Interview d'Olivier Monterrubio
Interview d'Olivier Monterrubio
Olivier Monterrubio: «Je suis le Nadal du FC Sion!»
Nicolas Jacquier - le 11 avril 2009, 21h08
Le Matin Dimanche
Mardi 7 avril, 14h20. Alors qu'il avait toujours refusé de s'exprimer jusque-là, Olivier Monterrubio accepte de se livrer. Arrivé en avance à notre rendez-vous, fixé à la Porte d'Octodure, le Français de Tourbillon ne se défile pas, bien au contraire. Celui qui fut le partenaire privilégié d'Alex Frei à Rennes - les deux hommes composaient alors une paire gagnante - sait qu'il ne tient pas la forme de sa vie et choisit de s'en expliquer. A ce moment-là, MM. Barberis et Zermatten sont toujours en poste. Tombant le masque, le capitaine du FC Sion en profite pour asséner quelques vérités bien senties, n'hésitant pas, au passage, à égratigner son président.
Olivier, le Valais, c'est quoi pour vous?
Une région splendide où je travaille. Ma famille s'y plaît énormément. Toutes ces montagnes environnantes, ce n'est bien sûr pas ce que l'on a connu jusqu'ici. Mes enfants ont d'ailleurs pu apprendre à skier cet hiver.
Si vous n'aviez pas été footballeur...
Vous m'auriez quand même retrouvé dans le sport, sans doute le tennis ou la F1... Pour mes 30 ans, mon épouse m'a conduit au circuit de Magnicourt, où j'ai pu piloter une Arrows, le bolide de Damon Hill. Je possède aussi à la maison le casque d'Alonso, son vrai casque. J'ai longtemps cumulé en parallèle foot et tennis. Mais, à 14 ans, j'ai dû choisir, ce qui ne m'empêche pas de toujours pratiquer le tennis.
Vous êtes un peu le Federer du FC Sion?
Euh... non, je suis plutôt le Nadal! (Rires.)
Lorsque vous étiez jeune, quand avez-vous pris conscience de votre talent, qui vous rendait plus fort, différent des autres balle au pied?
Je jouais à Rodez lorsque des émissaires du FC Nantes m'ont repéré. C'était ma voie, je l'ai suivie. A un jeune qui me demanderait aujourd'hui un conseil, je me contenterais de lui dire: «Si c'est ton rêve, va jusqu'au bout, vis-le à fond.»
Durant votre carrière, avez-vous déjà soulevé des Coupes?
J'ai gagné deux ans de suite la Coupe de France avec Nantes, avant de perdre en 2008 avec Lens celle de la Ligue contre le PSG à la dernière minute. La Coupe, c'est autre chose qu'un titre de champion qui s'inscrit dans la durée. Les émotions y sont plus fortes, presque sauvages.
En Valais, la Coupe, on a déjà dû vous le dire, c'est sacré pour les supporters du FC Sion. Et pour ses joueurs?
Egalement. Avant notre match à Saint-Gall, on nous a montré un DVD recensant les 10 finales remportées par Sion. On a alors compris ce qui pouvait unir tout un canton à cette compétition. J'en avais personnellement des frissons.
Lorsque ça ne rigole pas sur le terrain, ce qui est souvent le cas cette saison, vous-même, vous vous dites quoi?
Plein de trucs et de questions défilent dans ma tête, c'est normal. Je me demande si j'ai bien fait de venir ici. Franchement, je m'attendais à autre chose en signant à Sion. Cela ne signifie pas que j'éprouve des regrets pour autant. Les supporters et les gens sont adorables. On s'est du reste fait des amis suisses en dehors du football.
Aviez-vous déjà rencontré un président aussi impliqué que l'est Christian Constantin?
Alors ça non, jamais! J'ai connu à Lens Gervais Martel, un grand président, qui respectait les gens. C'est le jour et la nuit. Ce n'est pas en enfonçant la tête des gens sous l'eau qu'on leur permet d'apprendre à nager et de mieux respirer. M. Martel nous passait aussi des savons, mais lui le faisait avec élégance.
N'est-ce pas la passion bouillonnante en lui qui pousse votre président à se conduire ainsi? Après tout, c'est quand même le boss, non?
