Franchement j'ai été épaté par Milan.
Le match retour va être très certainement fabuleux
[C1] 1/8e de finale
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Ligue des champions: les clubs anglais en difficulté
LONDRES - Chelsea aura besoin d'un résultat positif dans une semaine à Valence. En quart de finale aller de la Ligue des champions à Londres, les Anglais ont été tenus en échec 1-1 par un Valence qui s'affirme comme un sérieux outsider dans cette compétition.
Les Espagnols, tombeurs de l'Inter Milan au tour précédent, sont en bonne position pour se payer le scalp de Chelsea. Il faudra en tout cas que les "Blues" évoluent à un niveau autrement supérieur au retour s'ils entendent défier Liverpool en demi-finale.
Valence a ouvert le score à la 30e sur un superbe but de Silva, mais les Londoniens ont égalisé à la 53e par l'inévitable Drogba. Les Anglais ont ensuite été incapables de faire la différence.
Grâce à un but de Rooney à l'heure de jeu inscrit sur sa seule véritable attaque de la rencontre, Manchester United a préservé l'essentiel à Rome. Battus 2-1 par la Roma après avoir évolué pendant près d'une heure à dix contre onze, les Mancuniens conservent toutes leurs chances de qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions.
Toutefois, Manchester devra vraiment sortir le grand jeu mardi soir à Old Trafford. Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers affrontront une équipe qui est sans doute sous-évaluée dans cette Ligue des Champions. Malgré l'absence de Perrotta qui sera suspendu, la Roma est capable de rééditer à Manchester le match fantastique qu'elle avait livré le mois dernier à Lyon. Les Italiens ont marqué par Taddei (44e) et Vucinic (66e).
(ats / 04 avril 2007 22:43)
Sur 4 matchs, les arbitres sifflent pro-Italiens...
LONDRES - Chelsea aura besoin d'un résultat positif dans une semaine à Valence. En quart de finale aller de la Ligue des champions à Londres, les Anglais ont été tenus en échec 1-1 par un Valence qui s'affirme comme un sérieux outsider dans cette compétition.
Les Espagnols, tombeurs de l'Inter Milan au tour précédent, sont en bonne position pour se payer le scalp de Chelsea. Il faudra en tout cas que les "Blues" évoluent à un niveau autrement supérieur au retour s'ils entendent défier Liverpool en demi-finale.
Valence a ouvert le score à la 30e sur un superbe but de Silva, mais les Londoniens ont égalisé à la 53e par l'inévitable Drogba. Les Anglais ont ensuite été incapables de faire la différence.
Grâce à un but de Rooney à l'heure de jeu inscrit sur sa seule véritable attaque de la rencontre, Manchester United a préservé l'essentiel à Rome. Battus 2-1 par la Roma après avoir évolué pendant près d'une heure à dix contre onze, les Mancuniens conservent toutes leurs chances de qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions.
Toutefois, Manchester devra vraiment sortir le grand jeu mardi soir à Old Trafford. Cristiano Ronaldo et ses coéquipiers affrontront une équipe qui est sans doute sous-évaluée dans cette Ligue des Champions. Malgré l'absence de Perrotta qui sera suspendu, la Roma est capable de rééditer à Manchester le match fantastique qu'elle avait livré le mois dernier à Lyon. Les Italiens ont marqué par Taddei (44e) et Vucinic (66e).
(ats / 04 avril 2007 22:43)
Sur 4 matchs, les arbitres sifflent pro-Italiens...
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Il fallait voir la démonstration qu'a fait la Roma. Ils ont bien fait circuler les ballons, avaient l'emprise du match et n'hésitaient pas à tirer aux buts.
Mais la Roma ce soir, ben... rien à dire, ils m'ont fait plaisir
Mais la Roma ce soir, ben... rien à dire, ils m'ont fait plaisir
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
à 11 contre 10 : ça aide sensiblement la bonne circulation du ballon et l'emprise sur le jeuMystik a écrit :Il fallait voir la démonstration qu'a fait la Roma. Ils ont bien fait circuler les ballons, avaient l'emprise du match et n'hésitaient pas à tirer aux buts.
