HÉROÏQUES !
L’ETG FC a obtenu une exceptionnelle victoire en s’imposant 2-1 au Grand Stade de Lille. Même si les Nordistes ont dominé la rencontre, le courage de tous, les parades de Laquait et une réussite qui a tant fui les Roses cette saison ont permis aux Roses de signer cette retentissante victoire. Grâce à ce succès, l’ETG FC remonte à la 15e place du classement et compte deux points d’avance sur la zone rouge ! A noter tout de même la grave blessure de Sidney Govou, touché à la rotule et vraisemblablement out pour la fin de saison.
Au Grand Stade, Lille – ETG FC : 1-2
Temps frais, pelouse en bon état
Buts : Kalou (7e) pour Lille ; Khlifa (30e) et Kalou (csc, 67e)pour l’ETG FC
Les statistiques le montraient bien : avec cinq victoires consécutives et treize but marqués lors de ces rencontres, c’est une équipe en pleine confiance qu’allait affrontait l’ETG FC. Et pour ce genre d’équipe, il ne faut pas 300 occasions pour débloquer le compteur. La première fut la bonne pour le Losc grâce à Sidibé qui jaillissait dans les pieds de Rabiu, avant d’accélerer et de centrer en retrait pour Kalou. L’enchaînement contrôle-tir en pivot de l’attaquant faisait mouche (7e), déjà.
Il fallait une bonne vingtaine de minutes aux haut-savoyards pour rentrer dans le match et refaire surface. Après des premières situations mal négociées, ils s’offraient une grosse opportunité par Barbosa et Khlifa. Servi seul aux six mètres, le premier manquait le ballon, que le second reprenait d’une demi-volée. Elana repoussait avec peine le danger (23e). Le jeu s’accélérait de part et d’autre et la doublette Khlifa-Barbosa allait rapidement refaire parler d’elle. Suite à un magnifique une-deux, l’attaquant tunisien se présentait seul devant Elana et ne manquait pas la cible d’un plat du pied bien ajusté (30e). Une égalisation qui fait du bien, car juste avant Payet avait trouvé Laquait et son poteau d’un tir excentré et failli donner un avantage conséquent aux siens (29e) ! Le dernier quart voyait les Dogues se rebiffer mais ni Martin, d’une frappe déviée juste à côté (31e), ni les accélérations de Payet ou Rodelin ne trompaient trop gravement la vigilance des Roses.
Laquait et Kalou, hommes du match
Les Roses étaient cependant à deux doigts de faire sanctionné dès le retour des vestiaires. Dans la surface, Payet obligeait Laquait à une parade de classe mondiale (46e). Le gardien haut-savoyard ne s’arrêtait pas là et mettait en échec Kalou, qui venait se présenter quasi seul devant lui après avoir dribblé Wass (49e). Les vagues rouge et blanche déferlaient à vive allure mais un pied, un tacle ou l’imprécision des Dogues permettaient aux Roses de s’en sortir sain et sauf, à l’image d’une tête de Basa de peu au-dessus (59e).
A l’heure de jeu, les Roses parvenaient enfin à desserrer l’étau et à empiéter dans le camp nordiste. Et c’est sur un corner obtenu vaillament par Sagbo, tout juste entré en jeu, que la malheureux Kalou déviait une tête de Koné et inscrivait par la même occasion le second but haut-savoyard (67e). Premier occasion du second acte et nouveau but.
Kalou, vraiment intenable offensivement avait cependant l’occasion de se racheter après avoir obtenu un penalty, après une légère faute de… Koné. Mais il tirait au-dessus (72e) !
Un peu à l’image de son match, le LOSC mettait ensuite une grosse pression devant le but haut-savoyard mais se montrait trop brouillon pour tromper la défense des Roses. La victoire qui se profilait allait être malheureusement ternie par la grave blessure de Sidney Govou, touché à la rotule suite à un choc avec Lucas Digne. Longtemps arrêté, l’arbitre laissa s’écouler sept minutes d’arrêt de jeu avant de libérer les Roses !
