Re: [Tourbillon] Ambiance à Tourbillon
Posté : 30.10.2013 11:41
entre économiser 18000.- d'amende de torches par an et perdre 25000.- de rentrés par match moi je sais ce qui le fait plus c**** entre les deux...
L'actualité du FC Sion en ligne
https://www.fcsion4ever.ch/phpBB3/
C'est le communiqué US ?Observateur a écrit : Un petit mot concernant ton passage sur le conflit entre groupes à Sion :
A la fin de la saison passée, chacun des groupes a agit différemment par rapport au conflit vis à vis de la politique du club (les Freaks n'allaient plus au stade les 3 derniers matchs, tandis que les Ultras ont fait une grève des chants). Ce qui n'a pas empêché une action commune lors de la marche pour le "Retour aux vraies valeurs".
Suite à la politique envers le Gradin Nord de l'entre-saison, les groupes ont rencontré la direction. Là encore, les Freaks ont été "radicaux" et ont clairement annoncé leur position. Tandis que les Ultras ont pris le temps de la réflexion et ont choisi d'attendre que les membres soient rentrés de vacances afin de faire une AG et d'avoir un vrai débat démocratique entre eux. Une reprise des activités a été décidé, ce qui n'a pas plu aux Freaks qui espéraient un bras de fer sur le long terme avec le club. Ajoutons à cela certains éléments n'appartenant pas à ces groupes (pour certains ne fréquentant pas depuis longtemps le Gradin d'ailleurs...une nouvelle génération plus impulsive que réfléchie), qui ont surement conforté les Freaks dans leur esprit de revanche, et on arrive à une situation pourrie.
Mais selon moi, il ne s'agissait pas vraiment d'un boycott commun. Juste d'intérêts convergents par moment. Donc les Ultras étaient libres de décider entre leurs membres. Surtout que la vision globale du conflit avec les dirigeants n'était pas perçue de la manière chez les Ultras que chez les Freaks.
Les Freaks ont eu une réaction primaire (mais au fond ont-ils raisonné à long terme ? Sachant qu'ils semblent ne pas vouloir remettre les pieds au stade tant que CC sera en place...et qu'ils ne pourront pas tenir des années un boycott), tandis que d'autres individus ont sauté sur la première occasion pour se défouler et jouer aux gros bras (sachant que leur réelle expérience de gros bras est infime, voire inexistantes).
Ce n'est pas de 18'000.- mais de 180'000.- CHF dont on parle, sans compter que ls amendes deviennent empiriques si le club ne prend pas de mesures. Au dela des CHF 180'000.- il y a les risques de devoir jouer à guichet fermé, voire d'autres sanctions encore plus importantes. Par conséquent le club n'a pas le choix, il ne peut rien lâcher à ce sujet. Doit-on arriver à ce que la Swiss Football League demande aux arbitres d'interrompre les matchs et d'infliger une défaite par forfait dès qu'un fumigène est craqué pour faire comprendre que c'est interdit par la loi ?zo a écrit :entre économiser 18000.- d'amende de torches par an et perdre 25000.- de rentrés par match moi je sais ce qui le fait plus c**** entre les deux...
En Valais quand il y avait des résultats et du beau jeu, le stade se remplissait aussi et cela bien avant l'existence des groupes... Dans les années 75 je faisais tous les déplacements du FC Sion avec la bande à Hediger... Nous étions un groupe sans le savoir, cela s'appelait le Fan's club FC Sion, et sans cela le stade était très souvent plein...Observateur a écrit :À Paris vu la population il est facile de remplir un stade, d'autant plus quand tu vois l'effectif...