Mais la Roma ce soir, ben... rien à dire, ils m'ont fait plaisir
moi aussi je vote plutôt pour les causes perdues --> la victoire est d'autant + belle !!!
mais là, faut être réaliste et admettre que le foot anglais (au niveau des clubs !!!)
est le meilleur foot continental actuellement
houla ... je réaffiche la couleur du coup
« Un jour les Valaisans domineront le monde. Mais pas demain, y'a apéro »
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Ligue des champions: tension à Manchester et Valence
MANCHESTER - Les deux quarts de finale retour de la Ligue des champions prévus mardi soir s'annoncent très serrés. Valence, qui reçoit Chelsea avec l'avantage du nul 1-1 ramené de Londres, peut briser le rêve européen des millionnaires de Stamford Bridge. Pour sa part, Manchester United, qui reçoit l'AS Rome, espère effacer la défaite 2-1 subie en Italie.
Après sept victoires, Manchester United semble marquer le pas, comme l'a montré sa défaite à Portsmouth samedi (1-2). En défense, les "Red Devils" montrent d'inquiétantes lacunes. Le revers subi à Portsmouth pourrait peser dans les têtes.
La Roma semble en revanche en pleine forme. Comme contre Lyon en 8es de finale, les Romains sont apparus très au point physiquement à l'aller. Il devrait en être de même à Old Trafford, d'autant que seuls deux des titulaires habituels (Mexès et Pizarro) ont débuté le match de championnat samedi contre Catane (2-0).
Manchester United part avec un handicap. Les défenseurs Vidic, Gary Neville et Silvestre sont blessés. Au milieu, le maître à jouer, Paul Scholes, sera suspendu après son expulsion du match aller. Devant, Louis Saha devrait prendre place sur le banc mais semble à court de compétition pour espérer une titularisation. Côté romain, le milieu défensif David Pizarro, suspendu à l'aller, sera de retour. Mais le champion du monde Simone Perrotta sera suspendu et le latéral gauche Max Tonetto, absent à Rome, reste incertain.
Malgré le score de l'aller à Londres, Valence et Chelsea ne devraient pas bouleverser leurs habitudes de jeu. Les Valencians, à qui un 0-0 suffit, assurent qu'ils ne se contenteront pas de défendre. Quant aux "Blues", adeptes du 1-0, ils ne se rueront certainement pas à l'attaque dès le début pour marquer le but dont ils ont besoin.
Chelsea a plus à perdre que Valence dans l'histoire, même si l'équipe de José Mourinho vient de se relancer en championnat. Ce match pourrait être décisif pour l'avenir à Chelsea de l'entraîneur portugais Jose Mourinho, dont les relations avec le propriétaire Roman Abramovitch sont exécrables. Pour le Russe, remporter la Ligue des champions est la priorité.
Valence peut compter sur la grande forme actuelle de David Silva. Le petit meneur de jeu canarien, auteur d'un but superbe à Stamford Bridge, est indiscutablement la révélation de la saison à Valence. Prêté la saison dernière au Celta Vigo, Silva n'entrait pas forcément dans les plans de Quique Sanchez Flores à l'été 2006. Aujourd'hui, l'entraîneur de Valence ne peut plus se passer de lui. Les Espagnols enregistreront aussi le retour de Fernando Morientes, toujours capable de marquer.
"Nous avons cette conviction que nous pouvons marquer et gagner à l'extérieur", explique Didier Drogba, buteur à l'aller et auteur de 30 buts en 49 matches cette saison pour son club. "Tout le monde pense qu'ils ont un avantage en jouant à Mestalla. Mais si j'étais à leur place, je ferais attention. Si l'arbitre ne se laisse pas influencer par l'ambiance enthousiaste, nous avons une chance de ramener un bon résultat", conclut Mourinho.
(ats / 09 avril 2007 16:13)
MANCHESTER - Les deux quarts de finale retour de la Ligue des champions prévus mardi soir s'annoncent très serrés. Valence, qui reçoit Chelsea avec l'avantage du nul 1-1 ramené de Londres, peut briser le rêve européen des millionnaires de Stamford Bridge. Pour sa part, Manchester United, qui reçoit l'AS Rome, espère effacer la défaite 2-1 subie en Italie.
Après sept victoires, Manchester United semble marquer le pas, comme l'a montré sa défaite à Portsmouth samedi (1-2). En défense, les "Red Devils" montrent d'inquiétantes lacunes. Le revers subi à Portsmouth pourrait peser dans les têtes.
