tolérance zéro exigée sur les engins pyrotechniques
Posté : 03.10.2011 22:34
Débordements à Zurich: tolérance zéro exigée sur les engins pyrotechniques
03. octobre 2011, 16h02
LeMatin.ch & les agences
13 commentaires
«Indignée» par les débordements violents dans les tribunes du Letzigrund, la ville de Zurich exige désormais une tolérance zéro: tout match doit être arrêté en cas d’allumage de pétards ou d’engins pyrotechniques.
© DR
Les affrontements qui ont interrompu dimanche le derby entre le FC Zurich et Grasshopper au stade du Letzigrund mettent fin à la patience de la ville, propriétaire de l’enceinte.
L’exécutif exige désormais une tolérance zéro: tout match doit être arrêté en cas d’allumage de pétards ou d’engins pyrotechniques.
«Je veux dialoguer le plus vite possible avec les responsables des deux clubs de football et réfléchir avec eux à des mesures», confie lundi le directeur des sports de la ville, Gerold Lauber (PDC). «Si les clubs soutiennent la tolérance zéro, nous pourrons obtenir le soutien de la ligue (de football)».
D’importants travaux de transformation seront entrepris dans le stade durant la pause hivernale. Des grillages sépareront les secteurs des fanclubs. Ils permettront aussi de protéger les joueurs et arbitres sur le terrain.
Ces mesures ont déjà été décidées durant l’été. Mais le calendrier serré du championnat de Super League n’a pas encore permis de les mettre en oeuvre.
La Swiss Football League (SFL) promet elle aussi des mesures «d’urgence» pour ramener l’ordre dans les stades. Celles-ci devront entrer en vigueur dès la prochaine rencontre le 23 octobre au Letzigrund, entre le FCZ et le FC Bâle, un match généralement classé à haut risque.
La SFL ne donne cependant aucune piste concernant ces mesures, qu’elle «examine, en accord avec toutes les parties concernées», selon son communiqué.
«Idiots criminels»
Quant aux personnes qui ont semé le chaos dimanche après-midi, il s’agit d’«idiots criminels», selon le membre de la municipalité.
«Le football a touché le fond à Zurich. On ne peut pas tomber plus bas. Si les matches doivent être surveillés comme dans un bunker, tout cela n’a plus aucun sens», a déploré Gerold Lauber.
La Swiss Football League se dit elle «indignée» par les débordements de dimanche. Dans un communiqué, elle «condamne avec vigueur» les violences qui sont l’oeuvre de personnes «qui ne s’intéressent pas au football» et «n’ont rien à faire dans les stades suisses».
Trois suspects libérés
Trois des quatre hooligans arrêtés dimanche par la police ont été libérés. Le quatrième suspect - un Suisse de 28 ans - reste sous les verrous.
Soupçonné de lésion corporelle, il pourrait être placé en détention provisoire. Une décision sera prise à son sujet d’ici à mardi soir, indique à l’ats un porte-parole de la police de la ville.
La police municipale de Zurich dispose d’un important matériel vidéo sur les affrontements, indique un porte-parole. Il sera analysé cette semaine.
De manière générale, les hooligans filmés dimanche après-midi sont soupçonnés de violences en groupe, allumage de matériel pyrotechnique, violation de l’interdiction de masquer son visage et lésion corporelle. «Si les images vidéos sont bonnes et que les gens qui y figurent sont reconnaissables, ce matériel pourra être utilisé dans le cadre de l’enquête», ajoute le porte-parole.
Le match de Super League entre GC et le FCZ a été interrompu à un quart d’heure de la fin en raison des débordements qui se sont produits dans les tribunes. Des engins pyrotechniques ont été lancés entre hooligans des deux camps.
C’est la première fois qu’une rencontre à ce niveau est interrompue en Suisse pour de telles raisons.
Je me permets de mettre ceci car il serait débile de perdre un match forfait ou se voir prendre une sévère punition de la SFL après le conflit actuel... je en vise personne mais que les gens y réfléchissent.. NE DEVNONS PAS LES BOURREAUX ET LE MAUVAIS EXEMPLE!