Tout d’abord le fait que tu fasses les déplacements depuis les années 70 force le respect. Cela étant, pour revenir sur le sujet, la politique répressive menée au Parc n’est de loin pas la panacée. Bien que la violence soit moins manifeste dans l’enceinte du stade, elle s’exerce en revanche dans les lieux publics (2 exemples: centre ville de Bruxelles et de Paris respectivement lors du match de CL contre Anderlecht et lors de la célébration du titre). Pour résumer, croire qu’il suffirait d’éteindre des torches pour éradiquer la violence du football relève de la gageure. Tout simplement car cette violence est le fruit de notre système libéral-libertaire. Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet. Si je peux me permettre, je te recommande le roman « Football Factory » de John King dont la trame est une bande de Hools de Chelsea adepte de fight, sexe et bière avec comme toile de fonds la violence sociale (chômage, classe ouvrière paupérisée, racisme). C’est un classique qui met justement le doigt sur les liens entre hooliganisme et la société dans laquelle ce mouvement émerge et prend de l’ampleur.smile66 a écrit :En Valais quand il y avait des résultats et du beau jeu, le stade se remplissait aussi et cela bien avant l'existence des groupes... Dans les années 75 je faisais tous les déplacements du FC Sion avec la bande à Hediger... Nous étions un groupe sans le savoir, cela s'appelait le Fan's club FC Sion, et sans cela le stade était très souvent plein...Observateur a écrit :À Paris vu la population il est facile de remplir un stade, d'autant plus quand tu vois l'effectif...
Donc il y a des options en Valais aussi...
Sinon histoire de voir qu'il y a la possibilité d'être créatif sans les fumigènes...
http://www.lematin.ch/sports/hockey/ast ... y/17675973
Les années 80 à 95, c'était top.info-g a écrit :Nous ne sommes plus dans les années 75. Bien des choses ont changé depuis.
Excellent le tifo d'AP
"Football Factory" est aussi disponible en film, il est assez intéressant nous permet d'apprendre pas mal de choses sur le monde des Hooligans..Luciano a écrit :Tout d’abord le fait que tu fasses les déplacements depuis les années 70 force le respect. Cela étant, pour revenir sur le sujet, la politique répressive menée au Parc n’est de loin pas la panacée. Bien que la violence soit moins manifeste dans l’enceinte du stade, elle s’exerce en revanche dans les lieux publics (2 exemples: centre ville de Bruxelles et de Paris respectivement lors du match de CL contre Anderlecht et lors de la célébration du titre). Pour résumer, croire qu’il suffirait d’éteindre des torches pour éradiquer la violence du football relève de la gageure. Tout simplement car cette violence est le fruit de notre système libéral-libertaire. Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet. Si je peux me permettre, je te recommande le roman « Football Factory » de John King dont la trame est une bande de Hools de Chelsea adepte de fight, sexe et bière avec comme toile de fonds la violence sociale (chômage, classe ouvrière paupérisée, racisme). C’est un classique qui met justement le doigt sur les liens entre hooliganisme et la société dans laquelle ce mouvement émerge et prend de l’ampleur.smile66 a écrit :En Valais quand il y avait des résultats et du beau jeu, le stade se remplissait aussi et cela bien avant l'existence des groupes... Dans les années 75 je faisais tous les déplacements du FC Sion avec la bande à Hediger... Nous étions un groupe sans le savoir, cela s'appelait le Fan's club FC Sion, et sans cela le stade était très souvent plein...Observateur a écrit :À Paris vu la population il est facile de remplir un stade, d'autant plus quand tu vois l'effectif...
Donc il y a des options en Valais aussi...
Sinon histoire de voir qu'il y a la possibilité d'être créatif sans les fumigènes...
http://www.lematin.ch/sports/hockey/ast ... y/17675973
Observateur a écrit :Luciano > Quand je lis tes posts, je me dis que soit tu es (ou tu as été) un acteur du monde des tribunes, que ce soit ultra, casual, hools, ou même les 3 à tes époques différentes de ta vie; soit tu fréquentes des gens de ce milieu; soit tu es vraiment doté d'un esprit d'analyse très développé![]()
Dans tous les cas, j'apprécie lire tes posts qui cherchent à comprendre/expliquer, et non pas à juger.
Un petit mot concernant ton passage sur le conflit entre groupes à Sion :
A la fin de la saison passée, chacun des groupes a agit différemment par rapport au conflit vis à vis de la politique du club (les Freaks n'allaient plus au stade les 3 derniers matchs, tandis que les Ultras ont fait une grève des chants). Ce qui n'a pas empêché une action commune lors de la marche pour le "Retour aux vraies valeurs".