Il est certes passionné, mais, moi, je marche à l'affectif. Et comme les limites ont parfois été franchies...
Avec le recul, comment qualifieriez-vous votre association avec Alex Frei à Rennes, vous le passeur et lui le finisseur?
Elle était à la fois magnifique et plutôt rare en termes de compréhension mutuelle. Je savais où il allait se placer, lui savait comment j'allais le servir. Si le centre était bon, c'était bingo assuré à pratiquement chaque coup.
Aujourd'hui, que reste-t-il de cette belle entente?
Une vraie amitié. Avec Alex, on s'appelle très souvent. Tenez, l'autre jour, après Suisse - Moldavie à Genève, on s'est même retrouvé à l'hôtel des Suisses. Alex est un type en or. Dortmund, c'est bien, mais il mériterait un plus grand club encore, à la dimension de son talent.
Votre corps arbore plusieurs tatouages. Quelle est la signification de chacun d'entre eux?
(Il commence à énumérer.) Sur un bras, j'ai inscrit le nom de ma fille. Sur l'autre, celui de mon fils. Je me suis aussi fait tatouer mon numéro fétiche, le 18. Lorsque je suis arrivé à Nantes, j'aurais aimé prendre le No 8. Comme il était déjà occupé, j'ai ajouté un 1 devant. Dans le dos, j'ai aussi mon signe astrologique (Lion).
En tant que capitaine, quel message aimeriez-vous transmettre aujourd'hui auprès des supporters valaisans?
Même si c'est difficile, croyez en nous.
En fin de compte, que manque-t-il au groupe pour jouer en véritable équipe?
Des points et surtout de la confiance pour tenter des choses. A force de s'entendre répéter chaque semaine qu'on est des nuls, on en vient à jouer comme des nuls! Y en a marre de se faire traiter de chèvres... Au lieu d'oser, tout le monde a la pétoche.
Dans ces conditions, éprouvez-vous encore du plaisir sur la pelouse?
Pas assez souvent. Heureusement que le groupe vit bien ensemble au quotidien. S'il devait encore y avoir des clans ou des intrigues, on aurait facilement 10 points de moins.
Sion s'apprête à disputer un match capital contre Lucerne. Comment l'emporter demain soir?
On a souvent mieux joué à l'extérieur. Alors que notre saison est décevante jusque-là, elle peut devenir magique sur deux matches. La fin de saison sera belle si on l'emporte demain soir, elle sera triste si l'on ne se qualifie pas.
Va-t-on voir un jour, au bord des terrains, un Olivier Monterrubio entraîneur?
Entraîneur? Jamais! C'est pire que joueur... Lorsque je raccrocherai mes crampons, je poserai mes valises à Nantes, dans la maison que je possède déjà. Je veux voir grandir mes enfants et vivre au côté de ma femme. Les mises au vert, les retraites, les week-ends sacrifiés, cela fait vingt ans que je fais ça... Les chambres d'hôtel, ce sera en famille pour les vacances!
CARTE DE VISITE
NOM: Olivier Monterrubio.
NAISSANCE: Le 8 août 1976 à Gaillac (Tarn).
TAILLE: 1,71 m pour 70 kg.
ÉTAT CIVIL: Marié, deux enfants, Paloma (9 ans) et Paolo (5 ans).
A joué successivement à Nantes (1996-2001), Stade Rennais (2001-2006), Lens (2007-2008). A disputé 315 matches de L1 (66 buts). Au FC Sion depuis le 12 juillet 2008 (7 buts).
PALMARÈS: Deux Coupes de France (1999 et 2000). Meilleur passeur du championnat de France durant trois saisons consécutives (de 2003 à 2006).
