Barberis et Zermatten entraineurs
Barberis et Zermatten entraineurs
Dès la reprise et jusqu’au terme de la présente saison, le FC Sion sera désormais dirigé par un duo d’entraîneurs valaisans composé de M. Umberto Barberis et de M. Christian Zermatten. Les objectifs immédiats du club sont de décrocher une qualification en Coupe de Suisse le 17 mars prochain à St-Gall et que l'équipe conserve sa place dans la catégorie d’élite. Le FC Sion profite de cette annonce pour vous renouveler à toutes et tous ses voeux pour les proches Fêtes de fin d'année.
Je suis né avec le coeur rouge et blanc, je mourrai avec le coeur rouge et blanc
Heuu ouais 15 mois à Sion quand même. Un inconnu quoi. Sinon Servette et Lausanne.jutti a écrit :Barberis... quelle surprise![]()
c'est un peu le Gabet non?
combien de match avant qu'il se fasse virer ?
3-4 ? avec un peu de chance 5 ?
Plus sérieusement, qqun connais sa carrière d'entraîneur ? succès ?
Dr Raphi
Diplômé le 29.08.2005
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Vraiment la classe l'intervention ...jutti a écrit :combien de match avant qu'il se fasse virer ?
3-4 ? avec un peu de chance 5 ?
Le Umberto c'est une légende de tous les amoureux fidèles du FC Sion !!!
Il a gravi tous les échelons et s'est imposé, de joueur à entraîneur !!!
Barberis c'est la noblesse du foot sédunois et quand je lis de pareils commentaires, j'ai honte :ange:

« Un jour les Valaisans domineront le monde. Mais pas demain, y'a apéro »
T'as tout dit, rien à rajouter. Bonne chance à lui, ou plutôt euxSnake73 a écrit :Bertine, c'est aussi le record de matchs sédunois en étant invaincus (36 matchs si je me souviens bien). C'est également un fin connaisseur du foot suisse et Valaisan. Intéressant pour ma part.

Juste pour l'amour du maillot... SION 1909
Bon choix (dans l'urgence), si ce n'est le meilleur. Lorsqu'on connait l'intransigeance d'Umberto, y aura pas de cadeau, et ce à tous les niveaux, notamment physiques. De plus, il connaît parfaitement la maison, non vraiment un choix de 1ère qualité.
A tous ses détracteurs, je vous signale juste que la place occupait baulmes il y a de ça 4 saisons en arrière n'était pas dû au hasard : Barberis entraîneur et Urfer directeur sportif, un duo qui tenait la barraque aux gourmands.
Dernière chose, Umberto s'est taillé il y a 13 ans de ça non pas parce qu'il était mauvais, parce qu'il possédait le même tempérament de feu que CC....La cohabitation peut être difficile, mais à l'inverse, le cocktail peut s'avérer explosif
A tous ses détracteurs, je vous signale juste que la place occupait baulmes il y a de ça 4 saisons en arrière n'était pas dû au hasard : Barberis entraîneur et Urfer directeur sportif, un duo qui tenait la barraque aux gourmands.
Dernière chose, Umberto s'est taillé il y a 13 ans de ça non pas parce qu'il était mauvais, parce qu'il possédait le même tempérament de feu que CC....La cohabitation peut être difficile, mais à l'inverse, le cocktail peut s'avérer explosif

Mad Max....président!
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Umberto Barberis aux rênes du FC Sion
Umberto Barberis est de retour à Tourbillon! Quatorze ans après avoir été limogé par Christian Constantin et douze mois après son départ de Lausanne, Umberto Barberis se retrouve à la barre du FC Sion.
Christian Constantin a, ainsi, confié la direction du FC Sion jusqu'à la fin de la présente saison à Umberto Barberis et à Christian Zermatten, qui figurait dans le staff élargi intronisé cet automne après le départ d´Uli Stielike. «Barberis et Zermatten formeront un duo. Ils assumeront véritablement tous les deux la pleine responsabilité de la première équipe», souligne Christian Constantin.