Evian - Thonon - Gaillard / ETGFC
Re: Evian - Thonon - Gaillard / ETGFC
selon CC
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
Re: Evian - Thonon - Gaillard / ETGFC
Pascal Dupraz (entraîneur d'Evian-TG) :
«Il y a à la fois des regrets de ne pas avoir pu gagner ce match, mais il y a également beaucoup d'espoirs par rapport à ce que j'ai vu ce soir. Ce fut un match de bonne facture. Je suis très satisfait du contenu, un peu moins du résultat. Il n'y a pas besoin d'être professeur de football pour craindre que l'équipe d'en face revienne au score quand on rate un tel nombre d'occasions. A la pause, le match aurait dû être plié. Il faut que nos joueurs apprennent qu'il ne faut pas gâcher autant d'occasions de but, sinon on le regrette, et c'est le cas ce soir. On savait que jouer dans le dos de la défense mettrait Sochaux en difficulté. Jusqu'à l'occasion manquée de Kévin Bérigaud en début de seconde période, c'était un match accompli. On a perdu deux points, mais on va continuer comme ceci, avec cette même volonté et ce même état d'esprit. Je suis satisfait de notre défense centrale, elle respire la puissance et l'aisance technique. Mohamed Rabiu est un joueur sensationnel, qui a une activité débordante sur le terrain. S'il doit partir, je le pleurerais, mais je serais également satisfait, car cela montrera qu'il a énormément progressé dans notre club. Quand vous perdez Sagbo, le fantôme Khlifa et Rabiu, vous vous accrochez et vous essayez de trouver un bon coup pour les remplacer. On a fait venir Sougou, mais il faut qu'on recrute encore, c'est primordial.»
«Il y a à la fois des regrets de ne pas avoir pu gagner ce match, mais il y a également beaucoup d'espoirs par rapport à ce que j'ai vu ce soir. Ce fut un match de bonne facture. Je suis très satisfait du contenu, un peu moins du résultat. Il n'y a pas besoin d'être professeur de football pour craindre que l'équipe d'en face revienne au score quand on rate un tel nombre d'occasions. A la pause, le match aurait dû être plié. Il faut que nos joueurs apprennent qu'il ne faut pas gâcher autant d'occasions de but, sinon on le regrette, et c'est le cas ce soir. On savait que jouer dans le dos de la défense mettrait Sochaux en difficulté. Jusqu'à l'occasion manquée de Kévin Bérigaud en début de seconde période, c'était un match accompli. On a perdu deux points, mais on va continuer comme ceci, avec cette même volonté et ce même état d'esprit. Je suis satisfait de notre défense centrale, elle respire la puissance et l'aisance technique. Mohamed Rabiu est un joueur sensationnel, qui a une activité débordante sur le terrain. S'il doit partir, je le pleurerais, mais je serais également satisfait, car cela montrera qu'il a énormément progressé dans notre club. Quand vous perdez Sagbo, le fantôme Khlifa et Rabiu, vous vous accrochez et vous essayez de trouver un bon coup pour les remplacer. On a fait venir Sougou, mais il faut qu'on recrute encore, c'est primordial.»
selon CC
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
Re: Evian - Thonon - Gaillard / ETGFC
Grâce à un doublé signé Bérigaud, l’ETG FC a obtenu sa première victoire en championnat en dominant Lyon, 2-1. Les Haut-Savoyards ont mené rapidement 2-0, mais la réduction du score précoce des Lyonnais en début de seconde période les a obligé à défendre vaillamment cet avantage, jusqu’au coup de sifflet final libérateur.
selon CC
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
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Re: Evian - Thonon - Gaillard / ETGFC
Le destin d'Evian Thonon Gaillard se joue cette semaine
Une grosse partie de l’actionnariat du club d’ETG est à vendre. Qui la reprendra? Réponse d’ici à jeudi.
Gros suspense à la tête d’Evian Thonon Gaillard (ETG). Les conflits internes qui minent le club de football de France voisine depuis deux ans devraient connaître leur dénouement cette semaine. Deux scénarios se dessinent: soit un grand sponsor rejoint le capital de la holding de tête, la Haute-Savoie Football Développement (HSFD), et renfloue ses caisses, étape indispensable pour régater au meilleur niveau. Soit l’actionnaire clé, Esfandiar Bakhtiar, obtient la majorité, avec le risque de faire fuir d’importants mécènes qui considèrent qu’il n’a rien fait pour développer le club depuis son arrivée en 2009. Une telle désertion aboutira inéluctablement à la relégation.
L’avenir du club sera fixé le 26 mars, date à laquelle prend fin un droit de préemption détenu par la HSFD sur le rachat de 35% de son capital. Ces parts ont été mises à la vente l’an dernier par leurs détenteurs, un groupe de 34 personnalités – parmi lesquelles Zinedine Zidane, Michel Denisot et de grands avocats – surnommé «les Parisiens». Tous souhaitent se retirer car ils estiment que la gestion du club est calamiteuse.