Suite à la politique envers le Gradin Nord de l'entre-saison, les groupes ont rencontré la direction. Là encore, les Freaks ont été "radicaux" et ont clairement annoncé leur position. Tandis que les Ultras ont pris le temps de la réflexion et ont choisi d'attendre que les membres soient rentrés de vacances afin de faire une AG et d'avoir un vrai débat démocratique entre eux. Une reprise des activités a été décidé, ce qui n'a pas plu aux Freaks qui espéraient un bras de fer sur le long terme avec le club. Ajoutons à cela certains éléments n'appartenant pas à ces groupes (pour certains ne fréquentant pas depuis longtemps le Gradin d'ailleurs...une nouvelle génération plus impulsive que réfléchie), qui ont surement conforté les Freaks dans leur esprit de revanche, et on arrive à une situation pourrie.
Mais selon moi, il ne s'agissait pas vraiment d'un boycott commun. Juste d'intérêts convergents par moment. Donc les Ultras étaient libres de décider entre leurs membres. Surtout que la vision globale du conflit avec les dirigeants n'était pas perçue de la manière chez les Ultras que chez les Freaks.
Les Freaks ont eu une réaction primaire (mais au fond ont-ils raisonné à long terme ? Sachant qu'ils semblent ne pas vouloir remettre les pieds au stade tant que CC sera en place...et qu'ils ne pourront pas tenir des années un boycott), tandis que d'autres individus ont sauté sur la première occasion pour se défouler et jouer aux gros bras (sachant que leur réelle expérience de gros bras est infime, voire inexistantes).
Le résultat est triste...Tourbillon est une Pontaise bis. Personne n'en sort gagnant.
Ce bouquin est déjà empoussiéré sur ma bibliothèque. Il est vrai qu'il y a encore malheureusement des flambées de violence comme tu le mentionnes, ce qui est bien triste une fois de plus. Je reconnais aussi que les supporters de foot auraient beaucoup à apprendre de supporters de rugby.Luciano a écrit :Tout d’abord le fait que tu fasses les déplacements depuis les années 70 force le respect. Cela étant, pour revenir sur le sujet, la politique répressive menée au Parc n’est de loin pas la panacée. Bien que la violence soit moins manifeste dans l’enceinte du stade, elle s’exerce en revanche dans les lieux publics (2 exemples: centre ville de Bruxelles et de Paris respectivement lors du match de CL contre Anderlecht et lors de la célébration du titre). Pour résumer, croire qu’il suffirait d’éteindre des torches pour éradiquer la violence du football relève de la gageure. Tout simplement car cette violence est le fruit de notre système libéral-libertaire. Je ne vais pas m’étendre davantage sur le sujet. Si je peux me permettre, je te recommande le roman « Football Factory » de John King dont la trame est une bande de Hools de Chelsea adepte de fight, sexe et bière avec comme toile de fonds la violence sociale (chômage, classe ouvrière paupérisée, racisme). C’est un classique qui met justement le doigt sur les liens entre hooliganisme et la société dans laquelle ce mouvement émerge et prend de l’ampleur.smile66 a écrit :En Valais quand il y avait des résultats et du beau jeu, le stade se remplissait aussi et cela bien avant l'existence des groupes... Dans les années 75 je faisais tous les déplacements du FC Sion avec la bande à Hediger... Nous étions un groupe sans le savoir, cela s'appelait le Fan's club FC Sion, et sans cela le stade était très souvent plein...Observateur a écrit :À Paris vu la population il est facile de remplir un stade, d'autant plus quand tu vois l'effectif...
Donc il y a des options en Valais aussi...
Sinon histoire de voir qu'il y a la possibilité d'être créatif sans les fumigènes...
http://www.lematin.ch/sports/hockey/ast ... y/17675973
Quelques bribes de souvenirs des années 95-97... Tu as ô combien raison pour le "pas qu'en bien malheureusement" !!!c_doux_nous_mMm a écrit :Les années 80 à 95, c'était top.info-g a écrit :Nous ne sommes plus dans les années 75. Bien des choses ont changé depuis.
Excellent le tifo d'AP
Voyages en car, on allait au match et on rentrait (quasi) sans aucune bagarre ou juste des faits divers pas grave.
... et ça a changé, oui mais pas qu'en bien malheureusement ou dommage.
Maintenant, t'as juste à regarder un gars pour risquer de te faire démolir car ta tête ne lui revient pas.
Je ne sais pas... Toi peut-être?c_doux_nous_mMm a écrit :Combien ne vont plus au(x) match(es) justement à cause de cette violence absurde, gratuite et inutile?
[/quote]Observateur a écrit :Luciano > L'agonie du mouvement ultra dans certains pays ne vas pas forcément aller de pair avec un renforcement des groupes casuals/hools. D'un côté oui car ça consistera la seule alternative pour ceux ayant un état d'esprit "culture supporter". De l'autre sur le long terme l'absence de tribunes actives fera tout simplement baisser le nombre de types qui potentiellement intègrent ce microcosme, et qui empruntent souvent le parcours "simple fan -> ultra -> casual/hools".
Dans certaines villes, la culture underground risque à terme de complètement disparaître (les petites villes principalement, car le renouvellement des générations sera très difficiles), tandis que dans d'autres il y aura une mutation effectivement, avec parfois un côté imprévisible.
Sinon concernant l'ambiance à Tourbillon, il faut être réaliste : l'avenir est peu réjouissant. Hormis quelques matchs, la grande majorité des rencontres se déroulera dans une ambiance "théâtre/cinéma". Il y aura sûrement quelques tentatives de création de groupes (style fans-clubs) ou des très jeunes potes qui tenteront de lancer des chants, mais je doute de leur réussite pour une ambiance durable.
Comme partout, les ambiances avec un stade bouillant et uni, ça appartient au passé et au football populaire.
Je ne dis pas que c'était "l'Argentine" avec les groupes ultras, mais il y avait quand même une continuité sur 90 minutes, et des animations parfois.
Et une ambiance à l'anglaise à Sion, c'est utopique.
On verra comment ça évolue. Ça sera extrêmement dépendant des résultats, et je n'ose même pas imaginer des matchs en Novembre ou Février après une mauvaise série...
Et c'est ça qui me sidère le plus ! On peut mettre la faute sur CC ou n'importe qui d'autre, mais c'est pas eux qui ont été taper les Ultras après le match contre Bâle.al-skweek a écrit :Je pense pas que se lancer dans une vendetta soit une vraie solution.marcopower a écrit :Même si je comprend la position des groupes, le seul truc qui me fait ch***, c'est que certains joueurs méritent de connaître la VRAIE ambiance de tourbillon... Des types comme Vidosic, Assifuah, Perrier, Rüfli (hé oui même lui...) qui mouillent le maillot pour nos couleurs méritent le soutien de tout le peuple valaison.
Et une deuxième chose qui m'ennuie, c'est que les Freaks ont réussi à intimider les US... On va pas se plier aux Hauts-Valaisans bong sang!!!!!! Un peu de fierté!!!
Dans les conditions actuelles ce n'est juste pas possible d'avoir un groupe (même nouveau) si t'as 40 types qui peuvent te tomber sur la gueule à n'importe quel moment.
nestor clausen a écrit :Et on fait grillé 10 sarments dans les vignes et on est amendé!! Justice à 2 vitesses??
Tu te l'autosouhaites?Bastoon1 a écrit :17 ans aujourd'hui ! Joyeux anniversaire !!!!
Ils vont juste payer l'amende avec une sanction de la ligue.ssee a écrit :Et pendant ce temps là, à Zürich...
Commentaire plus utile et plus sensé que le tien...al-skweek a écrit :Arrête de commenter C_doux_ tu sers à rien dans ce débat.
On sait que c'est pas bien merci
Ce qui me fascine tout de même c'est que l'on parle des Ultras au passé comme s'ils n'existaient plus et n'auraient plus jamais le droit d'exister. Ce que je trouve assez triste. Quelle raison à tout cela ? Le vol de bâche qui dissout le groupe comme le voudrait le code d'honneur ultra ? Si c'est le cas, laissez-moi en rire. Un peu de sens critique. Ce code d'honneur est parfaitement arbitraire et contingent et n'a pas à être respecté par l'intelligence. Je vais faire dans la leçon historique mythologique. La Suisse n'existerait pas si en leur temps, les Waldstätten avaient respecté le code d'honneur en vigueur sur les champs de bataille de l'époque. En effet, quand ils ont balancé leur caillasse et leur troncs d'arbres sur la tronche de Léopold 1er d'Autriche à Morgarten, cela était contraire au code d'honneur chevaleresque en vigueur dans les batailles. Ils se sont assis dessus et c'est plus ou moins (c'est quand même plus compliqué que cela j'en conviens) pour cela que nous nous posons tous la question ici de qui sera le successeur d'Ottmar Hizfeld. Si les premiers Confédérés se l'étaient joué code d'honneur au 14ème siècle, il y a de fortes chances que nous Valaisans serions aujourd'hui Italiens ou Français.Observateur a écrit : A la fin de la saison passée, chacun des groupes a agit différemment par rapport au conflit vis à vis de la politique du club (les Freaks n'allaient plus au stade les 3 derniers matchs, tandis que les Ultras ont fait une grève des chants). Ce qui n'a pas empêché une action commune lors de la marche pour le "Retour aux vraies valeurs".
Suite à la politique envers le Gradin Nord de l'entre-saison, les groupes ont rencontré la direction. Là encore, les Freaks ont été "radicaux" et ont clairement annoncé leur position. Tandis que les Ultras ont pris le temps de la réflexion et ont choisi d'attendre que les membres soient rentrés de vacances afin de faire une AG et d'avoir un vrai débat démocratique entre eux. Une reprise des activités a été décidé, ce qui n'a pas plu aux Freaks qui espéraient un bras de fer sur le long terme avec le club. Ajoutons à cela certains éléments n'appartenant pas à ces groupes (pour certains ne fréquentant pas depuis longtemps le Gradin d'ailleurs...une nouvelle génération plus impulsive que réfléchie), qui ont surement conforté les Freaks dans leur esprit de revanche, et on arrive à une situation pourrie.
Mais selon moi, il ne s'agissait pas vraiment d'un boycott commun. Juste d'intérêts convergents par moment. Donc les Ultras étaient libres de décider entre leurs membres. Surtout que la vision globale du conflit avec les dirigeants n'était pas perçue de la manière chez les Ultras que chez les Freaks.
Les Freaks ont eu une réaction primaire (mais au fond ont-ils raisonné à long terme ? Sachant qu'ils semblent ne pas vouloir remettre les pieds au stade tant que CC sera en place...et qu'ils ne pourront pas tenir des années un boycott), tandis que d'autres individus ont sauté sur la première occasion pour se défouler et jouer aux gros bras (sachant que leur réelle expérience de gros bras est infime, voire inexistantes).
Le résultat est triste...Tourbillon est une Pontaise bis. Personne n'en sort gagnant.
Excellent post coach. Les Ultras, revenez dans le GN. L'équipe a besoin de vous !coach a écrit :Ce qui me fascine tout de même c'est que l'on parle des Ultras au passé comme s'ils n'existaient plus et n'auraient plus jamais le droit d'exister. Ce que je trouve assez triste. Quelle raison à tout cela ? Le vol de bâche qui dissout le groupe comme le voudrait le code d'honneur ultra ? Si c'est le cas, laissez-moi en rire. Un peu de sens critique. Ce code d'honneur est parfaitement arbitraire et contingent et n'a pas à être respecté par l'intelligence. Je vais faire dans la leçon historique mythologique. La Suisse n'existerait pas si en leur temps, les Waldstätten avaient respecté le code d'honneur en vigueur sur les champs de bataille de l'époque. En effet, quand ils ont balancé leur caillasse et leur troncs d'arbres sur la tronche de Léopold 1er d'Autriche à Morgarten, cela était contraire au code d'honneur chevaleresque en vigueur dans les batailles. Ils se sont assis dessus et c'est plus ou moins (c'est quand même plus compliqué que cela j'en conviens) pour cela que nous nous posons tous la question ici de qui sera le successeur d'Ottmar Hizfeld. Si les premiers Confédérés se l'étaient joué code d'honneur au 14ème siècle, il y a de fortes chances que nous Valaisans serions aujourd'hui Italiens ou Français.Observateur a écrit : A la fin de la saison passée, chacun des groupes a agit différemment par rapport au conflit vis à vis de la politique du club (les Freaks n'allaient plus au stade les 3 derniers matchs, tandis que les Ultras ont fait une grève des chants). Ce qui n'a pas empêché une action commune lors de la marche pour le "Retour aux vraies valeurs".
Suite à la politique envers le Gradin Nord de l'entre-saison, les groupes ont rencontré la direction. Là encore, les Freaks ont été "radicaux" et ont clairement annoncé leur position. Tandis que les Ultras ont pris le temps de la réflexion et ont choisi d'attendre que les membres soient rentrés de vacances afin de faire une AG et d'avoir un vrai débat démocratique entre eux. Une reprise des activités a été décidé, ce qui n'a pas plu aux Freaks qui espéraient un bras de fer sur le long terme avec le club. Ajoutons à cela certains éléments n'appartenant pas à ces groupes (pour certains ne fréquentant pas depuis longtemps le Gradin d'ailleurs...une nouvelle génération plus impulsive que réfléchie), qui ont surement conforté les Freaks dans leur esprit de revanche, et on arrive à une situation pourrie.
Mais selon moi, il ne s'agissait pas vraiment d'un boycott commun. Juste d'intérêts convergents par moment. Donc les Ultras étaient libres de décider entre leurs membres. Surtout que la vision globale du conflit avec les dirigeants n'était pas perçue de la manière chez les Ultras que chez les Freaks.
Les Freaks ont eu une réaction primaire (mais au fond ont-ils raisonné à long terme ? Sachant qu'ils semblent ne pas vouloir remettre les pieds au stade tant que CC sera en place...et qu'ils ne pourront pas tenir des années un boycott), tandis que d'autres individus ont sauté sur la première occasion pour se défouler et jouer aux gros bras (sachant que leur réelle expérience de gros bras est infime, voire inexistantes).
Le résultat est triste...Tourbillon est une Pontaise bis. Personne n'en sort gagnant.
Ou alors, les Ultras se sont-ils définitivement laissés impressionner par leurs agresseurs. Mais mes amis, nous sommes dans un pays de droits. Déposez une plainte pénale nom de nom ! Il n'y a aucun déshonneur à cela, bien au contraire. La loi du plus fort dans un pays de droit est celle du plus intelligent, pas de celui qui bandent ses muscles. Vos agresseurs n'ont aucune chance et se verront renvoyés à leurs responsabilités premières. Arrêtez de penser que cela serait trahir je ne sais quel Dieu que de recourir à la justice. La justice est vieille comme l'Antiquité (bon là aussi plus complexe que cela en réalité) L'Empire de Rome dont nous avons fait partie en Valais s'est battu contre tous les barbares aux alentours pour nous garantir le droit d'être protégé par la justice. La voilà notre vrai identité. La vrai virilité est celle qui assume, pas celle qui craint ne pas avoir le droit de recourir à la justice par peur d'être chahuter par quelques gros bras qui auront vite faits de se dégonfler face à la force de l'appareil citoyen.
Tout cela pour dire que je ne comprends vraiment pas que les Ultras aient avorté aussi facilement leur retour au stade où beaucoup de gens se réjouissaient de les revoir. Soyez plus intelligents que cela, ne soyez pas trop conformes, soyez désinvoltes. S'il y a bien une chose que le Valaisan a toujours mis un point d'honneur à défendre, c'est qu'il ne laisse à personne le droit de lui dicter sa conduite. La vrai virilité serait de revenir.
Coach,coach a écrit :Ce qui me fascine tout de même c'est que l'on parle des Ultras au passé comme s'ils n'existaient plus et n'auraient plus jamais le droit d'exister. Ce que je trouve assez triste. Quelle raison à tout cela ? Le vol de bâche qui dissout le groupe comme le voudrait le code d'honneur ultra ? Si c'est le cas, laissez-moi en rire. Un peu de sens critique. Ce code d'honneur est parfaitement arbitraire et contingent et n'a pas à être respecté par l'intelligence. Je vais faire dans la leçon historique mythologique. La Suisse n'existerait pas si en leur temps, les Waldstätten avaient respecté le code d'honneur en vigueur sur les champs de bataille de l'époque. En effet, quand ils ont balancé leur caillasse et leur troncs d'arbres sur la tronche de Léopold 1er d'Autriche à Morgarten, cela était contraire au code d'honneur chevaleresque en vigueur dans les batailles. Ils se sont assis dessus et c'est plus ou moins (c'est quand même plus compliqué que cela j'en conviens) pour cela que nous nous posons tous la question ici de qui sera le successeur d'Ottmar Hizfeld. Si les premiers Confédérés se l'étaient joué code d'honneur au 14ème siècle, il y a de fortes chances que nous Valaisans serions aujourd'hui Italiens ou Français.Observateur a écrit : A la fin de la saison passée, chacun des groupes a agit différemment par rapport au conflit vis à vis de la politique du club (les Freaks n'allaient plus au stade les 3 derniers matchs, tandis que les Ultras ont fait une grève des chants). Ce qui n'a pas empêché une action commune lors de la marche pour le "Retour aux vraies valeurs".
Suite à la politique envers le Gradin Nord de l'entre-saison, les groupes ont rencontré la direction. Là encore, les Freaks ont été "radicaux" et ont clairement annoncé leur position. Tandis que les Ultras ont pris le temps de la réflexion et ont choisi d'attendre que les membres soient rentrés de vacances afin de faire une AG et d'avoir un vrai débat démocratique entre eux. Une reprise des activités a été décidé, ce qui n'a pas plu aux Freaks qui espéraient un bras de fer sur le long terme avec le club. Ajoutons à cela certains éléments n'appartenant pas à ces groupes (pour certains ne fréquentant pas depuis longtemps le Gradin d'ailleurs...une nouvelle génération plus impulsive que réfléchie), qui ont surement conforté les Freaks dans leur esprit de revanche, et on arrive à une situation pourrie.
Mais selon moi, il ne s'agissait pas vraiment d'un boycott commun. Juste d'intérêts convergents par moment. Donc les Ultras étaient libres de décider entre leurs membres. Surtout que la vision globale du conflit avec les dirigeants n'était pas perçue de la manière chez les Ultras que chez les Freaks.
Les Freaks ont eu une réaction primaire (mais au fond ont-ils raisonné à long terme ? Sachant qu'ils semblent ne pas vouloir remettre les pieds au stade tant que CC sera en place...et qu'ils ne pourront pas tenir des années un boycott), tandis que d'autres individus ont sauté sur la première occasion pour se défouler et jouer aux gros bras (sachant que leur réelle expérience de gros bras est infime, voire inexistantes).
Le résultat est triste...Tourbillon est une Pontaise bis. Personne n'en sort gagnant.
Ou alors, les Ultras se sont-ils définitivement laissés impressionner par leurs agresseurs. Mais mes amis, nous sommes dans un pays de droits. Déposez une plainte pénale nom de nom ! Il n'y a aucun déshonneur à cela, bien au contraire. La loi du plus fort dans un pays de droit est celle du plus intelligent, pas de celui qui bandent ses muscles. Vos agresseurs n'ont aucune chance et se verront renvoyés à leurs responsabilités premières. Arrêtez de penser que cela serait trahir je ne sais quel Dieu que de recourir à la justice. La justice est vieille comme l'Antiquité (bon là aussi plus complexe que cela en réalité) L'Empire de Rome dont nous avons fait partie en Valais s'est battu contre tous les barbares aux alentours pour nous garantir le droit d'être protégé par la justice. La voilà notre vrai identité. La vrai virilité est celle qui assume, pas celle qui craint ne pas avoir le droit de recourir à la justice par peur d'être chahuter par quelques gros bras qui auront vite faits de se dégonfler face à la force de l'appareil citoyen.
Tout cela pour dire que je ne comprends vraiment pas que les Ultras aient avorté aussi facilement leur retour au stade où beaucoup de gens se réjouissaient de les revoir. Soyez plus intelligents que cela, ne soyez pas trop conformes, soyez désinvoltes. S'il y a bien une chose que le Valaisan a toujours mis un point d'honneur à défendre, c'est qu'il ne laisse à personne le droit de lui dicter sa conduite. La vrai virilité serait de revenir.