sera derrière nous.
Et vous, les joueurs, serez-vous là?
On fera tout pour essayer de l'être. Jusqu'à présent, la Suisse n'a pas montré ce qu'elle vaut, compte tenu de son potentiel. On ne se ratera pas, vous verrez. Le 7 juin, on sera là.
Les figurines Panini déferlent sur la Suisse, et vous avez été sélectionné...
Cela me fait vraiment bizarre de me retrouver en photo dans l'album Panini; moi qui ai pendant longtemps fait les collections... Je me souviens très bien de celle de 1994, avant les Etats-Unis. J'échangeais Knup contre Chappi, Bregy contre Sutter. Et, maintenant, c'est moi que les enfants se refilent et transfèrent de main en main!
Entre mercenaires helvétiques, on s'appelle, on se tient au courant de ce que les copains ont fait?
On s'appelle amicalement, notamment avec Philippe (Senderos) et Johann (Djourou). On parle de tout, mais pas forcément de foot! Ce qui nous unit va au-delà d'un ballon...
Un bilan suisse inquiétant
Ceux qui ont joué et gagné (5 joueurs): Lichtsteiner (Lille), Barnetta (Bayer), Schwegler (Bayer), Gelson Fernandes (Manchester City), NKufo (Twente).
Ceux qui ont joué et perdu (9): Grichting (Auxerre), Gygax (Metz), Frei (Dortmund), Degen (Dortmund), Spycher (Francfort), Eggimann (Karlsruhe), Magnin (Stuttgart), Inler (Udinese), Vogel (Blackburn).
Ceux qui sont restés sur le banc sans jouer (4): Ziegler (Sampdoria), Djourou (Arsenal), Celestini (Getafe), Vonlanthen (Salzbourg).
Ceux qui n'ont pas joué parce que blessés (4): Behrami (Lazio), von Bergen (Hertha), Müller (Lyon), Margairaz (Osasuna).
Ceux qui n'ont pas été convoqués (6): Senderos (Arsenal), Dzemaili (Bolton), Esteban (Rennes), Henchoz (Blackburn), Berner (Blackburn), Coltorti (Santander, malade).
Le Matin