- Votre essai à Everton a-t-il été concluant ?
- Oui, tout à fait même, puisque je viens de signer pour 4 ans avec le club d’Everton.
- Vous êtes satisfait de ce transfert ?
- Complètement, car l’Angleterre c’est un autre monde, rien à voir avec la France. Ici, j’ai découvert des structures extraordinaires, les stades, les installations… c’est formidable. L’Angleterre est vraiment un pays de football.
- Vous ne regrettez donc pas d’être allé en Angleterre…
- Pas du tout, je suis même très satisfait de mon choix, surtout après ce que j’ai vécu en France ces derniers temps.
- C’est vrai que vous n’avez pas eu la chance de vos amis Nasri et Benzema…
- Ce n’est pas une question de chance, mais c’est à cause d’une série de malentendus que j’ai eus à l’Olympique de Marseille avec les responsables du club et qui m’ont poussé à arrêter.
- Vous êtes allé à Istres…
- Oui, mais là c’était surtout pour augmenter mon temps de jeu et repartir du bon pied. Malheureusement, j’ai contracté une blessure relativement grave avec cette fracture de l’épaule et ça a un peu retardé mon retour.
- Mais votre saison au FC Sion n’a pas été fructueuse…
- Non, mais de toute façon je ne voulais pas aller à Sion, car le championnat suisse n’a rien d’un championnat européen. Seulement, j’ai été berné par le manager que j’avais à l’époque et qui m’a empêché d’aller à Portsmouth, alors que ce club me voulait absolument. Il m’a même caché le fait que l’entraîneur de Lorient Gourcuff voulait m’engager. Ce manager tenait à ce que j’aille à Sion pour des raisons que j’ignore et c’est pour ça qu’il m’a menti.
- Et le club de Sion n’a pas été correct avec vous, non plus…
- C’est le moins qu’on puisse dire. En plus du fait que je ne me sentais pas bien à Sion, les dirigeants de ce club ne m’ont pas rémunéré et j’ai donc résilié le contrat dans les règles, conformément aux règlements de la FIFA. Ce n’est plus qu’un mauvais souvenir pour moi.
- Vous avez quand même laissé passer votre chance lorsque vous étiez à l’OM…
- Vu sous cet angle, c’est un peu vrai, car j’ai été un peu gourmand. Je voulais être titulaire tout de suite et, pourtant, à 17 ans, j’avais joué 4 matchs avec la grande équipe de l’OM, avec Phillipe Troussier puis avec Jean Fernandez. Mon impatience m’a ensuite joué de mauvais tours, je le concède aujourd’hui. Mais je tiens quand même à dire qu’à l’OM certaines personnes ont voulu me coller une mauvaise image qui n’est pas la mienne, celle de Cantona, du bad boy. Alors que j’ai grandi normalement dans un milieu modeste, j’ai toujours travaillé honnêtement pour réussir dans la vie. Après, quand un agent me proposait à un club les gens disaient, attention ! c’est un joueur difficile, etc.
Je saisi d’ailleurs cette occasion pour remercier Laurent Rousset, l’entraîneur de St-Etienne, car c’est le seul qui a accepté à l’époque de me prendre.
- Parlons si vous le voulez bien de l’Algérie…
- L’Algérie, c’est mon pays et ça je ne l’oublie jamais. Chaque année, je vais au bled au moins pour une semaine afin de me ressourcer et voir toute ma famille.
- Et l’équipe nationale, ça vous trotte dans la tête ?
- Jouer pour l’Algérie, ce serait un immense honneur pour moi, surtout qu’il y a actuellement de bons joueurs comme Ziani, Belhadj, Saïfi et tous les autres. Il y a aussi de bonnes structures au sein du football algérien, ce qui est encourageant.
- Avez-vous déjà été contacté pour faire partie de l’équipe nationale d’Algérie ?
- Officiellement non, mais un jour j’ai rencontré le fils de Cavalli, Johan, qui m’a demandé si je voulais faire partie de l’équipe d’Algérie.
- Et alors ?
- Depuis, il n’y a plus eu de suite.
- Maintenant, attendez-vous toujours un signe de la part de l’équipe d’Algérie ?
- Pour être honnête, il faut d’abord que je me stabilise et que je gagne ma place de titulaire avec Everton, ensuite j’y verrai plus clair.
Source : www.competition.dz
. 
mais évoluant dans le peu réputé championnat suisse. Mais même là, il ne fait pas l'unanimité et n'arrive pas à obtenir une place de titulaire.