Après l'intérim qu'il a assuré à la tête de l'équipe, Christian Constantin a décidé de jouer pleinement la carte valaisanne. «Je souhaitais donner sa chance à Christian Zermatten, poursuit le président. En la personne d´Umberto Barberis, il collaborera avec un technicien qui peut s´appuyer sur une très grande expérience dans le football. «Bertine» était peut-être moins à la mode ces derniers mois. Mais il possède quatre qualités essentielles pour réussir: il connaît parfaitement le Valais, le foot suisse, le FC Sion et son président !»
Umberto Barberis avait dirigé pendant quinze mois le FC Sion. Successeur de Claude Andrey en 1993, il avait été limogé alors que le FC Sion s´apprêtait à éliminer le Marseille de Bernard Tapie en Coupe de l´UEFA.
(ats / 24 décembre 2008 18:13)
Umberto Barberis est de retour à Tourbillon! Quatorze ans après avoir été limogé par Christian Constantin et douze mois après son départ de Lausanne, Umberto Barberis se retrouve à la barre du FC Sion.
Christian Constantin a, ainsi, confié la direction du FC Sion jusqu'à la fin de la présente saison à Umberto Barberis et à Christian Zermatten, qui figurait dans le staff élargi intronisé cet automne après le départ d´Uli Stielike. «Barberis et Zermatten formeront un duo. Ils assumeront véritablement tous les deux la pleine responsabilité de la première équipe», souligne Christian Constantin.
Après l'intérim qu'il a assuré à la tête de l'équipe, Christian Constantin a décidé de jouer pleinement la carte valaisanne. «Je souhaitais donner sa chance à Christian Zermatten, poursuit le président. En la personne d´Umberto Barberis, il collaborera avec un technicien qui peut s´appuyer sur une très grande expérience dans le football. «Bertine» était peut-être moins à la mode ces derniers mois. Mais il possède quatre qualités essentielles pour réussir: il connaît parfaitement le Valais, le foot suisse, le FC Sion et son président !»
Umberto Barberis avait dirigé pendant quinze mois le FC Sion. Successeur de Claude Andrey en 1993, il avait été limogé alors que le FC Sion s´apprêtait à éliminer le Marseille de Bernard Tapie en Coupe de l´UEFA.
(ats / 24 décembre 2008 18:13)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Je dis cela pour rire...zorgg a écrit :Vraiment la classe l'intervention ...jutti a écrit :combien de match avant qu'il se fasse virer ?
3-4 ? avec un peu de chance 5 ?
Le Umberto c'est une légende de tous les amoureux fidèles du FC Sion !!!
Il a gravi tous les échelons et s'est imposé, de joueur à entraîneur !!!
Barberis c'est la noblesse du foot sédunois et quand je lis de pareils commentaires, j'ai honte :ange:
Mais soyons aussi un peu réaliste, les 20 derniers entraîneurs engagés, on disait tjs "super choix, magnifique etc etc" et on a tjs vu les résultats...
Avec Uli, j'ai vraiment cru à la perle rare et j'ai vu ce que j'ai vu..
Alors j'y crois en plus personne...
Mais je souhaite vraiment que notre duo réussissent.. vraiment!
bonne chance à eux 2!
On boira du lait quand les vaches mangeront du raisin...
Santé Fc Sion!!

Santé Fc Sion!!
Je suis assez sceptique... Son expérience à Lausanne n'a pas été ... flamboyante.
Le problème au FC Sion n'est pas l'entraineur en soi, mais le changement continu d'entraineur et je doute malheureusement que Barberis puisse incarner l'homme qui stabilise le FC Sion sur du long terme. Il va pas faire plus de 3 mois.
Bonne chance à lui. J'espere qu'il va me contredire !!