«On repart chaque fois de zéro»
Samedi 11 avril, 10h55, toujours à Martigny. Olivier Monterrubio arrive à l'entraînement, avant le départ pour Lucerne. Quatre jours après notre entretien, les choses ne sont plus tout à fait pareilles. La veille, Barberis et Zermatten ont été renvoyés. Comment le Français a-t-il vécu ce nouveau remue-ménage? Voici ce qu'il nous a répondu hier matin: «D'un côté, je suis surpris que l'on change, alors même qu'il ne reste que neuf matches de championnat. De l'autre, je ne suis guère étonné connaissant le président... Je ne crois pas aux vertus du choc psychologique. On repart chaque fois de zéro. On ferait mieux de faire confiance aux joueurs et aux techniciens en leur laissant du temps. Comment se fait-il que Stielike, engagé pour trois ans à Sion, doive déjà quitter le club après seulement quelques mois? Où est la continuité?»
Nicolas Jacquier - le 11 avril 2009, 21h08
Le Matin Dimanche
Mardi 7 avril, 14h20. Alors qu'il avait toujours refusé de s'exprimer jusque-là, Olivier Monterrubio accepte de se livrer. Arrivé en avance à notre rendez-vous, fixé à la Porte d'Octodure, le Français de Tourbillon ne se défile pas, bien au contraire. Celui qui fut le partenaire privilégié d'Alex Frei à Rennes - les deux hommes composaient alors une paire gagnante - sait qu'il ne tient pas la forme de sa vie et choisit de s'en expliquer. A ce moment-là, MM. Barberis et Zermatten sont toujours en poste. Tombant le masque, le capitaine du FC Sion en profite pour asséner quelques vérités bien senties, n'hésitant pas, au passage, à égratigner son président.
Olivier, le Valais, c'est quoi pour vous?
Une région splendide où je travaille. Ma famille s'y plaît énormément. Toutes ces montagnes environnantes, ce n'est bien sûr pas ce que l'on a connu jusqu'ici. Mes enfants ont d'ailleurs pu apprendre à skier cet hiver.
Si vous n'aviez pas été footballeur...
Vous m'auriez quand même retrouvé dans le sport, sans doute le tennis ou la F1... Pour mes 30 ans, mon épouse m'a conduit au circuit de Magnicourt, où j'ai pu piloter une Arrows, le bolide de Damon Hill. Je possède aussi à la maison le casque d'Alonso, son vrai casque. J'ai longtemps cumulé en parallèle foot et tennis. Mais, à 14 ans, j'ai dû choisir, ce qui ne m'empêche pas de toujours pratiquer le tennis.
Vous êtes un peu le Federer du FC Sion?
Euh... non, je suis plutôt le Nadal! (Rires.)
Lorsque vous étiez jeune, quand avez-vous pris conscience de votre talent, qui vous rendait plus fort, différent des autres balle au pied?
Je jouais à Rodez lorsque des émissaires du FC Nantes m'ont repéré. C'était ma voie, je l'ai suivie. A un jeune qui me demanderait aujourd'hui un conseil, je me contenterais de lui dire: «Si c'est ton rêve, va jusqu'au bout, vis-le à fond.»
Durant votre carrière, avez-vous déjà soulevé des Coupes?
J'ai gagné deux ans de suite la Coupe de France avec Nantes, avant de perdre en 2008 avec Lens celle de la Ligue contre le PSG à la dernière minute. La Coupe, c'est autre chose qu'un titre de champion qui s'inscrit dans la durée. Les émotions y sont plus fortes, presque sauvages.
En Valais, la Coupe, on a déjà dû vous le dire, c'est sacré pour les supporters du FC Sion. Et pour ses joueurs?
Egalement. Avant notre match à Saint-Gall, on nous a montré un DVD recensant les 10 finales remportées par Sion. On a alors compris ce qui pouvait unir tout un canton à cette compétition. J'en avais personnellement des frissons.
Lorsque ça ne rigole pas sur le terrain, ce qui est souvent le cas cette saison, vous-même, vous vous dites quoi?
Plein de trucs et de questions défilent dans ma tête, c'est normal. Je me demande si j'ai bien fait de venir ici. Franchement, je m'attendais à autre chose en signant à Sion. Cela ne signifie pas que j'éprouve des regrets pour autant. Les supporters et les gens sont adorables. On s'est du reste fait des amis suisses en dehors du football.
Aviez-vous déjà rencontré un président aussi impliqué que l'est Christian Constantin?