La Roma semble en revanche en pleine forme. Comme contre Lyon en 8es de finale, les Romains sont apparus très au point physiquement à l'aller. Il devrait en être de même à Old Trafford, d'autant que seuls deux des titulaires habituels (Mexès et Pizarro) ont débuté le match de championnat samedi contre Catane (2-0).
Manchester United part avec un handicap. Les défenseurs Vidic, Gary Neville et Silvestre sont blessés. Au milieu, le maître à jouer, Paul Scholes, sera suspendu après son expulsion du match aller. Devant, Louis Saha devrait prendre place sur le banc mais semble à court de compétition pour espérer une titularisation. Côté romain, le milieu défensif David Pizarro, suspendu à l'aller, sera de retour. Mais le champion du monde Simone Perrotta sera suspendu et le latéral gauche Max Tonetto, absent à Rome, reste incertain.
Malgré le score de l'aller à Londres, Valence et Chelsea ne devraient pas bouleverser leurs habitudes de jeu. Les Valencians, à qui un 0-0 suffit, assurent qu'ils ne se contenteront pas de défendre. Quant aux "Blues", adeptes du 1-0, ils ne se rueront certainement pas à l'attaque dès le début pour marquer le but dont ils ont besoin.
Chelsea a plus à perdre que Valence dans l'histoire, même si l'équipe de José Mourinho vient de se relancer en championnat. Ce match pourrait être décisif pour l'avenir à Chelsea de l'entraîneur portugais Jose Mourinho, dont les relations avec le propriétaire Roman Abramovitch sont exécrables. Pour le Russe, remporter la Ligue des champions est la priorité.
Valence peut compter sur la grande forme actuelle de David Silva. Le petit meneur de jeu canarien, auteur d'un but superbe à Stamford Bridge, est indiscutablement la révélation de la saison à Valence. Prêté la saison dernière au Celta Vigo, Silva n'entrait pas forcément dans les plans de Quique Sanchez Flores à l'été 2006. Aujourd'hui, l'entraîneur de Valence ne peut plus se passer de lui. Les Espagnols enregistreront aussi le retour de Fernando Morientes, toujours capable de marquer.
"Nous avons cette conviction que nous pouvons marquer et gagner à l'extérieur", explique Didier Drogba, buteur à l'aller et auteur de 30 buts en 49 matches cette saison pour son club. "Tout le monde pense qu'ils ont un avantage en jouant à Mestalla. Mais si j'étais à leur place, je ferais attention. Si l'arbitre ne se laisse pas influencer par l'ambiance enthousiaste, nous avons une chance de ramener un bon résultat", conclut Mourinho.
(ats / 09 avril 2007 16:13)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
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Football: Le Bayern optimiste, Liverpool sans problème
MUNICH - Auteur d'un match nul 2-2 à l'aller à Milan la semaine dernière, le Bayern Munich vise ouvertement sa première qualification pour les demi-finales depuis 2001. Dans l'autre rencontre de la soirée, l'avantage d'une victoire 3-0 à l'extérieur devrait permettre à Liverpool de s'assurer un match retour plutôt tranquille face au PSV Eindhoven à Anfield Road.
"Je suis optimiste. Battre Hanovre (2-1) a été de bon augure pour le match de mercredi", a déclaré Ottmar Hitzfeld qui était déjà à la tête du Bayern en 2001 et l'avait conduit à son quatrième titre européen. Les seuls soucis du Bayern viennent d'une série de blessures. Sagnol, blessé à un genou, est définitivement forfait. Demichelis, Schweinsteiger, Hargreaves, Lucio, Salihamidzic ont passé le début de semaine aux soins.
Côté milanais, une victoire 3-1 sur Empoli a redonné du moral aux joueurs et à l'entraîneur Carlo Ancelotti: "L'équipe approche de son meilleur niveau. Je pense avec réalisme que nous pouvons y arriver." Le Milan sera privé d'Alberto Gilardino, suspendu, ce qui devrait le contraindre à commencer le match avec pour seul attaquant de pointe Filippo Inzaghi.
Même si tout le monde songe à une qualification aisée de Liverpool face au PSV, Rafael Benitez, l'entraîneur des Reds, est un des rares à soutenir le contraire en invoquant "le miracle d'Istanbul" où Liverpool mené 3-0 avait finalement remporté la Coupe d'Europe 2005.