Le problème au FC Sion n'est pas l'entraineur en soi, mais le changement continu d'entraineur et je doute malheureusement que Barberis puisse incarner l'homme qui stabilise le FC Sion sur du long terme. Il va pas faire plus de 3 mois.
Bonne chance à lui. J'espere qu'il va me contredire !!
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Je vais peut-être enfoncer une porte ouverte ... !
Si CC le laisse travailler il n'y aura pas de problème, à lui tout seul Bertine incarne les personnalités d'une bonne dizaine d'entraîneur qui ont défilé à Sion. C'est un personnage ce type, il en font plus des comme ça

Si CC le laisse travailler il n'y aura pas de problème, à lui tout seul Bertine incarne les personnalités d'une bonne dizaine d'entraîneur qui ont défilé à Sion. C'est un personnage ce type, il en font plus des comme ça


Certaines personnes portent un bonnet Guy Roux, Guy Roux portait un bonnet Zotte3.
L'éphémère est beaucoup plus fugitif que l'effet belle-mère
L'éphémère est beaucoup plus fugitif que l'effet belle-mère
faut voir avec quoi il a dû composer du côté de lausanne et ses successeurs n'ont pas vraiment fait mieux.Gabbalife a écrit :Je suis assez sceptique... Son expérience à Lausanne n'a pas été ... flamboyante.
Le problème au FC Sion n'est pas l'entraineur en soi, mais le changement continu d'entraineur et je doute malheureusement que Barberis puisse incarner l'homme qui stabilise le FC Sion sur du long terme. Il va pas faire plus de 3 mois.
Bonne chance à lui. J'espere qu'il va me contredire !!
bertin c'est en premier lieu un valaisan, un fin stratège, un mec qui a par le passé su donner leur chance à de nombreux jeunes, un type qui ne rigole pas avec la condition physique.
bienvenue à lui, ça fait un bon petit moment que j'attendais qu'il reprenne la direction de l'équipe.
je me souviens de ces matchs de challenge league où le très modeste baulmes de bertin venait contrer les plans du grand fc sion.
welcome back bertin (en espérant que cette fois ci tu ne te fasses pas assassiner par tes propres joueurs)
en football, rien n'est jamais certain, à une exception près: en finale de la Coupe, à la fin, c'est toujours le FC Sion qui gagne.
28 août 2011, notre équipe nous a humiliés! 24-25 février 2013, notre club nous a définitivement mis la honte!
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- pinelardo
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www.lematin.ch«Sion, ce n'est pas rien»
Coucou, revoilà notre Bertine national... Un peu oublié depuis un dernier passage à la Pontaise qui s'était soldé par un échec, Barberis avait disparu ces derniers temps du paysage médiatique. A 56 ans, le voici qui resurgit à la tête du FC Sion, où le «revenant» - il avait déjà occupé cette même place il y a quinze ans - travaillera de concert avec Christian Zermatten. BB a l'immense avantage de savoir où il met les pieds et de connaître le fonctionnement de CC, son nouveau patron.
Bertine, vous avez reçu un beau cadeau de Noël sous le sapin...
Effectivement, Sion, ce n'est pas rien. Il y a du boulot pour donner de la vie à ce groupe. Je suis content de pouvoir bosser avec Zermatten. Il ne fallait pas tout recasser encore une fois. Sion, ce sont d'excellents footballeurs qui ne jouent malheureusement pas encore assez au football ensemble. Certains n'ont pas encore montré ce dont ils sont capables.
Il y a un sacré défi à saisir aussi. Comment l'aborderez-vous?
Il est toujours facile de faire des phrases extraordinaires. Ce qui compte, c'est ce qui va se passer sur le terrain. Pour montrer plus, il faudra oser plus. C'est le Valais. Avec des exigences aussi élevées que celles que l'on pourra demander aux joueurs. Si l'équipe trouve son bonheur, elle rendra forcément les gens heureux. Je suis plein d'espérances sans réussir à vous dire comment on va les réaliser.