Premier scénario: le renflouement
Un richissime homme d’affaires de la région, Yves Bontaz, s’est proposé de racheter ces actions au prix fort. Le Haut-Savoyard, dont l’entreprise de décolletage représente aujourd’hui le principal sponsor de l’ETG, dit vouloir débourser encore davantage s’il devient administrateur.
La HSFD, et en particulier l’Irano-Genevois Esfandiar Bakhtiar (42% de parts) et l’entrepreneur haut-savoyard Richard Tumbach (16%), a pourtant refusé son dossier, évoquant un conflit d’intérêts. Un sponsor, à ses yeux, ne peut pas être actionnaire. La loi les autorise à tout bloquer, à condition de racheter la totalité des 35%. Mandaté, un expert de renom a jugé que ces parts valaient 1,8 million d’euros. La HSFD a un mois pour exercer son droit de préemption, selon un tribunal. Soit jusqu’à ce jeudi 26 mars. Passé cette date, les 35% reviennent à Yves Bontaz.
Il reste trois jours. Vendredi soir, le représentant des «Parisiens», confiait n’avoir toujours rien reçu de la HSFD sinon un message comme quoi il fallait qu’il leur consacre un peu de temps en début de semaine. La holding a-t-elle l’argent? Va-t-elle racheter les 35%? Le représentant des «Parisiens» n’en savait pas plus. Quant à Monsieur Bakthiar, il était injoignable.
Ce silence alimente les rumeurs. Certains disent que la holding a réuni la somme nécessaire. Les deux principaux actionnaires n’avaient pourtant jusqu’à présent pas investi plus de 580 000 euros pour obtenir 58% de la HSFD, en 2009, quand le club végétait en ligue amateur (lire ci-contre).
Un meeting secret, qui s’est tenu le 11 mars chez Yves Bontaz, a réuni des actionnaires historiques, souvent des personnalités jadis rivales. L’ex-président Patrick Trotignon, évincé du club en décembre 2013, y a côtoyé Jo Dupraz, une forte personnalité réputée proche de Bakhtiar. De cette réunion est sorti un communiqué public: ces actionnaires historiques affichent leur soutien à Yves Bontaz et demandent le retrait de Messieurs Bakhtiar et Tumbach. «C’est symbolique, confie l’un deux, on ne représente que 10% du club.»
Deuxième scénario: l'opération
D’autres évoquent une opération plus savamment calculée. Selon une source, la HSFD va reprendre les 35% du club mis en vente; 9% reviendraient à Esfandiar Bakhtiar (qui aura de fait 51% des parts), les 26% restants sont destinés à être revendus. Parmi les repreneurs intéressés figure le groupe Sword, qui veut mettre 100 000 euros pour acquérir 2% et dont le patron Jacques Mottard figure pourtant parmi les actionnaires parisiens. Et Lionel Baud? Ce Franco-Suisse est le patron d’une importante entreprise de décolletage en France voisine, Baud Industrie, qui possède une usine à Meyrin. Contacté, ce dernier était injoignable (TDG)
(TDG, Créé: 22.03.2015, 20h29)
L’incroyable histoire de l’ETG
La récente histoire du club Evian Thonon Gaillard (ETG) est inédite. L’équipe, qui joue en Ligue 1 depuis deux saisons, évoluait encore en ligue amateur en France en 2008, date de l’arrivée d’un nouveau président, Patrick Trotignon. L’ancien homme fort du Servette de Genève convainc le groupe Danone d’investir dans le club et attire de nouveaux actionnaires, dont Esfandiar Bakhtiar. Danone permet au club de construire un centre de formation à Blonay, à Publier, pour former la relève.
Cette structure et d’excellents résultats sur les pelouses permettent au club de grimper en National en 2009, puis dans la foulée en Ligue 2 et en Ligue 1 en 2012-2013, saison dans laquelle l’équipe arrive même en finale de la Coupe de France. Cette ascension météorique a-t-elle donné le tournis à certains dirigeants? Patrick Trotignon est en tout cas évincé en décembre 2013 pour une raison mystérieuse. Ce qui ne plaît pas à Danone et plusieurs autres sponsors, qui lâchent l’équipe quelques semaines plus tard.