Les statistiques de la compétition sont loin de justifier la prudence de Benitez. Elles montrent qu'en plus d'un demi-siècle de football européen, pas une seule des 114 équipes battues 3-0 en match aller n'est parvenue à se qualifier.
Le seul point noir de la soirée pour les Reds avait été la rupture du tendon d'Achille subie par le milieu de terrain brésilien Fabio Aurelio, qui pourrait être remplacé par Mark Gonzalez. Benitez devra également remanier son attaque en l'absence de Dirk Kuyt, suspendu. Le PSV sera privé d'Alex, Afellay, Mendes, Reiziger, Alcides et Kromkamp.
(ats / 10 avril 2007 13:38)
MUNICH - Auteur d'un match nul 2-2 à l'aller à Milan la semaine dernière, le Bayern Munich vise ouvertement sa première qualification pour les demi-finales depuis 2001. Dans l'autre rencontre de la soirée, l'avantage d'une victoire 3-0 à l'extérieur devrait permettre à Liverpool de s'assurer un match retour plutôt tranquille face au PSV Eindhoven à Anfield Road.
"Je suis optimiste. Battre Hanovre (2-1) a été de bon augure pour le match de mercredi", a déclaré Ottmar Hitzfeld qui était déjà à la tête du Bayern en 2001 et l'avait conduit à son quatrième titre européen. Les seuls soucis du Bayern viennent d'une série de blessures. Sagnol, blessé à un genou, est définitivement forfait. Demichelis, Schweinsteiger, Hargreaves, Lucio, Salihamidzic ont passé le début de semaine aux soins.
Côté milanais, une victoire 3-1 sur Empoli a redonné du moral aux joueurs et à l'entraîneur Carlo Ancelotti: "L'équipe approche de son meilleur niveau. Je pense avec réalisme que nous pouvons y arriver." Le Milan sera privé d'Alberto Gilardino, suspendu, ce qui devrait le contraindre à commencer le match avec pour seul attaquant de pointe Filippo Inzaghi.
Même si tout le monde songe à une qualification aisée de Liverpool face au PSV, Rafael Benitez, l'entraîneur des Reds, est un des rares à soutenir le contraire en invoquant "le miracle d'Istanbul" où Liverpool mené 3-0 avait finalement remporté la Coupe d'Europe 2005.
Les statistiques de la compétition sont loin de justifier la prudence de Benitez. Elles montrent qu'en plus d'un demi-siècle de football européen, pas une seule des 114 équipes battues 3-0 en match aller n'est parvenue à se qualifier.
Le seul point noir de la soirée pour les Reds avait été la rupture du tendon d'Achille subie par le milieu de terrain brésilien Fabio Aurelio, qui pourrait être remplacé par Mark Gonzalez. Benitez devra également remanier son attaque en l'absence de Dirk Kuyt, suspendu. Le PSV sera privé d'Alex, Afellay, Mendes, Reiziger, Alcides et Kromkamp.
(ats / 10 avril 2007 13:38)
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c'est quoi au fait la roma ?
manque juste le PSG (je suis déjà dehors)
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Rafael Benitez, le pinailleur forcené
FOOTBALL. Sauf surprise, Liverpool accédera ce soir aux demi-finales de la Ligue des champions. Un amoureux du détail l'a relancé.
Christian Despont, Mercredi 11 avril 2007
Si Liverpool ne marchera jamais seul, comme le chantent ses chœurs de supporters, il a aussi l'avantage, désormais, de marcher droit. En chemin, il a rencontré Rafael Benitez, marchand de dogmes aux valises gondolées de classeurs, conquérant par métier, devenu son entraîneur et manager contre tout bon sens.
Cet été, le Castillan partira sur le marché des transferts avec un viatique de 60 millions d'euros, alloués sans ambages par les nouveaux propriétaires du club. La confiance règne. Benitez aussi. D'ici là, le «lucky general» aura peut-être ramené une Ligue des champions à Liverpool, la deuxième après 2005. «Qui d'autre», aurait-il plastronné auprès de son épouse. Sûrement pas Eindhoven, en tout cas, écrasé 3-0 à l'aller et attendu ce soir à Anfield Road pour une partie de plaisir. Parce que, en plus, Liverpool marche fort.