Sion, c'est d'abord Christian Constantin, qui vous avait viré en 1994. Comment imaginez-vous vos retrouvailles au quotidien?
Bien sûr que l'on se connaît, avec le boss! Comme tous les couples, on a déjà eu nos hauts et nos bas. Le foot rend parfois fou. Mais le temps apaise aussi les tensions. Et les cicatrices finissent par se refermer.
A quand remonte le premier contact?
Il n'est pas vieux. Tout cela s'est fait cette semaine, en moins de septante-deux heures. Quand tout le monde est d'accord, cela va plus vite.
Vous avez signé pour six mois. C'est peu, non?
Si le Totomat suit, l'aventure pourrait se poursuivre plus longtemps. Il ne faut pas se voiler la face, et je connais la réalité valaisanne. Il faudra obligatoirement des résultats. Ce n'est pas seulement le président qui les réclame, c'est aussi l'attente légitime du public.
Allez-vous aller chercher une nouvelle Coupe de Suisse et l'offrir aux Valaisans?
On ramènera la Coupe en Valais si l'on bat Saint-Gall (ndlr: Sion disputera son quart de finale le 17 mars à l'Espenmoos) et... les deux adversaires suivants! Mais personne ne va nous dérouler le tapis rouge. Il faudra aller au Biribi!
Au fait, qui fera l'équipe en 2009 Barberis, Zermatten ou Constantin?
On la fera tous ensemble! Ça paraît logique que l'on se parle, non? J'ai toujours fonctionné comme ça avec mes dirigeants. Le président aura donc son mot à dire. Et nous, en tant que techniciens, aussi!
FICHE BIO
NOM: Barberis
PRÉNOM: Umberto «Bertine»
NAISSANCE: 5 juin 1952 à Sion
CARRIÈRE: A successivement joué à Sion (1973), GC (1974-1975), Servette (1975-1981), AS Monaco (1981-1982), Servette (1982-1986). 54 sélections (7 buts) avec l’équipe de Suisse. Comme entraîneur a commencé par diriger Lausanne-Sports (1987 à 1993), puis Sion (1993-1994), Servette (1994-1995), Lausanne-Sport (2001-2002), Baulmes (2004-2007), Lausanne-Sport (2007-2008). Au FC Sion depuis le 24 décembre 2008.
COMMENTAIRE
Nicolas Jacquier
L’esprit valaisan
Mais qui donc allait-il nous sortir de sa hotte pour relancer son FC Sion? Un génial Italien? Un nouvel Allemand? Un obscur Espagnol? Un Français de service ou un pigeon voyageur?
Plutôt que de poursuivre son tour d’Europe des entraîneurs, Christian Constantin est allé simplement puiser dans sa première liste de coaches congédiés. Comme Bigon avant lui, Barberis en est à son deuxième passage. Il connaît donc la maison et les coutumes de son propriétaire. Où d’aucuns le considèrent comme un has been, Constantin préfère voir en lui l’homme capable d’insuffler cette énergie qui fait tant défaut à son groupe, puzzle socioculturel et multiethnique ayant transformé Tourbillon en une véritable tour de Babel. Sans identité ni racine ancrées dans la réalité cantonale.
Or Bertine colle parfaitement à l’esprit valaisan: doté d’un caractère bien trempé, il est à la fois magnifiquement frondeur, rebelle, malin et volontaire, incarnant tout ce qui fait aujourd’hui défaut à sa nouvelle équipe. Il faudra bien tout ça pour rendre au FC Sion la fierté de son âme, la force de son glorieux passé. Pour BB, retrouvant les projecteurs après avoir galéré dans l’anonymat de la deuxième division, ce défi exaltant est à la mesure du personnage. Alors, avant de remonter sur scène, un conseil peut-être Umberto: jouez-la non pas comme Beckham, mais comme le Bertine de vos débuts. Avec l’insouciance du temps qui repasse.
