Transfert d'Ibrahimovic

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D47
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Transfert d'Ibrahimovic

Message par D47 »

Un gagnant du loto veut offrir Ibrahimovic à son club de foot

STOCKHOLM (Reuters) - Un supporteur de football, qui a gagné 122,8 millions de couronnes (13,14 millions d'euros) à la loterie, veut racheter à la Juventus Turin l'attaquant vedette Zlatan Ibrahimovic pour son club local, rapportent lundi les médias suédois.

Le club italien a acheté le buteur suédois à l'Ajax d'Amsterdam pour 16 millions d'euros en août 2004.

"Nous avons discuté des possibilités de racheter Zlatan pour le Visby club Gute", a déclaré le porte-parole de la loterie nationale, Tommy Wahlgren, après une conversation avec l'heureux gagnant dont l'anonymat a été conservé.

Le nouveau millionnaire, célibataire et au chômage, est un supporteur de Gute, club de deuxième division de l'île suédoise de Gotland.
..Les jeux videos n'affectent pas les enfants. Si Pac Man avait eu des effets secondaires sur nous, nous serions tous en train de courir dans une pièce sombre en gobant des cachets tout en écoutant de la musique répétitive...
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D47
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Message par D47 »

Ca c'est un vrai supporter!!! ^^D ^^D ^^D
..Les jeux videos n'affectent pas les enfants. Si Pac Man avait eu des effets secondaires sur nous, nous serions tous en train de courir dans une pièce sombre en gobant des cachets tout en écoutant de la musique répétitive...
biancorosso
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Message par biancorosso »

Bonne chance Zlatan, merci pour tout, tu vas me manquer.. ;-)
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mad max
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Message par mad max »

ben malgré le gain de loterie le montant offert sera insuffisant...

mais le geste est magnifique...je verrais bien un supporter de sion gagner à l euromillion pour offrir au club ronaldinho...
en football, rien n'est jamais certain, à une exception près: en finale de la Coupe, à la fin, c'est toujours le FC Sion qui gagne.

28 août 2011, notre équipe nous a humiliés! 24-25 février 2013, notre club nous a définitivement mis la honte!
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Message par •°¤. Spiderman .¤°• »

Il ne suffit pas de faire venir Ibrahimovic dans ce club, encore faut-il réussir à honorer son salaire, qui à vues humaines, ne semble pas être à la portée d'un club de deuxième division suédoise, à moins que d'autres supporters de ce club ne gagnent au loto... 7-) ^^ :-P
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Message par •°¤. Spiderman .¤°• »

mad max a écrit :ben malgré le gain de loterie le montant offert sera insuffisant...

mais le geste est magnifique...je verrais bien un supporter de sion gagner à l euromillion pour offrir au club ronaldinho...
Pourquoi pas le gagnant de Sierre? N'était-il pas fan du Fc Sion? :-( §-)
biancorosso
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Message par biancorosso »

mad max a écrit : mais le geste est magnifique...
ou comment faire parler un peu de soi dans la presse..
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seb
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Re: Transfert d'Ibrahimovic

Message par seb »

Ibrahimovic, âmes raisonnables s’abstenir
Simon Meier, LE TEMPS, samedi 24 novembre 2012

Son prénom a inspiré un verbe, et lui, c’est tout un poème. Portrait d’une figure adulée d’elle-même et honnie par quelques autres

S’ils étaient tous comme lui, dans la cour d’école, ça dégénérerait très vite, nez qui pissent et arcades qui sautent. Mais s’il n’en existait aucun de cet acabit, on s’ennuierait un peu, beaucoup, à la folie, sa folie qui nous manquerait. Mieux: s’il n’existait pas, il faudrait l’inventer. Encore mieux: il s’en charge lui-même. Chaque jour que Dieu fait, Zlatan Ibrahimovic, qui est d’ailleurs assez proche de Lui, écrit sa propre histoire. Le style est déroutant, frappé, incomparable. Bien sûr, Lionel Messi et Cristiano Ronaldo se débrouillent plutôt pas mal un ballon au pied; mais Zlatan, c’est Zlatan. L’homme qui dépasse les têtes (1m95 au repos), les bornes (il fut flashé à 300 km/h en Ferrari) et l’entendement: «Pour bien jouer, il faut être fou», explique-t-il dans sa biographie. «Pour être bon, il faut se sentir en colère.»

Or, Zlatan Ibrahimovic est très bon, très fou, très en colère. Sur le terrain, des pieds et des mains, de la tronche et des épaules, Ibra élargit le champ des possibles. D’un geste improbable, comme sa récente aile de pigeon carpée avec le Paris Saint-Germain, ou d’un but tombé d’ailleurs, comme sa bicyclette avec la Suède contre l’Angleterre, l’artiste crée sa légende. Une légende portée de surcroît par un inénarrable personnage, croisement du samouraï et du cobra. Résultat, un phénomène de société: la Zlatanmania.

Il y a ceux qui détestent, parce ce que ce type, imbu à l’extrême, ne cesse de déranger les idées reçues, de défoncer les cadres; et il y a ceux qui y succombent, parce que ce type est irrésistible. Dans le magazine So Foot, Yllie Shabani, ancien coéquipier du spécimen à Malmö, raconte comment le gamin s’est présenté au reste de l’équipe au début de la saison 1999-2000: «Tout le monde a dit son nom et sorti un truc gentil. Sauf Zlatan. Lui s’est avancé et a dit: «Retenez bien mon nom et mon visage. Je m’appelle Zlatan Ibrahimovic et je vais devenir le meilleur joueur du monde.»