La révolution de Don Rafael fut d'imposer une cohorte hispanique dans un bastion conservateur, où les étrangers étaient du moins rares, sinon gallois ou irlandais, voire écossais au plus fort de l'exotisme. Révolution culturelle, en filigrane: Benitez a introduit la pensée cartésienne au pays du kick and rush; enseigné la diététique dans un championnat où, de nos jours, bien des professionnels commandent encore un steak-frites le matin d'un match; créé des schémas de jeu sur ordinateur quand, depuis plus d'un siècle, les meilleures tactiques s'échafaudent dans les pubs de la ville.
Rafael Benitez est un bosseur. «Une bête de somme», dit son ancien assistant à Valence. Il passe des nuits blanches devant son magnétoscope, à épier les courses d'un attaquant, les mouvements d'une défense, les fébrilités d'un gardien. Son ordinateur ronfle toutes les nuits jusqu'à 3 h du matin, perclu de statistiques. Rosario Maudes Benitez n'est pas surprise: à l'âge de 13 ans, quand il jouait dans les rues du quartier populaire où il a grandi, son fils s'interrompait au milieu des matches pour griffonner des impressions et noter ses camarades. «Il avait toujours un petit carnet et un crayon au fond d'une poche.»
Benitez observe tout, recense tout. Sa banque de données est devenue un trésor inestimable, l'un des mieux gardés du Royaume-Uni, où sont recensés les inclinations et les troubles de deux mille footballeurs. Les détails sont patiemment soutirés à un vaste réseau d'accointances: chaque mois, Benitez appelle une quarantaine de joueurs, sans autre forme de civilités, pour actualiser son répertoire. Un informateur déclare à l'Equipe Magazine: «Si un gardien a grossi de 500 grammes, il le sait.»
Son monde à lui tourne rond, parfaitement rond. Il a la taille et la rectitude d'un ballon. En guise de voyage de noces, Rafael Benitez a emmené son épouse à Milanello, le centre d'entraînement du Milan AC, humer l'air vivifiant du perfectionnisme. Témoignage de Santiago Canizares, ancienne ouaille à Valence, dans l'Equipe Magazine: «Avec nous, il voulait tout contrôler, tout régenter, tout organiser. Parfois, on répétait le même mouvement tactique jusqu'à trente fois, parce qu'il manquait un détail à la finition. M. Benitez exigeait beaucoup, on lui donnait beaucoup. Mais on retirait aussi beaucoup.» Solennel: «A sa manière, cet homme est un metteur en scène. Avec lui, les choses ont un sens.»
A son arrivée à Lyon, le buteur John Carew a raconté comment, par une obsession furieuse, le général voulait qu'il croise ses tirs au second poteau. Un matin, Carew a marqué dans l'angle interdit et, pris en faute, son entraîneur a expliqué: «Au premier poteau, le gardien a plus de chances de réussir un arrêt réflexe. Au second, le cerveau commande, envoie l'ordre à la moelle épinière qui, ensuite, le transmet aux muscles. Ça devient un mouvement de plusieurs dixièmes de secondes. Au mieux, le gardien ne pourra que repousser le ballon dans les pieds d'un attaquant qui a suivi.» Et Carew s'est mis à tirer au deuxième poteau.
Rafael Benitez est si obstiné, si rabâcheur, que ses élèves l'ont surnommé le marteau-piqueur. L'impression de tout maîtriser lui confère un avantage utile sur le genre humain, celui, durement gagné, de ne pas douter. Sa force de persuasion est très étendue: «Même ma femme dit que je suis bon.» Force tranquille: «Mais ma femme, aussi, me coûte cher. Avant chaque finale européenne, elle réclame une montre si je gagne.» Force imputrescible: «C'est mon atout: j'ai une grande confiance en moi. Et mon but consiste à la transmettre. Mais il faut travailler, refuser la lassitude.»
A Anfield Road, devant le banc, le gazon est mort de ses piaffements fébriles. Le jeu à l'avenant: les Reds quadrillent intelligemment, courent bravement, tentent prudemment et, parfois, ajoutent une virilité suspecte. De ses épopées valenciennes (un titre national, une Coupe UEFA), Benitez retient surtout les prouesses obscures: «J'avais placé la défense à 48 m de nos buts, et non 47 ou 49. J'avais calculé qu'à partir de cette distance précise, nous étions plus efficaces pour presser, récupérer et relancer.»
Pinailleur forcené, l'homme a quitté Valence en colère, parce que la direction minimisait son travail. Quoi de plus blessant? Le général, en outre, avouait un profond désaccord sur le recrutement: «Je demande une table, on me donne une lampe.»