« J'ai claqué beaucoup d'argent dans l'alcool, les filles et les voitures de sport - le reste, je l'ai gaspillé. » George Best
Le duo Bertine-Zermi peut faire du bon boulot. Mais, une fois de plus, il faut leur laisser du temps... C'est pas en 3 mois, et en un claquement de doigts présidentiel, que tu peux construire une équipe.
Bon courage à eux !
PS: et ça fait tout de même plaisir de voir 2 valaisans sur le banc ! (et CC qui disait il y a 2 ans qu'il n'y avait aucun entraîneur valaisan avec l'expérence et le caractère nécessaire pour diriger son FC Sion...)
Bon courage à eux !
PS: et ça fait tout de même plaisir de voir 2 valaisans sur le banc ! (et CC qui disait il y a 2 ans qu'il n'y avait aucun entraîneur valaisan avec l'expérence et le caractère nécessaire pour diriger son FC Sion...)
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- Bière Blanche
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Bière Blanche a écrit :Même un duo Dieu - Jésus sur le banc du Fc Sion ne ferait que 6 mois...
Mais laissez-leur une minuscule chance !!!
D'acc qu'avec Uli, j'étais aussi convaincu que c'était le licenciement de trop
mais finalement, il me semble que Uli s'est un peu tiré tout seul --> une balle dans le pied ...
Bertine a l'appui et l'admiration inconditionnelle de tout le public de Tourbillon et Zermatten la sympathie, la modestie et les talents pour faire de cette équipe un ensemble soudé et conquérant !!!
Cette fois j'y crois (et vrai que, comme pour les finances et la gestion du club ...) c'est en faisant des erreurs qu'on apprend, qu'on progresse et qu'on avance (tout simplement ...) Les états d'âme disparaissent bien vite dès lors que tout va bien ... encore faut-il commencer à vouloir que ça aille et laisser travailler les gens compétents !!! (c'est pas une autre histoire, c'est la même et la continuité et ... une fois ça va finalement marcher et payer !!!)
magnifique duo valaisan qu'on a là et qu'on a la chance d'avoir !!!
Soutenez-les !!!
Aidez-les !!!
Dans tous les cas :
Mieux vaut être optimiste et se tromper
Que pessimiste et avoir raison ...
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Il est également vrai que sans CC il n'y aurait plus de licenciment possible vu qu'il n'y aurait plus d'équipeBière Blanche a écrit :Désolé d'abuser de réalisme...Mais franchement tant qu'il y aura CC la valse des entraîneurs continuera quel quel que soit le rythme de licenciement ...Dans tous les cas :
Mieux vaut être optimiste et se tromper
Que pessimiste et avoir raison ...

Vive Sion!!!!!!!
Juste Misterno, il faut leur laisser du temps, et plutôt 2 fois qu'une, car au niveau formateur, Bertine n'est pas le dernier non plus (pour rappel, Wicky c'est lui, et ensuite la flopée Lausannoise, Hottiger, Herr, Chapuisat, Ohrel et j'en passe), et qu'apparemment une flopée assez similaire se prépare à éclore d'ici 2-3 ans sous nos couleurs. Mais, laissez du temps au temps est impératif.Misterno a écrit :Le duo Bertine-Zermi peut faire du bon boulot. Mais, une fois de plus, il faut leur laisser du temps... C'est pas en 3 mois, et en un claquement de doigts présidentiel, que tu peux construire une équipe.
Bon courage à eux !
PS: et ça fait tout de même plaisir de voir 2 valaisans sur le banc ! (et CC qui disait il y a 2 ans qu'il n'y avait aucun entraîneur valaisan avec l'expérence et le caractère nécessaire pour diriger son FC Sion...)
"Le FC Sion réunit tous les Valaisans du Glacier au Lac", mais c'est surtout là où le Ronasson court.
