Salut à tous !
Vu qu’on en ai déjà à 8 pages sur ce sujet, j’avais aussi envie d’y mettre mon grain de sel…
Dans toute cette histoire et notamment après la lecture de l’article du journal argentin (repris aujourd’hui dans le Matin dans une retranscription "Edipresse" de l’espagnol…), je suis quand même assez étonné de ceux qui jouent aux vierges effarouchées concernant les agissements de CC, alors qu’ils sont connus de nous tous depuis bien longtemps.
Les saison passent, les entraîneurs aussi, le club évolue, mais le problème demeure…
Je vous ressors un post de l’année passée, d’avant la finale de coupe, qui illustre parfaitement la situation dans laquelle on se retrouve aujourd’hui. Si on l’adapte à cette saison et aux nouveaux objectifs du club, on en revient toujours au même point, à savoir quel entraîneur pour le FC Sion ?
Che a écrit :
L’entraîneur qui s’engage à Sion aujourd’hui, connaît parfaitement les données du problème c’est-à-dire que son choix dans le recrutement sera assez limité et qu’il a donc moins de responsabilités. Il est conscient aussi de l’omniprésence de CC à tous les niveaux et de son besoin considérable d’avoir 1 regard sut tout. Mais il sait surtout que son objectif en tant qu’entraîneur reste la promotion . Libre à lui ensuite de choisir de s’engager ou non dans ce système (si il est assez fou) et capable de relever le défi qui lui est imposé…
La question qu’il faudrait peut-être se poser est de savoir si il faudrait faire confiance à un manager , style Favre, Wenger, ou un tandem directeur sportif , entraîneur avec les pleins pouvoirs concernant le recrutement, le paiement des salaires, la gestion sportive et à qui on confie un budget pour cela , ou alors à un entraîneur, dont le rôle est forcement limité par la forte personnalité et les moyens investis du président qui en est à la tête.
Savoir quel système de gestion de club est la plus adapté à Sion dans son environnement si particulier…et actuellement à la recherche de son glorieux passé, mais qui évolue dans une catégorie de jeu qui l’empêche encore de s’épanouir, il faudra peut-être encore attendre six semaines avant de répondre et que les choses s’accélèrent ! !
Mais on a déjà quelques éléments de réponse, comme le relève Mad Max, l’engagement de Paulo Urfer comme directeur sportif, indique clairement la ligne que veut donner CC au club pour l’an prochain. A savoir professionnaliser la direction sportive et se détacher un peu du club.
Une chose est sure, il faut maintenaient faire avec les moyens qui sont les nôtres, lesquels restent, dans notre contexte, extraordinaires, tant au niveau de la qualité que de la quantité.
L’intelligence et l'état d’esprit dont fera preuve l’équipe (caractère, volonté, solidarité) et la chance que l’on doit bénéficier dans ce sprint final sont certainement les ingrédients à même de lui permettre d’atteindre les objectifs fixés.
Au vu des qualités de Clausen et de tout ce qu’il a fait en 4 mois, je regrette amèrement son départ. C’est une belle histoire qui se termine mal. Il parlait en début de saison de pression, mais il n’as pas du se rendre compte de celle particulière qui règne à Tourbillon et à laquelle il allait devoir s’exposer…C’est en tout cas cette pression omniprésente qui aura eu raison de lui , d’après ce qu’il a dit au journaliste argentin.
La vie continue, il faut digérer le choc et faire le deuil de Clausen.
Je ne vais pas faire un discours pro-CC, mais je suis surpris de voir comment les gens ont la mémoire courte lorsqu’il sont grisés par les succès et l’euphorie ambiante et dès que les problèmes apparaissent l’amnésie disparaît. Il est alors bon de ressortir les mêmes rengaines et sarcasmes sur le fonctionnement ou plutôt les dysfonctionnements du club et de son président.
On sait tous qui commande et qui est le seul maître à bord. Quand tout va bien, on s’imagine être les acteurs fiers du succès qui nous appartient un peu et dès que cela va moins bien, on se sent spectateur du désespoir et soudain victime d’un homme qui est lui le seul à prendre des risques.
Tout cela pour dire que tant que CC sera à la tête du club, on ne pourra jamais dissocier les défauts de ses qualités. Profiter de tout ce qu’il amène de bon pour le club qu’il fait vivre et d’un autre côté, cracher dans la soupe et le considérer comme le plus grand fossoyeur dès que l’occasion se présente.
Sion est un club si particulier et c'est pour cela qu'on l'apprécie. Quand le club n'aura plus de problèmes, cela voudra dire qu'il est tout simplement mort...