En dépositaire de l'érudition footballistique, Benitez est devenu un entraîneur référentiel, rétribué quatre millions de francs par an, lui qui, fièrement ou presque, n'avoue aucun passé de joueur. «Les séries inférieures foisonnent d'entraîneurs compétents qui, s'ils dirigeaient une grande équipe, gagneraient aussi des trophées.»
Lui ne pouvait compter sur des dehors glamours: verbe rare et style peu enlevé, ventre rond et tempérament carré, sobriété bonhomme façon curé de campagne. Rafael Benitez ne pouvait pas davantage compter sur ses états de service: brève carrière en troisième division espagnole, deux apparitions fugaces sur le banc de Valladolid (cinq mois) et Osasuna (sept semaines), avant que Valence ne détecte sa science des échecs. Depuis, Don Rafael a battu tous les grands stratèges - Lippi, Capello, Mourinho - et a offert deux montres à son épouse.
[Le Temps 2007]
FOOTBALL. Sauf surprise, Liverpool accédera ce soir aux demi-finales de la Ligue des champions. Un amoureux du détail l'a relancé.
Christian Despont, Mercredi 11 avril 2007
Si Liverpool ne marchera jamais seul, comme le chantent ses chœurs de supporters, il a aussi l'avantage, désormais, de marcher droit. En chemin, il a rencontré Rafael Benitez, marchand de dogmes aux valises gondolées de classeurs, conquérant par métier, devenu son entraîneur et manager contre tout bon sens.
Cet été, le Castillan partira sur le marché des transferts avec un viatique de 60 millions d'euros, alloués sans ambages par les nouveaux propriétaires du club. La confiance règne. Benitez aussi. D'ici là, le «lucky general» aura peut-être ramené une Ligue des champions à Liverpool, la deuxième après 2005. «Qui d'autre», aurait-il plastronné auprès de son épouse. Sûrement pas Eindhoven, en tout cas, écrasé 3-0 à l'aller et attendu ce soir à Anfield Road pour une partie de plaisir. Parce que, en plus, Liverpool marche fort.
La révolution de Don Rafael fut d'imposer une cohorte hispanique dans un bastion conservateur, où les étrangers étaient du moins rares, sinon gallois ou irlandais, voire écossais au plus fort de l'exotisme. Révolution culturelle, en filigrane: Benitez a introduit la pensée cartésienne au pays du kick and rush; enseigné la diététique dans un championnat où, de nos jours, bien des professionnels commandent encore un steak-frites le matin d'un match; créé des schémas de jeu sur ordinateur quand, depuis plus d'un siècle, les meilleures tactiques s'échafaudent dans les pubs de la ville.
Rafael Benitez est un bosseur. «Une bête de somme», dit son ancien assistant à Valence. Il passe des nuits blanches devant son magnétoscope, à épier les courses d'un attaquant, les mouvements d'une défense, les fébrilités d'un gardien. Son ordinateur ronfle toutes les nuits jusqu'à 3 h du matin, perclu de statistiques. Rosario Maudes Benitez n'est pas surprise: à l'âge de 13 ans, quand il jouait dans les rues du quartier populaire où il a grandi, son fils s'interrompait au milieu des matches pour griffonner des impressions et noter ses camarades. «Il avait toujours un petit carnet et un crayon au fond d'une poche.»
Benitez observe tout, recense tout. Sa banque de données est devenue un trésor inestimable, l'un des mieux gardés du Royaume-Uni, où sont recensés les inclinations et les troubles de deux mille footballeurs. Les détails sont patiemment soutirés à un vaste réseau d'accointances: chaque mois, Benitez appelle une quarantaine de joueurs, sans autre forme de civilités, pour actualiser son répertoire. Un informateur déclare à l'Equipe Magazine: «Si un gardien a grossi de 500 grammes, il le sait.»
Son monde à lui tourne rond, parfaitement rond. Il a la taille et la rectitude d'un ballon. En guise de voyage de noces, Rafael Benitez a emmené son épouse à Milanello, le centre d'entraînement du Milan AC, humer l'air vivifiant du perfectionnisme. Témoignage de Santiago Canizares, ancienne ouaille à Valence, dans l'Equipe Magazine: «Avec nous, il voulait tout contrôler, tout régenter, tout organiser. Parfois, on répétait le même mouvement tactique jusqu'à trente fois, parce qu'il manquait un détail à la finition. M. Benitez exigeait beaucoup, on lui donnait beaucoup. Mais on retirait aussi beaucoup.» Solennel: «A sa manière, cet homme est un metteur en scène. Avec lui, les choses ont un sens.»