- MadMouche
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- Localisation : dans un beau canton
enfin un ''valaisan'' qui peut faire l'unanimité !!!
avec un style 4-4-2 ou 4-5-1 (selon les joueurs à dispo
---------------ESSAM-----------------
---JAMAL---SARNI--WILLY---BUBU---
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JOCELYN-----DOMINGUEZ-----CRETTENAND--
-----------??-------------MONTERRUBIO-----
OU------------------ESSAM-----------------
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--------------JOCELYN-----SEREY------------------
--CRETTENAND-----DOMINGUEZ-----MONTERRUBIO--
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un début fracassant avec des gars renvoyés se faire ''bronzer' et un championnat qui démarre trop bien, 5 matchs pour autant de victoire !!!
avec un style 4-4-2 ou 4-5-1 (selon les joueurs à dispo
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un début fracassant avec des gars renvoyés se faire ''bronzer' et un championnat qui démarre trop bien, 5 matchs pour autant de victoire !!!
Les hommes parlent de la victoire comme d'une chance. C'est le travail qui fait la victoire.
Caca de mouette, tempête ; caca de goéland, beau temps.
Caca de mouette, tempête ; caca de goéland, beau temps.
Très bonne nouvelle ce retour aux sources de Bertine.
Mais hélas les problèmes actuels ne proviennent pas du banc mais de la non-complémentarité de l'effectif. Stielike, Bigon et Tintin ont pu le constater.
Si Bertine et Zermatten arrivent à redonner un peu d'âme à cette équipe, et si Tourbillon retrouve sa passion, quelques belles surprises seront au rendez-vous.
Mais hélas les problèmes actuels ne proviennent pas du banc mais de la non-complémentarité de l'effectif. Stielike, Bigon et Tintin ont pu le constater.
Si Bertine et Zermatten arrivent à redonner un peu d'âme à cette équipe, et si Tourbillon retrouve sa passion, quelques belles surprises seront au rendez-vous.
Barberis: «J'ai beaucoup de niaque à 57 balais!»
Le retour d'Umberto Barberis - 25e changement d'entraîneur sous l'ère Constantin - au FC Sion est officiel. Le duo Barberis et Zermatten misera sur la complémentarité.
Dans la matinée, le président a présenté à la presse Bertine et Christian Zermatten, son nouveau duo d'hommes forts, dont la mission est avant tout celle de sauver un club valaisan pas au mieux en Axpo Super League.
«J'ai beaucoup de niaque à 57 balais!» Barberis n'a pas caché pas son bonheur de «pouvoir rebondir en Super League» dans un club qu'il connaît par coeur, puisqu'il y a été junior, joueur vedette et entraîneur (de 1993 à 1994). «J'ai une grande envie. C'est un peu comme un retour en enfance.»
Prendre son temps
Bertine ne veut cependant pas tout bousculer et préfère opter pour une entrée en matière douce. «Les premiers jours, les entraînements seront donnés par Zermatten et notre adjoint José Sinval. Je ne connais pas bien les joueurs.» Et le Valaisan de préciser vouloir prendre son temps pour se faire une idée générale avant d'empoigner à bras le corps le contingent.
Une chose semble sûre, du moins dans ce premier discours officiel de l'année, le duo Barberis/Zermatten entend fonctionner comme un vrai binôme, sans que l'un ne prenne le pas sur l'autre. «Nous nous entendons très bien avec Christian. Nous avons nos qualités et nos défauts, mais nous nous complétons très bien. Il est plus introverti.»
Un mode de fonctionnement que semble apprécier l'ancienne star de l'AS Monaco. «Ça me rappelle le temps de Lausanne, où Mario Comisetti, plus discret que moi, corrigeait et tempérait mes excès...»