Dans sa tête, à l’entendre parler de lui à la troisième personne, c’est fait. «On the top of the world», comme le brigand allumé campé par James Cagney dans L’enfer est à lui (Raoul Walsh, 1949). «Moi, tu me traites comme Messi! Je suis un crack autant que lui», lâchera-t-il un jour au nez de Josep Guardiola, guide incontesté d’un FC Barcelone qui venait de céder Samuel Eto’o et 46 millions d’euros à l’Inter Milan pour s’attacher les services du caractériel suédois. «J’aurais pu devenir criminel», avouera-t-il aussi dans sa biographie, déjà vendue à plus de 500 000 exemplaires en Suède, et dont la traduction française sera publiée le 23 février prochain sous le titre Moi, Zlatan Ibrahimovic.

Moi. Lui. Que ce soit avec le PSG ou sa sélection nationale, celui que les Italiens surnommèrent «Ibracadabra» joue un rôle à part. Et il l’assume pleinement, regard altier et chignon en boule: «Je vais apprendre à les découvrir. Eux, il est évident qu’ils savent déjà qui je suis…», avait-il lâché à propos de ses néo-confrères de Ligue 1, cet été lors de son intronisation au bien nommé Parc des Princes. Petite précision au nom du collectif: «J’ai quitté Milan parce que Paris, c’est l’avenir. C’est l’équipe du futur, et ce futur, je veux en faire partie.»

Traduction: Silvio Berlusconi n’avait plus les moyens de conserver un tel chef-d’œuvre. D’ailleurs, Mino Raiola, le truculent trentenaire italo-néerlandais qui fait office d’agent, aime comparer son poulain à Mona Lisa. Inutile de dire qu’on est bien au-dessous de la réalité. Zlatan Ibrahimovic, c’est bien plus qu’une toile. Partout où il va, il devient champion. C’est un objet de culte commercialisé – la somme de ses transferts successifs culmine à quelque 180 millions d’euros et, depuis son arrivée, la vente des maillots du PSG, dixit Nike, a fait un bond de 37%. ­Zlatan, c’est la pierre très angulaire du vaisseau que veut bâtir à Paris Tamin Bin-Hamad al-Thani, prince héritier du Qatar.

Ibra, c’est aussi un apport évident à l’idiome de Molière, avec l’apparition du verbe «zlataner» chez Les Guignols, donc vite répandu dans la rue, au bistro, à toutes les sauces. La star suédoise constitue même un motif de discorde politique. Un salaire annuel de 14 millions d’euros nets, dans la France actuelle, même si Le Parisien le réduisait à 9 millions en septembre dernier, ça fait jaser dans les chaumières. A tel point que Messi et Ronaldo ont demandé une augmentation à leurs employeurs…

A tous les niveaux, Ibrahimovic polarise. Avec sa morgue et ses innombrables tatouages, parmi lesquels figurent les prénoms de ses fils (Vincent et Maximilian, nés en 2006 et 2008), celui de sa mère et le sien. Des motifs divers dans le dos et, sur son ventre, une inscription qui annonce la couleur: «Only God Can Judge Me.» Pour les autres, aucun respect, sauf Mohamed Ali, qu’il vénère. «Zlatan ne fait pas d’essai», répondra-t-il, encore peu connu, à Arsène Wenger, qui lui en proposait un du côté d’Arsenal. «J’aime humilier mon adversaire, ça fait partie de ma conception du jeu», précisera-t-il un jour, alors à l’Inter Milan, pour expliquer certains de ses dribbles superflus, quoique réussis.

Ibrahimovic, parfois, a aussi des soucis avec ses coéquipiers. Et si Zlatan est une marque déposée depuis 2003 en Suède, il lui arrive de laisser des traces. A Amsterdam, il se bat avec l’Egyptien Mido pour une passe manquée. A la Juventus, il décoche une droite à Jonathan Zebina. Au tour d’Olivier Dacourt à l’Inter. Puis Rodney Strasser à l’AC Milan, victime d’un coup de pied aérien à la nuque – le Suédois possède une ceinture noire de taekwondo depuis l’âge de 17 ans.

Bulletin du psychologue: derrière cette impulsivité à fleur de peau, derrière cette agressivité latente, se cache une grande sensibilité, un besoin de se protéger, d’écraser l’autre avant qu’il ne vous marche sur les arpions. Intervention du sociologue: vous avez vu d’où il sort, ce type, ce qu’il a traversé?

Rosengart, non loin du centre-ville de Malmö. Une cité bâtie au début des années 1970 afin d’y abriter des travailleurs immigrés, et qui détient le titre honorifique de zone la plus malfamée du royaume. Là naît Zlatan, d’un père bosniaque musulman gardien d’immeuble et d’une mère croate catholique femme de ménage. Ils se marient pour que lui obtienne un titre de séjour, ils divorcent quand le petit a 2 ans. Zlatan. «En or», en serbo-croate. Oté à sa mère, pincée pour vol à la tire, confié à son père qui ne va pas très bien, l’enfant devient terrible, trimballé d’école en école. Ingérable.

Mais au bas de son immeuble, il y a une «cage pour chiens», comme il désigne le rectangle de gravier qui vit ses premières fulgurances de génie footeux. En 2007, exactement au même endroit, le joueur et son équipementier ont cofinancé un terrain avec projecteurs pour jouer toute la nuit. A l’entrée, juste à côté de l’empreinte de ses pieds, on peut lire: «Voici mon cœur, mon histoire, mon jeu. A vous de continuer l’histoire. Zlatan.» On aurait bien ajouté: «Ames raisonnables s’abstenir.»
Old Bastards Sion - Constantin dégage
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