Alors ça non, jamais! J'ai connu à Lens Gervais Martel, un grand président, qui respectait les gens. C'est le jour et la nuit. Ce n'est pas en enfonçant la tête des gens sous l'eau qu'on leur permet d'apprendre à nager et de mieux respirer. M. Martel nous passait aussi des savons, mais lui le faisait avec élégance.
N'est-ce pas la passion bouillonnante en lui qui pousse votre président à se conduire ainsi? Après tout, c'est quand même le boss, non?
Il est certes passionné, mais, moi, je marche à l'affectif. Et comme les limites ont parfois été franchies...
Avec le recul, comment qualifieriez-vous votre association avec Alex Frei à Rennes, vous le passeur et lui le finisseur?
Elle était à la fois magnifique et plutôt rare en termes de compréhension mutuelle. Je savais où il allait se placer, lui savait comment j'allais le servir. Si le centre était bon, c'était bingo assuré à pratiquement chaque coup.
Aujourd'hui, que reste-t-il de cette belle entente?
Une vraie amitié. Avec Alex, on s'appelle très souvent. Tenez, l'autre jour, après Suisse - Moldavie à Genève, on s'est même retrouvé à l'hôtel des Suisses. Alex est un type en or. Dortmund, c'est bien, mais il mériterait un plus grand club encore, à la dimension de son talent.
Votre corps arbore plusieurs tatouages. Quelle est la signification de chacun d'entre eux?
(Il commence à énumérer.) Sur un bras, j'ai inscrit le nom de ma fille. Sur l'autre, celui de mon fils. Je me suis aussi fait tatouer mon numéro fétiche, le 18. Lorsque je suis arrivé à Nantes, j'aurais aimé prendre le No 8. Comme il était déjà occupé, j'ai ajouté un 1 devant. Dans le dos, j'ai aussi mon signe astrologique (Lion).
En tant que capitaine, quel message aimeriez-vous transmettre aujourd'hui auprès des supporters valaisans?
Même si c'est difficile, croyez en nous.
En fin de compte, que manque-t-il au groupe pour jouer en véritable équipe?
Des points et surtout de la confiance pour tenter des choses. A force de s'entendre répéter chaque semaine qu'on est des nuls, on en vient à jouer comme des nuls! Y en a marre de se faire traiter de chèvres... Au lieu d'oser, tout le monde a la pétoche.
Dans ces conditions, éprouvez-vous encore du plaisir sur la pelouse?
Pas assez souvent. Heureusement que le groupe vit bien ensemble au quotidien. S'il devait encore y avoir des clans ou des intrigues, on aurait facilement 10 points de moins.
Sion s'apprête à disputer un match capital contre Lucerne. Comment l'emporter demain soir?
On a souvent mieux joué à l'extérieur. Alors que notre saison est décevante jusque-là, elle peut devenir magique sur deux matches. La fin de saison sera belle si on l'emporte demain soir, elle sera triste si l'on ne se qualifie pas.
Va-t-on voir un jour, au bord des terrains, un Olivier Monterrubio entraîneur?
Entraîneur? Jamais! C'est pire que joueur... Lorsque je raccrocherai mes crampons, je poserai mes valises à Nantes, dans la maison que je possède déjà. Je veux voir grandir mes enfants et vivre au côté de ma femme. Les mises au vert, les retraites, les week-ends sacrifiés, cela fait vingt ans que je fais ça... Les chambres d'hôtel, ce sera en famille pour les vacances!
CARTE DE VISITE
NOM: Olivier Monterrubio.
NAISSANCE: Le 8 août 1976 à Gaillac (Tarn).
TAILLE: 1,71 m pour 70 kg.
ÉTAT CIVIL: Marié, deux enfants, Paloma (9 ans) et Paolo (5 ans).
A joué successivement à Nantes (1996-2001), Stade Rennais (2001-2006), Lens (2007-2008). A disputé 315 matches de L1 (66 buts). Au FC Sion depuis le 12 juillet 2008 (7 buts).
PALMARÈS: Deux Coupes de France (1999 et 2000). Meilleur passeur du championnat de France durant trois saisons consécutives (de 2003 à 2006).