Plus grand chose
Le président, lui, a troqué sa tunique d'agitateur public du ballon rond helvétique pour celle d'un travailleur humble et logique. Pas d'effet d'annonce et très peu de formules vendeuses. «L'idée de base était d'adjoindre Umberto et son expérience à la jeunesse de Christian - 15 ans de différence d'âge -, qui arrive à un moment de sa carrière où il doit monter de catégorie.»
Et Constantin d'énoncer ses objectifs. «Il ne nous reste plus grand chose. Il faut tout d'abord nous sauver. Puis aller un bout en Coupe de Suisse si on veut jouer l'Europe l'année prochaine. C'est une mission de 5 mois.»
La nomination du duo Barberis/Zermatten a du même coup scellé le sort de l'entraîneur Constantin. «C'était prévu, explique le président. Je n'ai jamais eu l'ambition d'entraîner. Mais ça ne veut pas dire pour autant que je ne peux pas parler de football avec Bertine et Christian.»
Source: SDA/ATS
Le retour d'Umberto Barberis - 25e changement d'entraîneur sous l'ère Constantin - au FC Sion est officiel. Le duo Barberis et Zermatten misera sur la complémentarité.
Dans la matinée, le président a présenté à la presse Bertine et Christian Zermatten, son nouveau duo d'hommes forts, dont la mission est avant tout celle de sauver un club valaisan pas au mieux en Axpo Super League.
«J'ai beaucoup de niaque à 57 balais!» Barberis n'a pas caché pas son bonheur de «pouvoir rebondir en Super League» dans un club qu'il connaît par coeur, puisqu'il y a été junior, joueur vedette et entraîneur (de 1993 à 1994). «J'ai une grande envie. C'est un peu comme un retour en enfance.»
Prendre son temps
Bertine ne veut cependant pas tout bousculer et préfère opter pour une entrée en matière douce. «Les premiers jours, les entraînements seront donnés par Zermatten et notre adjoint José Sinval. Je ne connais pas bien les joueurs.» Et le Valaisan de préciser vouloir prendre son temps pour se faire une idée générale avant d'empoigner à bras le corps le contingent.
Une chose semble sûre, du moins dans ce premier discours officiel de l'année, le duo Barberis/Zermatten entend fonctionner comme un vrai binôme, sans que l'un ne prenne le pas sur l'autre. «Nous nous entendons très bien avec Christian. Nous avons nos qualités et nos défauts, mais nous nous complétons très bien. Il est plus introverti.»
Un mode de fonctionnement que semble apprécier l'ancienne star de l'AS Monaco. «Ça me rappelle le temps de Lausanne, où Mario Comisetti, plus discret que moi, corrigeait et tempérait mes excès...»
Plus grand chose
Le président, lui, a troqué sa tunique d'agitateur public du ballon rond helvétique pour celle d'un travailleur humble et logique. Pas d'effet d'annonce et très peu de formules vendeuses. «L'idée de base était d'adjoindre Umberto et son expérience à la jeunesse de Christian - 15 ans de différence d'âge -, qui arrive à un moment de sa carrière où il doit monter de catégorie.»
Et Constantin d'énoncer ses objectifs. «Il ne nous reste plus grand chose. Il faut tout d'abord nous sauver. Puis aller un bout en Coupe de Suisse si on veut jouer l'Europe l'année prochaine. C'est une mission de 5 mois.»
La nomination du duo Barberis/Zermatten a du même coup scellé le sort de l'entraîneur Constantin. «C'était prévu, explique le président. Je n'ai jamais eu l'ambition d'entraîner. Mais ça ne veut pas dire pour autant que je ne peux pas parler de football avec Bertine et Christian.»
Source: SDA/ATS
L´avenir nous dira ce qu´on va faire dans le futur. CC le 29 mai 2007
Barberis: «Ça manque de révolte»
FOOTBALL. «Bertine», de retour sur le banc du FC Sion quatorze ans après avoir été licencié par Christian Constantin, veut «secouer» des joueurs qu'il a encore du mal à cerner.