Le principal mécène actuel, Bontaz Centre, menace à son tour de se retirer si son patron n’accède pas au capital pour reprendre le club en main. L’ETG pourrait donc bien, faute d’argent, quitter l’élite du ballon rond en France. Son équipe se trouve actuellement à la 17e place du championnat, à quelques points de la relégation.
Une grosse partie de l’actionnariat du club d’ETG est à vendre. Qui la reprendra? Réponse d’ici à jeudi.
Gros suspense à la tête d’Evian Thonon Gaillard (ETG). Les conflits internes qui minent le club de football de France voisine depuis deux ans devraient connaître leur dénouement cette semaine. Deux scénarios se dessinent: soit un grand sponsor rejoint le capital de la holding de tête, la Haute-Savoie Football Développement (HSFD), et renfloue ses caisses, étape indispensable pour régater au meilleur niveau. Soit l’actionnaire clé, Esfandiar Bakhtiar, obtient la majorité, avec le risque de faire fuir d’importants mécènes qui considèrent qu’il n’a rien fait pour développer le club depuis son arrivée en 2009. Une telle désertion aboutira inéluctablement à la relégation.
L’avenir du club sera fixé le 26 mars, date à laquelle prend fin un droit de préemption détenu par la HSFD sur le rachat de 35% de son capital. Ces parts ont été mises à la vente l’an dernier par leurs détenteurs, un groupe de 34 personnalités – parmi lesquelles Zinedine Zidane, Michel Denisot et de grands avocats – surnommé «les Parisiens». Tous souhaitent se retirer car ils estiment que la gestion du club est calamiteuse.
Premier scénario: le renflouement
Un richissime homme d’affaires de la région, Yves Bontaz, s’est proposé de racheter ces actions au prix fort. Le Haut-Savoyard, dont l’entreprise de décolletage représente aujourd’hui le principal sponsor de l’ETG, dit vouloir débourser encore davantage s’il devient administrateur.
La HSFD, et en particulier l’Irano-Genevois Esfandiar Bakhtiar (42% de parts) et l’entrepreneur haut-savoyard Richard Tumbach (16%), a pourtant refusé son dossier, évoquant un conflit d’intérêts. Un sponsor, à ses yeux, ne peut pas être actionnaire. La loi les autorise à tout bloquer, à condition de racheter la totalité des 35%. Mandaté, un expert de renom a jugé que ces parts valaient 1,8 million d’euros. La HSFD a un mois pour exercer son droit de préemption, selon un tribunal. Soit jusqu’à ce jeudi 26 mars. Passé cette date, les 35% reviennent à Yves Bontaz.
Il reste trois jours. Vendredi soir, le représentant des «Parisiens», confiait n’avoir toujours rien reçu de la HSFD sinon un message comme quoi il fallait qu’il leur consacre un peu de temps en début de semaine. La holding a-t-elle l’argent? Va-t-elle racheter les 35%? Le représentant des «Parisiens» n’en savait pas plus. Quant à Monsieur Bakthiar, il était injoignable.
Ce silence alimente les rumeurs. Certains disent que la holding a réuni la somme nécessaire. Les deux principaux actionnaires n’avaient pourtant jusqu’à présent pas investi plus de 580 000 euros pour obtenir 58% de la HSFD, en 2009, quand le club végétait en ligue amateur (lire ci-contre).
Un meeting secret, qui s’est tenu le 11 mars chez Yves Bontaz, a réuni des actionnaires historiques, souvent des personnalités jadis rivales. L’ex-président Patrick Trotignon, évincé du club en décembre 2013, y a côtoyé Jo Dupraz, une forte personnalité réputée proche de Bakhtiar. De cette réunion est sorti un communiqué public: ces actionnaires historiques affichent leur soutien à Yves Bontaz et demandent le retrait de Messieurs Bakhtiar et Tumbach. «C’est symbolique, confie l’un deux, on ne représente que 10% du club.»
