La nouvelle vie de Monterrubio
Posté : 30.09.2008 20:25
Après la relégation du RC Lens, le club Artésien connaissait une véritable hémorragie. Parmi ses nombreux départs, celui de l’ancien Nantais, Olivier Monterrubio. Celui-ci explose littéralement en Suisse. Zoom sur son aventure helvétique.
Rédigé le 30/09/2008 à 12h06 par Fudal Johnny "Jouer l’Europe avec Sion"
Ancien international A’, grande révélation des Canaris et distributeur de caviar dans ses équipes, Olivier Monterrubio a laissé son empreinte partout où il est passé. Après Nantes, Rennes et Lens, le fabuleux gaucher fait son trou dans un championnat un peu plus modeste : le championnat Suisse. Après la relégation du Racing Club de Lens en L2, « Rubio » décidait de relever le défi helvétique en s’engageant avec le FC Sion. Interrogé à l’époque par France Football, le natif de Gaillac explique les raisons de son défi suisse. « Au départ, j’avais donné ma priorité à la Ligue 1, c’est vrai. Mais il faut être réaliste, je n’ai reçu aucune offre concrète en Ligue 1. Je ne voulais pas être dans l’incertitude. C’était trop risqué. La Suisse est un joli pays, que l’on connaît mal. Le Championnat est bon, le club aussi. Il a été champion deux fois, il sort d’une saison compliquée mais il y a une vraie volonté de retrouver les premières places au classement et de jouer l’Europe dans un an »
Une icône
Depuis quelques mois, Monterrubio fait trembler la vallée du Rhône et fait déchaîner les foules Sédunoises. Avec quatre buts en championnat, le néo petit suisse fait partie du Top10 des meilleurs buteurs du championnat. Pour sa première titularisation, il marque face aux Young Boys de Berne donnant alors le point du match nul aux siens après un score de parité 1-1. Pour sa troisième rencontre au FC Sion, Monterrubio marque son deuxième but mais ne peut pas empêcher la défaite de son équipe face au Grashopper de Zurich 3-1. Puis vint un véritable exploit. Face à l’Ogre du FC Bâle, Sion s’impose 2-0 et propulse Monterrubio au rang d’idole du peuple Sédunois. Une bonne flopée de rencontres plus tard, Monterrubio se retrouve avec un total de quatre buts pour un bon paquet de passes décisives. Son quatrième but est un véritable joyaux. Il réalise un somptueux lob de trente mètres face à Neuchâtel Xamax.
Monterrubio cartonne, le club ne suit pas
Un véritable artificier français est donc actuellement en train de survoler la Super League sur le plan personnel, mais au niveau collectif, c’est une autre histoire. Le FC Sion est actuellement sixième (sur dix) et semble souffrir d’une « Rubio-dépendance ». Pour preuve, sur le site officiel du club, la photo de l’ancien Canari prédominait la page d’accueil depuis son arrivée. Alors qu’il n’est en Suisse que depuis quelques mois, le Français a déjà marqué son club ainsi que son championnat. Même si une confirmation est rapidement attendue, la fin de carrière de Monterrubio se fera sûrement outre-Jura. Sa pâte gauche réjouit la majorité de ses supporters, mais pour garder un tel joueur, son club devra impérativement acquérir le droit de jouer l’Europe, principale motivation de l’intéressé. Un départ prochain vers les Titans Helvétiques seraient déjà à l’ordre du jour… Monterrubio aime les défis, la Suisse les cultive à foison.
Rédigé le 30/09/2008 à 12h06 par Fudal Johnny "Jouer l’Europe avec Sion"
Ancien international A’, grande révélation des Canaris et distributeur de caviar dans ses équipes, Olivier Monterrubio a laissé son empreinte partout où il est passé. Après Nantes, Rennes et Lens, le fabuleux gaucher fait son trou dans un championnat un peu plus modeste : le championnat Suisse. Après la relégation du Racing Club de Lens en L2, « Rubio » décidait de relever le défi helvétique en s’engageant avec le FC Sion. Interrogé à l’époque par France Football, le natif de Gaillac explique les raisons de son défi suisse. « Au départ, j’avais donné ma priorité à la Ligue 1, c’est vrai. Mais il faut être réaliste, je n’ai reçu aucune offre concrète en Ligue 1. Je ne voulais pas être dans l’incertitude. C’était trop risqué. La Suisse est un joli pays, que l’on connaît mal. Le Championnat est bon, le club aussi. Il a été champion deux fois, il sort d’une saison compliquée mais il y a une vraie volonté de retrouver les premières places au classement et de jouer l’Europe dans un an »
Une icône
Depuis quelques mois, Monterrubio fait trembler la vallée du Rhône et fait déchaîner les foules Sédunoises. Avec quatre buts en championnat, le néo petit suisse fait partie du Top10 des meilleurs buteurs du championnat. Pour sa première titularisation, il marque face aux Young Boys de Berne donnant alors le point du match nul aux siens après un score de parité 1-1. Pour sa troisième rencontre au FC Sion, Monterrubio marque son deuxième but mais ne peut pas empêcher la défaite de son équipe face au Grashopper de Zurich 3-1. Puis vint un véritable exploit. Face à l’Ogre du FC Bâle, Sion s’impose 2-0 et propulse Monterrubio au rang d’idole du peuple Sédunois. Une bonne flopée de rencontres plus tard, Monterrubio se retrouve avec un total de quatre buts pour un bon paquet de passes décisives. Son quatrième but est un véritable joyaux. Il réalise un somptueux lob de trente mètres face à Neuchâtel Xamax.
Monterrubio cartonne, le club ne suit pas
Un véritable artificier français est donc actuellement en train de survoler la Super League sur le plan personnel, mais au niveau collectif, c’est une autre histoire. Le FC Sion est actuellement sixième (sur dix) et semble souffrir d’une « Rubio-dépendance ». Pour preuve, sur le site officiel du club, la photo de l’ancien Canari prédominait la page d’accueil depuis son arrivée. Alors qu’il n’est en Suisse que depuis quelques mois, le Français a déjà marqué son club ainsi que son championnat. Même si une confirmation est rapidement attendue, la fin de carrière de Monterrubio se fera sûrement outre-Jura. Sa pâte gauche réjouit la majorité de ses supporters, mais pour garder un tel joueur, son club devra impérativement acquérir le droit de jouer l’Europe, principale motivation de l’intéressé. Un départ prochain vers les Titans Helvétiques seraient déjà à l’ordre du jour… Monterrubio aime les défis, la Suisse les cultive à foison.
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