A son arrivée à Lyon, le buteur John Carew a raconté comment, par une obsession furieuse, le général voulait qu'il croise ses tirs au second poteau. Un matin, Carew a marqué dans l'angle interdit et, pris en faute, son entraîneur a expliqué: «Au premier poteau, le gardien a plus de chances de réussir un arrêt réflexe. Au second, le cerveau commande, envoie l'ordre à la moelle épinière qui, ensuite, le transmet aux muscles. Ça devient un mouvement de plusieurs dixièmes de secondes. Au mieux, le gardien ne pourra que repousser le ballon dans les pieds d'un attaquant qui a suivi.» Et Carew s'est mis à tirer au deuxième poteau.
Rafael Benitez est si obstiné, si rabâcheur, que ses élèves l'ont surnommé le marteau-piqueur. L'impression de tout maîtriser lui confère un avantage utile sur le genre humain, celui, durement gagné, de ne pas douter. Sa force de persuasion est très étendue: «Même ma femme dit que je suis bon.» Force tranquille: «Mais ma femme, aussi, me coûte cher. Avant chaque finale européenne, elle réclame une montre si je gagne.» Force imputrescible: «C'est mon atout: j'ai une grande confiance en moi. Et mon but consiste à la transmettre. Mais il faut travailler, refuser la lassitude.»
A Anfield Road, devant le banc, le gazon est mort de ses piaffements fébriles. Le jeu à l'avenant: les Reds quadrillent intelligemment, courent bravement, tentent prudemment et, parfois, ajoutent une virilité suspecte. De ses épopées valenciennes (un titre national, une Coupe UEFA), Benitez retient surtout les prouesses obscures: «J'avais placé la défense à 48 m de nos buts, et non 47 ou 49. J'avais calculé qu'à partir de cette distance précise, nous étions plus efficaces pour presser, récupérer et relancer.»
Pinailleur forcené, l'homme a quitté Valence en colère, parce que la direction minimisait son travail. Quoi de plus blessant? Le général, en outre, avouait un profond désaccord sur le recrutement: «Je demande une table, on me donne une lampe.»
En dépositaire de l'érudition footballistique, Benitez est devenu un entraîneur référentiel, rétribué quatre millions de francs par an, lui qui, fièrement ou presque, n'avoue aucun passé de joueur. «Les séries inférieures foisonnent d'entraîneurs compétents qui, s'ils dirigeaient une grande équipe, gagneraient aussi des trophées.»
Lui ne pouvait compter sur des dehors glamours: verbe rare et style peu enlevé, ventre rond et tempérament carré, sobriété bonhomme façon curé de campagne. Rafael Benitez ne pouvait pas davantage compter sur ses états de service: brève carrière en troisième division espagnole, deux apparitions fugaces sur le banc de Valladolid (cinq mois) et Osasuna (sept semaines), avant que Valence ne détecte sa science des échecs. Depuis, Don Rafael a battu tous les grands stratèges - Lippi, Capello, Mourinho - et a offert deux montres à son épouse.
[Le Temps 2007]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Ferguson résume parfaitement la physionomie des matchs européens. Les équipes anglaises sont dotées de joueurs extrêmement talentueux et d'une endurance monstre, tandis que les autres championnats souffrent de carences physiques qui se font ressentir sur tout le match. Ceci dit, les joueurs des autres championnat sont tous aussi doués techniquement que leurs homologues anglais. Et je pense qu'il faudra s'attendre à voir souvent des finales de C1 100% british à l'avenir.Alex Ferguson à l'Equipe.fr a écrit :"C'est vrai que la Roma nous a donné de la confiance. Ils ont été un peu juste en défense, ont parfois joué en reculant et nous ont apporté la confiance. Il y a six ou sept saisons, le football espagnol était le meilleur, avec peut-être le football italien. Mais l'Angleterre s'est améliorée radicalement. Il y a désormais une immense qualité, physique, technique. Comme la qualification de Chelsea à Valence le montre, je pense que nous sommes probablement désormais les meilleurs en Europe".