Deuxième scénario: l'opération
D’autres évoquent une opération plus savamment calculée. Selon une source, la HSFD va reprendre les 35% du club mis en vente; 9% reviendraient à Esfandiar Bakhtiar (qui aura de fait 51% des parts), les 26% restants sont destinés à être revendus. Parmi les repreneurs intéressés figure le groupe Sword, qui veut mettre 100 000 euros pour acquérir 2% et dont le patron Jacques Mottard figure pourtant parmi les actionnaires parisiens. Et Lionel Baud? Ce Franco-Suisse est le patron d’une importante entreprise de décolletage en France voisine, Baud Industrie, qui possède une usine à Meyrin. Contacté, ce dernier était injoignable (TDG)
(TDG, Créé: 22.03.2015, 20h29)
L’incroyable histoire de l’ETG
La récente histoire du club Evian Thonon Gaillard (ETG) est inédite. L’équipe, qui joue en Ligue 1 depuis deux saisons, évoluait encore en ligue amateur en France en 2008, date de l’arrivée d’un nouveau président, Patrick Trotignon. L’ancien homme fort du Servette de Genève convainc le groupe Danone d’investir dans le club et attire de nouveaux actionnaires, dont Esfandiar Bakhtiar. Danone permet au club de construire un centre de formation à Blonay, à Publier, pour former la relève.
Cette structure et d’excellents résultats sur les pelouses permettent au club de grimper en National en 2009, puis dans la foulée en Ligue 2 et en Ligue 1 en 2012-2013, saison dans laquelle l’équipe arrive même en finale de la Coupe de France. Cette ascension météorique a-t-elle donné le tournis à certains dirigeants? Patrick Trotignon est en tout cas évincé en décembre 2013 pour une raison mystérieuse. Ce qui ne plaît pas à Danone et plusieurs autres sponsors, qui lâchent l’équipe quelques semaines plus tard.
Le principal mécène actuel, Bontaz Centre, menace à son tour de se retirer si son patron n’accède pas au capital pour reprendre le club en main. L’ETG pourrait donc bien, faute d’argent, quitter l’élite du ballon rond en France. Son équipe se trouve actuellement à la 17e place du championnat, à quelques points de la relégation.
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
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Re: Evian - Thonon - Gaillard / ETGFC
Evian Thonon Gaillard change de mains
La holding qui chapeaute le club a racheté 35% de ses parts, une décision qui devrait pousser le principal sponsor du club, Bontaz Centre, à le quitter.
Entre Zinedine Zidane, Bixente Lizarazu, Michel Denisot et Evian Thonon Gaillard, c'est désormais fini. Ces stars, qui font partie d'un groupe de 34 actionnaires cherchant à vendre depuis un an les 35% des parts de la Haute-Savoie Football Développement (HSFD) - la holding qui contrôle le club - ont trouvé un repreneur. Leur mandataire a reçu en début d'après-midi à Lyon un chèque de 1'844'780 euros émis par la banque Société Générale, a appris la Tribune de Genève. Les autres principaux actionnaires de la HSFD, parmi lesquels Esfandiar Bakhtiar (qui avait jusque-là 42% des parts) et Richard Tumbach (son président; 16%), ont repris ces actions.
Pour le club, cela n’annonce rien de bon. Yves Bontaz, patron du principal sponsor de l'ETG, par le biais de sa société Bontaz Centre, a déjà dit qu'il quitterait le navire s'il ne pouvait lui-même reprendre ces parts.
Sponsors insatisfaits
En moins de deux ans, le club devrait donc perdre son deuxième sponsor de poids. Le groupe Danone ayant annoncé son retrait il y a tout juste un an. La multinationale avait pourtant déboursé une vingtaine de millions d’euros dans l’aventure depuis 2005 et permis à la petite équipe, qui évoluait alors en ligue amateur, de fouler les pelouses du championnat de Ligue 1, le meilleur niveau dans l'Hexagone, la saison dernière.
Bontaz Centre a également injecté plusieurs millions dans le club. L'industriel s'était engagé à investir davantage, notamment pour acheter deux joueurs de gros calibre, atouts à ses yeux indispensables pour permettre à l'équipe de jouer en Ligue 1. Partira-t-il? Contacté, il était injoignable aujourd'hui.
Et le club pourra-t-il continuer de régater en Ligue 1? Malgré la victoire samedi face à Montpellier (1-0), beaucoup en doutent. L'équipe figure à la 16e place du classement qui en comprend vingt. Elle pourrait se maintenir cette année mais aura besoin de soutiens supplémentaire la saison prochaine, selon des observateurs.
Dans un communiqué vendredi dernier, onze actionnaires historiques du club avaient annoncé leur soutien unanime au dossier d’Yves Bontaz. Parmi ces actionnaires figurent Patrick Trotignon, ex-président du club et ancien homme fort du Servette de Genève, et Jo Dupraz, cofondateur de l’ETG. Les onze ont aussi demandé la départ de Richard Tumbach et d'Esfandiar Bakhtiar. Les deux administrateurs n'auraient, selon eux, rien fait pour développer le club depuis leur arrivée en 2009. Ce sont pourtant ces derniers qui ont remporté la partie.