03. octobre 2011, 16h02
LeMatin.ch & les agences
13 commentaires
«Indignée» par les débordements violents dans les tribunes du Letzigrund, la ville de Zurich exige désormais une tolérance zéro: tout match doit être arrêté en cas d’allumage de pétards ou d’engins pyrotechniques.
© DR
Les affrontements qui ont interrompu dimanche le derby entre le FC Zurich et Grasshopper au stade du Letzigrund mettent fin à la patience de la ville, propriétaire de l’enceinte.
L’exécutif exige désormais une tolérance zéro: tout match doit être arrêté en cas d’allumage de pétards ou d’engins pyrotechniques.
«Je veux dialoguer le plus vite possible avec les responsables des deux clubs de football et réfléchir avec eux à des mesures», confie lundi le directeur des sports de la ville, Gerold Lauber (PDC). «Si les clubs soutiennent la tolérance zéro, nous pourrons obtenir le soutien de la ligue (de football)».
D’importants travaux de transformation seront entrepris dans le stade durant la pause hivernale. Des grillages sépareront les secteurs des fanclubs. Ils permettront aussi de protéger les joueurs et arbitres sur le terrain.
Ces mesures ont déjà été décidées durant l’été. Mais le calendrier serré du championnat de Super League n’a pas encore permis de les mettre en oeuvre.
La Swiss Football League (SFL) promet elle aussi des mesures «d’urgence» pour ramener l’ordre dans les stades. Celles-ci devront entrer en vigueur dès la prochaine rencontre le 23 octobre au Letzigrund, entre le FCZ et le FC Bâle, un match généralement classé à haut risque.
La SFL ne donne cependant aucune piste concernant ces mesures, qu’elle «examine, en accord avec toutes les parties concernées», selon son communiqué.
«Idiots criminels»
Quant aux personnes qui ont semé le chaos dimanche après-midi, il s’agit d’«idiots criminels», selon le membre de la municipalité.
«Le football a touché le fond à Zurich. On ne peut pas tomber plus bas. Si les matches doivent être surveillés comme dans un bunker, tout cela n’a plus aucun sens», a déploré Gerold Lauber.
La Swiss Football League se dit elle «indignée» par les débordements de dimanche. Dans un communiqué, elle «condamne avec vigueur» les violences qui sont l’oeuvre de personnes «qui ne s’intéressent pas au football» et «n’ont rien à faire dans les stades suisses».
Trois suspects libérés
Trois des quatre hooligans arrêtés dimanche par la police ont été libérés. Le quatrième suspect - un Suisse de 28 ans - reste sous les verrous.
Soupçonné de lésion corporelle, il pourrait être placé en détention provisoire. Une décision sera prise à son sujet d’ici à mardi soir, indique à l’ats un porte-parole de la police de la ville.
La police municipale de Zurich dispose d’un important matériel vidéo sur les affrontements, indique un porte-parole. Il sera analysé cette semaine.
De manière générale, les hooligans filmés dimanche après-midi sont soupçonnés de violences en groupe, allumage de matériel pyrotechnique, violation de l’interdiction de masquer son visage et lésion corporelle. «Si les images vidéos sont bonnes et que les gens qui y figurent sont reconnaissables, ce matériel pourra être utilisé dans le cadre de l’enquête», ajoute le porte-parole.
Le match de Super League entre GC et le FCZ a été interrompu à un quart d’heure de la fin en raison des débordements qui se sont produits dans les tribunes. Des engins pyrotechniques ont été lancés entre hooligans des deux camps.
C’est la première fois qu’une rencontre à ce niveau est interrompue en Suisse pour de telles raisons.
Je me permets de mettre ceci car il serait débile de perdre un match forfait ou se voir prendre une sévère punition de la SFL après le conflit actuel... je en vise personne mais que les gens y réfléchissent.. NE DEVNONS PAS LES BOURREAUX ET LE MAUVAIS EXEMPLE!