«On repart chaque fois de zéro»
Samedi 11 avril, 10h55, toujours à Martigny. Olivier Monterrubio arrive à l'entraînement, avant le départ pour Lucerne. Quatre jours après notre entretien, les choses ne sont plus tout à fait pareilles. La veille, Barberis et Zermatten ont été renvoyés. Comment le Français a-t-il vécu ce nouveau remue-ménage? Voici ce qu'il nous a répondu hier matin: «D'un côté, je suis surpris que l'on change, alors même qu'il ne reste que neuf matches de championnat. De l'autre, je ne suis guère étonné connaissant le président... Je ne crois pas aux vertus du choc psychologique. On repart chaque fois de zéro. On ferait mieux de faire confiance aux joueurs et aux techniciens en leur laissant du temps. Comment se fait-il que Stielike, engagé pour trois ans à Sion, doive déjà quitter le club après seulement quelques mois? Où est la continuité?»
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Excellent article... Lui au moins dit ce qu'il pense... comment CC va-t-il réagir à ses propos? mesures disciplinaires?... sur le banc ou dans les tribunes?
si tu veux voir l'invisible, observe le visible...
- aebifan
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Tu aurais pu rajouter en gras la phrase suivant : "Et comme les limites ont parfois été franchies..."
J'ai lu cet article ce matin. Et je me suis aussi dit que CC n'avait pas la sympathie de Monterrubio. Une nouvelle fois, on comprend pourquoi les joueurs à Sion régresse. Pourquoi ils ne semblent pas toujours être motivés.
J'ai lu cet article ce matin. Et je me suis aussi dit que CC n'avait pas la sympathie de Monterrubio. Une nouvelle fois, on comprend pourquoi les joueurs à Sion régresse. Pourquoi ils ne semblent pas toujours être motivés.
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Décidément... J'adore ce joueur
- Monsieur Belette
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
D'un coté, il a tout juste. Qu'est-ce qu'il risque? Qu'on le mette sur le banc ? Vous voyez CC exclure le meilleur renfort du championnat, toutes équipes confondues ? Rubio président !
Moins d'ambition, plus de passion !
supp_séd a écrit :Il n'y a qu'ici que l'on croit que le manque de savoir vivre est un impératif économique.
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Il a le vécu nécessaire pour dire cela. BRAVO Olivier, R.E.S.P.E.C.T...
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Analyse courageuse et o combien pertinente. R-e-s-p-e-c-t indeed! J'aimerais bien savoir ce qu'en pensent les défenseurs habituels de CC, genre oui mais c'est lui qui paie alors il décide ou sans CC on serait en 2ième ligue etc...Dans les conditions actuelles on peut tout changer dans ce club, tant que CC continuera de pourrir l'ambiance, de se comporter en imperator et d'essayer d'appliquer sa "philosophie" d'un autre temps, le FC Sion continuera d'être la risée de la "Super" League et bientôt, comme Serviette, de la Dosenbach league.
Don't call me white!
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
interwiew clair et net de rubio. On voit que ce n'est pas tjs facile d'avoir un patron comme cc et ça on pouvait l'imaginer. La question de la stabilité de la part de rubio est très bien résumé 

Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Monsieur Belette a écrit :Qu'on le mette sur le banc ?
Hélas j'en ai presque peur....


- Trilu
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
NOFX a écrit :J'aimerais bien savoir ce qu'en pensent les défenseurs habituels de CC, genre oui mais c'est lui qui paie alors il décide ou sans CC on serait en 2ième ligue etc...
Très bon interview de Monterubio, mais les défenseurs de CC comme tu le dis on toujours les mêmes théories
« Les joueurs qui jouent pour l’argent ne s’impliqueront jamais autant que ceux qui jouent pour l’amour du jeux » The English Games
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Ça pourrait encore être pire d'après lui...Olivier Monterrubio a écrit : Heureusement que le groupe vit bien ensemble au quotidien. S'il devait encore y avoir des clans ou des intrigues, on aurait facilement 10 points de moins.
On a pas encore touché le fond ? Je croyais pourtant !
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
CC a bcp de défauts. Et Monterrubio lui-même en évoque certains.
C'est clair que notre président est un sanguin qui a parfois tendance à dépasser les limites. Mais il ne faut pas oublier que d'une part, il a la peau dure et qu'il n'a pas peur des critiques (s'il y en a bien un qui a l'habitude d'être attaqué, c'est lui) et que d'autre part, il préfère les gens qui ont du tempérament, quitte à ce qu'on lui rentre dans le cadre, plutôt que des mous comme on en voit trop souvent à Sion, entraîneurs et joueurs confondus.
Je pense donc que notre Français sera sur la pelouse demain. En tous cas chapeau à lui de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas
C'est clair que notre président est un sanguin qui a parfois tendance à dépasser les limites. Mais il ne faut pas oublier que d'une part, il a la peau dure et qu'il n'a pas peur des critiques (s'il y en a bien un qui a l'habitude d'être attaqué, c'est lui) et que d'autre part, il préfère les gens qui ont du tempérament, quitte à ce qu'on lui rentre dans le cadre, plutôt que des mous comme on en voit trop souvent à Sion, entraîneurs et joueurs confondus.
Je pense donc que notre Français sera sur la pelouse demain. En tous cas chapeau à lui de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas

"Le plus grand ennemi de la vérité n'est pas le mensonge, mais les convictions." Nietzsche
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Je ne vois pas ce qu'il nous apprend de nouveau par rapport à CC (pas de continuité, etc...tout le monde le sait déjà); la seule différence c'est que ca vient d'un joueur....
Par contre, quand il parle de se faire traiter de chèvres, il peut englober le 90% des gradins lors des derniers matchs, je pense, ainsi que la plupart des observateurs (journalistes, etc.)...
Par contre, quand il parle de se faire traiter de chèvres, il peut englober le 90% des gradins lors des derniers matchs, je pense, ainsi que la plupart des observateurs (journalistes, etc.)...
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Le terme "chèvre" est même plutôt flatteur quand on pense à certaines parodies/mascarades vues ces derniers temps 

"Le plus grand ennemi de la vérité n'est pas le mensonge, mais les convictions." Nietzsche
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
en tout cas j'ai adoré l'article. Bravo Olivier
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Que le public insulte les joueurs c'est pas nouveau, mais que ton patron te traite de chèvre et autre, question respect c'est pas terrible! Rabaisser des joueurs en tant que patron, ça va pas les inciter à se tuer au travail pour toi...
ON en revient toujours au même: - CC voudrait tout gagner, passer pour un superman, mais il n'en a pas le profil, aucune classe... Du fric, oui, mais sans la classe!
BRAVO Olivier...
ON en revient toujours au même: - CC voudrait tout gagner, passer pour un superman, mais il n'en a pas le profil, aucune classe... Du fric, oui, mais sans la classe!
BRAVO Olivier...
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Le Nadal du FC Sion ? Peut-être à ses débuts sous nos couleurs... mais les dernières prestations de Rubio sur le terrain étaient un poil en dessous du niveau d'un Nadal (ou même d'un Federer).
Mais bon, c'est vrai aussi que Nadal et Federer n'ont pas un méchant président qui les sabote en leur "mettant la tête sous l'eau" ou en leur "passant des savons sans élégance" !
D'un côté, je trouve courageux de dire sincèrement ce qu'on pense par voie de presse. Mais j'aimerais encore plus que cette prise de position soit assortie d'une réponse cinglante sur le terrain !!!...
...ce qui devrait être possible malgré la présence envahissante de notre "empereur" qui, bien que pétri d'énormes défauts, ne sera pas si facile à remplacer le jour venu !


Mais bon, c'est vrai aussi que Nadal et Federer n'ont pas un méchant président qui les sabote en leur "mettant la tête sous l'eau" ou en leur "passant des savons sans élégance" !
D'un côté, je trouve courageux de dire sincèrement ce qu'on pense par voie de presse. Mais j'aimerais encore plus que cette prise de position soit assortie d'une réponse cinglante sur le terrain !!!...
...ce qui devrait être possible malgré la présence envahissante de notre "empereur" qui, bien que pétri d'énormes défauts, ne sera pas si facile à remplacer le jour venu !
James
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
US et CM pensaient comme lui ... mais ils se sont fait remercier ...
Olivier à toujours respesté l'ami Uli , par securo que les autres ''guignols'' du président lui impode du respect

Olivier à toujours respesté l'ami Uli , par securo que les autres ''guignols'' du président lui impode du respect

selon CC
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
nouveau clavier ... et surpers nectars d'un pays que nous aimons ....Tribune est a écrit :eh ben Mouche71 ça promet pour demain... c'est pas toi qui conduit![]()
selon CC
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
«Les entraîneurs, c’est comme les melons. Quand tu les vois de l’extérieur, ils sont tout beaux. Mais, une fois que tu les ouvres, ils n’ont pas forcément le même goût.»
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Me suis rendu sur le forum du site du FC Sion et là-bas ils crient au scandale en ayant lu l'interviews d'Olivier Monterrubio.
Il y a même un fameux posteur qui trouve qu'OM n'a rien dans le ventre en disant cela...
Misérable!!!
Personne ne bosserait dans ces conditions, alors si les joueurs sont en-dessous de ce qu'ils peuvent produire CC en porte également, voire totalement la responsabilité.
A force de les traiter de nuls, ils ont plu envie de se bouger les fesses!
Je pige pas que des entraineurs veulent venir se faire décapiter chez nous... Le fric les attire, sinon, quelle motivation?
Mais demain, whatever, je suis certain que les joueurs nous montreront de quoi ils peuvent être capables...
Il y a même un fameux posteur qui trouve qu'OM n'a rien dans le ventre en disant cela...
Misérable!!!
Personne ne bosserait dans ces conditions, alors si les joueurs sont en-dessous de ce qu'ils peuvent produire CC en porte également, voire totalement la responsabilité.
A force de les traiter de nuls, ils ont plu envie de se bouger les fesses!
Je pige pas que des entraineurs veulent venir se faire décapiter chez nous... Le fric les attire, sinon, quelle motivation?
Mais demain, whatever, je suis certain que les joueurs nous montreront de quoi ils peuvent être capables...
Modifié en dernier par sebv le 12.04.2009 21:53, modifié 1 fois.
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
On en vient à croire que CC est même impliqué dans certains posts du forum officielsebv a écrit :Il y a même un fameux posteur qui trouver qu'OM n'a rien dans le ventre en disant cela...
Misérable!!!

S'indigner contre un joueur qui donne son point de vue avec diplomatie, alors que le président bave sur ses salariés depuis des années, c'est le monde à l'envers.

Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Quels que soient les noms des entraineurs, il y en aura tjrs pour venir apporter leur CV à Constantin! Souvent ce sont des entraineurs libres (= au chômage) et donc, qui postulent pour avoir un job.sebv a écrit :Je pige pas que des entraineurs veulent venir se faire décapiter chez nous... Le fric les attire, sinon, quelle motivation?
Perso, je préfère avoir un FC Sion qui a des joueurs motivés et envie de bouffer du gazon tout en s'encourageant mutuellement, que ceux qu'on voit depuis des années sous l'ère CC.
Quitte à voir le FC Sion avoir un budget réduit de moitié, mais des joueurs qui jouent plutôt qu'un président qui ramène du fric mais rabaisse les joueurs à tout bout de champ.
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Faut arreter et vite toi les joueurs sont pitoyable que des b*******sebv a écrit :Me suis rendu sur le forum du site du FC Sion et là-bas ils crient au scandale en ayant lu l'interviews d'Olivier Monterrubio.
Il y a même un fameux posteur qui trouve qu'OM n'a rien dans le ventre en disant cela...
Misérable!!!
Personne ne bosserait dans ces conditions, alors si les joueurs sont en-dessous de ce qu'ils peuvent produire CC en porte également, voire totalement la responsabilité.
A force de les traiter de nuls, ils ont plu envie de se bouger les fesses!
Je pige pas que des entraineurs veulent venir se faire décapiter chez nous... Le fric les attire, sinon, quelle motivation?
Mais demain, whatever, je suis certain que les joueurs nous montreront de quoi ils peuvent être capables...
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Jusqu'à preuve du contraire, on ne s'améliore pas en étant toujours rabaissé!pascal a écrit :Faut arreter et vite toi les joueurs sont pitoyable que des b*******
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
En même temps quand ils perdent match après matchs ils espèrent quoi ? Qu'on va les félicité de jouer comme des dieux, que ce ne sont pas des chèvres, qu'ils ne doivent pas se remettre en question et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
MAD MAX PRESIDENT !!!
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Je pense que lorsqu'on les rabaisse constemment, c'est presque un lavage de cerveau qu'ils ont. Et dans ce cas, la confiance ne peut pas venir, les résultats ne peuvent pas être ceux d'une équipe du haut du tableau. C'est comme un cercle viscieux.jeje-fcsion a écrit :En même temps quand ils perdent match après matchs ils espèrent quoi ? Qu'on va les félicité de jouer comme des dieux, que ce ne sont pas des chèvres, qu'ils ne doivent pas se remettre en question et que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Le président veut les résultats mais se tire une balle dans les pieds en les rabaissant. Dans ces circonstances, je ne pense pas que les joueurs doivent se remettre en question, mais plutôt le président. Ca se comprend également pourquoi certains joueurs seraient pas motivés, si ils n'ont pas de plaisir à aller bosser.
Et il est vrai que par définition, un supporteur doit supporter.
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Il a raison Monterrubio.
CC n'apporte aucune stabilité à son équipe. Si j'avais un patron comme lui c'est sûr que moi aussi je ne me sortirais pas les pouces pour lui apporter les résultats qu'il veut. Yaka voir son interview après son n-ième licenciement d'entraîneur comme il est incapable de prendre sur lui et de dire:"oui c'est ma faute si ça va mal car je fais l'équipe et les entraineurs n'ont rien à dire donc pas étonnant que les joueurs ne leur font pas confiance.
CC, le jour ou t'aura pigé que le problème dans ton club c'est toi, le jour où t'aura bien pigé que ton boulot c'est d'être le supporter No 1 en faisant ton boulot de président et rien d'autre c'est à dire apporter des joueurs une structure, une relève et mettre les bonnes personnes au bon poste sans interférer dans leur boulot, ce jour là tu auras une équipe qui tournera et qui apportera les résultats que tu veux. Avant ça tu peux rêver
CC n'apporte aucune stabilité à son équipe. Si j'avais un patron comme lui c'est sûr que moi aussi je ne me sortirais pas les pouces pour lui apporter les résultats qu'il veut. Yaka voir son interview après son n-ième licenciement d'entraîneur comme il est incapable de prendre sur lui et de dire:"oui c'est ma faute si ça va mal car je fais l'équipe et les entraineurs n'ont rien à dire donc pas étonnant que les joueurs ne leur font pas confiance.
CC, le jour ou t'aura pigé que le problème dans ton club c'est toi, le jour où t'aura bien pigé que ton boulot c'est d'être le supporter No 1 en faisant ton boulot de président et rien d'autre c'est à dire apporter des joueurs une structure, une relève et mettre les bonnes personnes au bon poste sans interférer dans leur boulot, ce jour là tu auras une équipe qui tournera et qui apportera les résultats que tu veux. Avant ça tu peux rêver
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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Les dire de Monterubio on il eu raison de CC ! il devient gentleman en remerciant ces anciens entraineurs pour leurs travail effectué cette hiver et leur dédie la victoire !!!!



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Re: Interview d'Olivier Monterrubio
...CC un mea culpa...dire que j ai deja monté les pneus d'étéC'est vrai que je n'ai pas toujours été sympa ces dernières semaines, surtout à cause de nos performances.
en football, rien n'est jamais certain, à une exception près: en finale de la Coupe, à la fin, c'est toujours le FC Sion qui gagne.
28 août 2011, notre équipe nous a humiliés! 24-25 février 2013, notre club nous a définitivement mis la honte!
28 août 2011, notre équipe nous a humiliés! 24-25 février 2013, notre club nous a définitivement mis la honte!
Re: Interview d'Olivier Monterrubio
Gentiment il met de l'eau dans son vin. Il a également faire son mea culpa lors des transferts ratés. Et de plus, il engage désormais des jeunes... Pour qu'on soit enfin tous heureux, il faudrait qu'il nous annonce le début des travaux du nouveau stade pour cet été... et à Sion



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