Un résident genevois au sommet de l'ETG
Selon des sources proches du dossier, la transaction du jour devrait permettre à Esfandiar Bakhtiar de glaner encore 9% des parts. Le résident genevois devient donc l'actionnaire majoritaire de la holding, avec 51% du capital. Le reste pourrait être redistribué. Parmi les repreneurs intéressés figurent le groupe Sword qui veut mettre 100'000 euros pour acquérir 2% et Lionel Baud, un Franco-Suisse qui dirige Baud Industrie. Cette importante entreprise de décolletage savoyarde possède un centre de production à Meyrin. (TDG)
(Créé: 23.03.2015, 17h30)
La holding qui chapeaute le club a racheté 35% de ses parts, une décision qui devrait pousser le principal sponsor du club, Bontaz Centre, à le quitter.
Entre Zinedine Zidane, Bixente Lizarazu, Michel Denisot et Evian Thonon Gaillard, c'est désormais fini. Ces stars, qui font partie d'un groupe de 34 actionnaires cherchant à vendre depuis un an les 35% des parts de la Haute-Savoie Football Développement (HSFD) - la holding qui contrôle le club - ont trouvé un repreneur. Leur mandataire a reçu en début d'après-midi à Lyon un chèque de 1'844'780 euros émis par la banque Société Générale, a appris la Tribune de Genève. Les autres principaux actionnaires de la HSFD, parmi lesquels Esfandiar Bakhtiar (qui avait jusque-là 42% des parts) et Richard Tumbach (son président; 16%), ont repris ces actions.
Pour le club, cela n’annonce rien de bon. Yves Bontaz, patron du principal sponsor de l'ETG, par le biais de sa société Bontaz Centre, a déjà dit qu'il quitterait le navire s'il ne pouvait lui-même reprendre ces parts.
Sponsors insatisfaits
En moins de deux ans, le club devrait donc perdre son deuxième sponsor de poids. Le groupe Danone ayant annoncé son retrait il y a tout juste un an. La multinationale avait pourtant déboursé une vingtaine de millions d’euros dans l’aventure depuis 2005 et permis à la petite équipe, qui évoluait alors en ligue amateur, de fouler les pelouses du championnat de Ligue 1, le meilleur niveau dans l'Hexagone, la saison dernière.
Bontaz Centre a également injecté plusieurs millions dans le club. L'industriel s'était engagé à investir davantage, notamment pour acheter deux joueurs de gros calibre, atouts à ses yeux indispensables pour permettre à l'équipe de jouer en Ligue 1. Partira-t-il? Contacté, il était injoignable aujourd'hui.
Et le club pourra-t-il continuer de régater en Ligue 1? Malgré la victoire samedi face à Montpellier (1-0), beaucoup en doutent. L'équipe figure à la 16e place du classement qui en comprend vingt. Elle pourrait se maintenir cette année mais aura besoin de soutiens supplémentaire la saison prochaine, selon des observateurs.
Dans un communiqué vendredi dernier, onze actionnaires historiques du club avaient annoncé leur soutien unanime au dossier d’Yves Bontaz. Parmi ces actionnaires figurent Patrick Trotignon, ex-président du club et ancien homme fort du Servette de Genève, et Jo Dupraz, cofondateur de l’ETG. Les onze ont aussi demandé la départ de Richard Tumbach et d'Esfandiar Bakhtiar. Les deux administrateurs n'auraient, selon eux, rien fait pour développer le club depuis leur arrivée en 2009. Ce sont pourtant ces derniers qui ont remporté la partie.
Un résident genevois au sommet de l'ETG
Selon des sources proches du dossier, la transaction du jour devrait permettre à Esfandiar Bakhtiar de glaner encore 9% des parts. Le résident genevois devient donc l'actionnaire majoritaire de la holding, avec 51% du capital. Le reste pourrait être redistribué. Parmi les repreneurs intéressés figurent le groupe Sword qui veut mettre 100'000 euros pour acquérir 2% et Lionel Baud, un Franco-Suisse qui dirige Baud Industrie. Cette importante entreprise de décolletage savoyarde possède un centre de production à Meyrin. (TDG)
(Créé: 23.03.2015, 17h30)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein