soubalt a écrit :Skippy a écrit :nestor clausen a écrit :
On ne va quand même pas critiquer le public d’être à la hauteur du désastre présenté sur le terrain... Déjà j’étais épaté de n’entendre aucun sifflet descendre des tribunes après une première mi-temps d’une rare indigence et faiblesse...
Hier on a vu une équipe de pseudo-starlettes à qui le succès est clairement monté à la tête... Des gars qui ont refusé de courir, de se battre et de s’engager devant leur public... On s’est fait bouffer par des gamins affamés dont la tactique prônée par Zeidler était pourtant connue...
Ici ça parle de Fortune, on sait tous qu’il n’a pas le niveau mais lui, au moins a couru... Personne ne parle du fantôme Grgic, inexistant depuis le début de la saison... Et de Kasami, 100% de déchet, une calamité sans nom hier soir... Sans parler que le gars se prend 3 mètres sur 10 à chaque balle en profondeur... Les latéraux pas vus non plus... N’Doye complètement à la ramasse... Ça me fait mal au cœur d’avoir un attaquant de la trempe de Doumbia aussi mal entouré...
C’est aussi la défaite de Henchoz avec ses changements foireux dans son 11 de départ...
Bref, si la défaite fait mal c’est surtout la manière qui est inadmissible et inacceptable...
notre 6 sur 10. peut mieux faire. On sent qu'avec la série positive et notre troisième place au classement tu n'as pu pratiquer la critique destructive suffisamment régulièrement pour maintenir le niveau d'excellence qui était le tien.
Tu ne parles pas de Behrami, ni de l'attitude de Kouassi sur le 2ème goal, ou encore des buts pris par fickentscher. Sans parler que tu ne t'en prends à aucun forumeur, la pique sur le public n'est pas assez ciblée et agressive pour faire mouche.
on notera quand même quelques belles envolées "Grgic, inexistant depuis le début de la saison" "Kasami, 100% de déchet" "NDoye complètement à la ramasse" mais c'est clairement insuffisant pour une note plus élevée. Tu as même une remarque positive sur Doumbia. Attention de ne pas recommencer cela.
Nous attendons mieux de toi si le match à YB se passe mal pour Sion.
C’est con ces gens qui ont les yeux en face des trous, hein...
SPORTS
Football
Cette fois, c'est toute l'équipe qui a «démissionné»
Comme en 2012 et si souvent, Saint-Gall a provoqué des misères au FC Sion, battu 2-1 à Tourbillon. Si Sébastien Fournier avait choisi de prendre la porte voici sept ans, c'est l'attitude des joueurs qui interpelle aujourd'hui.
Pour qui prendrait plaisir à inventorier les chapitres les plus déjantés de la récente histoire du FC Sion, la date du 1er septembre 2012 figurerait certainement en bonne place, dans la catégorie vaudeville. S’il faut bien admettre que le choix est vaste – souvenons-nous ainsi de cette nuit passée au casino de Montreux avant un match qui avait valu à MM. Mitreski et Dos Santos un licenciement avec effet immédiat au printemps 2010 ou de l’engagement de l’Italien Claudio Gentile, ce coach fantôme qui, en juin 2014, ne s’était jamais présenté à la Porte d’Octodure le jour de la reprise pour ne citer que deux épisodes croustillants -, il faut reconnaître que ce qui s’était produit ce fameux 1er septembre voici sept ans demeure dans le très haut du panier.
Ce soir-là, ce n’est pas tant la lourde défaite du FC Sion de Sébastien Fournier, alors leader de Super League, devant Saint-Gall (0-3) qui avait durablement marqué les esprits mais ce qui s’était passé peu après devant les caméras de la RTS lorsque le coach de Tourbillon, ruminant sa colère, avait craqué en direct en livrant en pâture les noms de ceux qui l’avaient trahi une semaine plus tôt à Zurich. Rompant la loi du vestiaire, ce lieu sacré d’où rien ne doit normalement sortir, l'inexpérimenté Fournier, alors néophyte dans le rôle qu'il occupait, n'avait pas hésité à publiquement révéler la virée nocturne de trois joueurs – Manset, Adao et Darragi, tous rentrés au petit matin après avoir fait le mur. Si les trois chenapans avaient été punis (Manset avait même été licencié), le coach avait dû se résoudre à démissionner 48 heures plus tard non sans avoir préalablement présenté ses excuses.
Si l’on évoque à dessein cet épisode, c’est parce que ce diabolique FC Saint-Gall s’est ingénié à remettre ça mercredi soir à Tourbillon, au nez et à la barbe d’un FC Sion médusé, supportant de surcroît très mal la pression engendrée par son excellent début de parcours. Tout cela a pesé négativement pour une équipe qui n’est pas à l'aise quand elle évolue à Tourbillon, devant un public aussi prompt à s’enthousiasmer (quand tout s'enchaîne positivement) qu’à siffler (quand tout va de travers), hormis le soutien constant des vrais fans.
Sion a un problème avec Tourbillon
Cela admis, on va tout de suite vous rassurer: quand bien même il n’a pas reconnu son équipe, Stéphane Henchoz n’a pas démissionné et n’envisage pas de le faire non plus. Devant les médias, il n’a, il est vrai, trahi personne, se contentant de livrer la vérité nue, celle qui fait le plus mal parce délivrée sans filets de sécurité. Oui, sa formation a manqué de tout, et d’abord d’agressivité, au point de perdre autant de duels que de ballons. Mercredi soir, c’est elle qui a «démissionné». Que cela arrive devant un public qui ne demandait pourtant qu’à s’enflammer est d’autant plus incompréhensible.
Alors oui, Sion a un problème avec Tourbillon quand il y joue, cela ne date pas d’hier certes mais en devient toujours plus crispant.
A notre connaissance, aucun des joueurs alignés contre Saint-Gall n’a flambé à une table de jeu après la victoire contre NE Xamax samedi dans le derby romand, et personne n’a fait la nouba non plus jusqu'au bout de la nuit. Peut-être aurait-il fallu la faire, en fin de compte, cette nouba pour acquérir ce brin de folie qui ne s’est jamais invité sur la pelouse. Où Saint-Gall s’est contenté de jouer, ce qu’il a admirablement bien fait (pourtant prévisible, le style Zeidler fonctionne toujours), Sion n’est jamais parvenu à se délivrer du pressing que lui imposait son adversaire, affichant même un surprenant manque de sérénité.
Les choix du coach se sont retournés contre lui
A lui seul, Valon Behrami symbolise l’échec d’une équipe qui s’est sans doute vu trop belle et qui, devant autant de louanges, a peut-être aussi été surcotée. Parce que très attendu, le retour du «grognard» n’a en tout pas produit l’effet escompté. Au seul prétexte du calendrier imposant une semaine anglaise et du besoin de faire souffler certains organismes, Stéphane Henchoz a voulu faire tourner son effectif – en sortant notamment l’excellent Zock au profit de l’ancien international helvétique. Ce faisant, le Fribourgeois a pris des risques qui auraient pu être payant mais qui, à l'arrivée, se sont retournés contre lui.
Pour Sion et son entraîneur, cette défaite est d’autant plus ennuyeuse qu’elle survient au moment où se profile l’épouvantail Young Boys. Alors que le club valaisan aurait pu se présenter en position de force au Stade de Suisse samedi soir, ce ne sera pas le cas. Au moment où l’on ne va pas manquer de lui ressortir inexorablement les statistiques (pour faire court, aucun succès valaisan, en championnat, dans la capitale depuis 23 ans), Sion pourra toujours se consoler en se répétant qu’il est bien meilleur loin de ce Tourbillon qui lui cause tant de malheurs.
Mais cela ne suffira pas si chacun de ses joueurs n’effectue pas une remise en question aussi rapide que nécessaire. Parce que ce Sion-là a montré, si peu en vérité, n’était pas vraiment admissible. Surtout compte tenu de l'attente élevée que ses premiers matches avaient suscitée.
Voilà je te laisse à ton jeu préféré, faire l’autruche...