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alex
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Quel match... impressionnant de facilité pour United.
On parle bcp de C. Ronaldo qui a fait un match énorme mais je tiens aussi à noter la magnifique perfomance de M. Carrick au milieu de terrain auteur de 2 buts magnifique... D'ailleurs tous les buts étaient incroyable...
On parle bcp de C. Ronaldo qui a fait un match énorme mais je tiens aussi à noter la magnifique perfomance de M. Carrick au milieu de terrain auteur de 2 buts magnifique... D'ailleurs tous les buts étaient incroyable...
"Who needs Mounrinho? We've got our physio"
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Blg Boy
Voilà, les Münchner Patatorungen sont renvoyés à leur chères études (qu'apparemment tous n'ont pas terminé, bonjour au plus que détestable Salihamidzic!) par un superbe Milan. Très belle perf de Clarence Seedorf avec un goal et un assist (et quel assist!).
Pas mécontent du tout!
La finale de mes rêves est toujours possible, et vous m'en voyez fort aise...
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Modifié en dernier par toko le 12.04.2007 09:07, modifié 1 fois.
Le seul CC supportable est accompagné de limonade et de glaçons!!!
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nufc
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Ligue des champions: l'AC Milan dans le dernier carré
MUNICH - L'AC Milan a privé Bayern Munich d'un retour au sommet du football européen. Les Italiens ont logiquement battu 2-0 les Bavarois dans leur Allianz-Arena, se qualifiant pour les demi-finales de la Ligue des champions où ils affronteront Manchester United.
Comme l'an dernier en 8e de finale (1-1 et 4-1), Milan a eu raison de Bayern dans un choc des "grands" d'Europe. La victoire des hommes d'Ancelotti ne souffre aucune contestation. Patients et disciplinés, ils ont simplement attendu le bon moment pour frapper une première fois leurs adversaires et pour les faire plier définitivement quelques instants plus tard.
Les buts ont été l'oeuvre de Seedorf (27e) et Inzaghi (32e). Les Allemands ne se sont jamais remis de ces deux buts.
Liverpool a composté comme prévu son billet pour les demi-finales de la Ligue des champions, où il retrouvera une fois encore Chelsea. En quart de finale retour, les "Reds", qui n'ont pas forcé, ont battu le PSV Eindhoven 1-0 grâce à Crouch (67e), confirmant ainsi leur large succès de l'aller (3-0).
Cette rencontre s'est davantage apparentée à un match de préparation qu'à un quart de finale de la principale compétition européenne. Liverpool avait bien entendu classé l'affaire la semaine passée aux Pays-Bas. Rafael Benitez a même pu se permettre le luxe de laisser au repos des piliers de l'équipe comme Gerrard, Carragher et Finnan.
(ats / 11 avril 2007 22:44)
MUNICH - L'AC Milan a privé Bayern Munich d'un retour au sommet du football européen. Les Italiens ont logiquement battu 2-0 les Bavarois dans leur Allianz-Arena, se qualifiant pour les demi-finales de la Ligue des champions où ils affronteront Manchester United.
Comme l'an dernier en 8e de finale (1-1 et 4-1), Milan a eu raison de Bayern dans un choc des "grands" d'Europe. La victoire des hommes d'Ancelotti ne souffre aucune contestation. Patients et disciplinés, ils ont simplement attendu le bon moment pour frapper une première fois leurs adversaires et pour les faire plier définitivement quelques instants plus tard.
Les buts ont été l'oeuvre de Seedorf (27e) et Inzaghi (32e). Les Allemands ne se sont jamais remis de ces deux buts.
Liverpool a composté comme prévu son billet pour les demi-finales de la Ligue des champions, où il retrouvera une fois encore Chelsea. En quart de finale retour, les "Reds", qui n'ont pas forcé, ont battu le PSV Eindhoven 1-0 grâce à Crouch (67e), confirmant ainsi leur large succès de l'aller (3-0).
Cette rencontre s'est davantage apparentée à un match de préparation qu'à un quart de finale de la principale compétition européenne. Liverpool avait bien entendu classé l'affaire la semaine passée aux Pays-Bas. Rafael Benitez a même pu se permettre le luxe de laisser au repos des piliers de l'équipe comme Gerrard, Carragher et Finnan.
(ats / 11 avril 2007 22:44)
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