Simon Meier
Mercredi 14 janvier 2009
Regard de braise, langue bien pendue et énergie à revendre. Umberto Barberis, 56 ans, n'a apparemment pas changé. Dans les nouveaux locaux du FC Sion, à Riddes, «Bertine» harangue et gesticule. Quatorze ans après un premier passage tumultueux sous les ordres de Christian Constantin, le revoilà sur le banc du club de son enfance. «Avec l'âge, je n'ai plus de problème d'ego», assure celui dont la carrière d'entraîneur n'est pas à la hauteur de son parcours de joueur (voir encadré). «Ce n'est pas un problème, parce que j'appartiens à la race des formateurs», rétorque le Valaisan de souche italienne. Engagé jusqu'en juin, avec Christian Zermatten pour assistant, «Bertine» aura-t-il le loisir d'échafauder un projet, de faire fructifier ce retour aux sources? Lui-même demeure prudent sur la question: «Il y a un problème et je n'ai pas encore la solution. Je vais faire de mon mieux...»
Le Temps: Que pensez-vous du nouveau centre d'entraînement du FC Sion?
Umberto Barberis: C'est une avancée pour le club, on est comme à la maison. Avec la salle de musculation et le terrain synthétique, on peut travailler même quand il fait mauvais. La première équipe a montré l'exemple en intégrant les lieux, et les jeunes suivront. C'est dans le style des centres de formation à la française. L'outil est efficace, il n'y a pas de luxe à chercher. Le foot, ça doit sentir la boue, la sueur. On est là pour travailler.
- Votre contrat ne court que jusqu'au mois de juin. Un problème à vos yeux?
- Cette situation n'a rien de particulier. Comme le rappelait Bernard Challandes l'autre jour à la radio, de toute façon, on est habitués à ne rien planifier au-delà de six mois. Le lundi, tel joueur est là; le vendredi, on ne sait pas. On recherche tous la stabilité, mais on est dans un monde comme ça, où les gens prennent des fusées pour aller boire un café à New York. A Sion, il y a un défi à relever. Personne ne m'a forcé à venir. J'aurais pu dire non, j'ai dit oui. Je suis un instinctif, je n'ai pas besoin de réfléchir des heures avant de dire oui.
- Pourquoi avoir accepté un poste si aléatoire?
- Parce que c'est la Super League. Il n'y a que dix postes dans le pays à ce niveau. C'est comme une petite élite. Et puis Constantin me voulait.
- Vous a-t-il dit pourquoi?
- Ça ne se passe pas comme ça. Il a ses raisons.
- Comment avez-vous vécu votre année d'inactivité?
- Le football se trouve dans une phase de très grande transformation. Manager un groupe devient de plus en plus difficile. Tout va plus vite qu'il y a cinq ans, sans parler d'il y a quinze ans. On s'appuie beaucoup sur l'informatique. J'ai utilisé cette année pour essayer de comprendre des choses. Qu'est-ce qu'ils attendent de nous, ces jeunes? On a parfois de la difficulté à comprendre. C'est partout pareil, en Super League, en Challenge League, en M18 ou en 2e ligue. Personne n'a vraiment trouvé la méthode. Alors on cherche, on envoie deux ou trois scuds pour voir comment le groupe réagit.
- Quelle première impression avez-vous de vos joueurs?
- Ils sont tous bonnards, ce groupe est trop gentil. On en vient à regretter les fortes têtes. Ça manque de révolte, les gens ne l'ouvrent pas parce qu'ils ont peur des conséquences. C'est le monde du silence. Le groupe vit bien ensemble, mais je ne sais pas si c'est feint. Ils masquent tout pour l'instant. Je regarde certains joueurs dans les yeux, et je ne vois rien. Moi, je veux voir ce qu'il y a à l'intérieur. Il faut les secouer, les aiguillonner, quitte à les faire c****. Il faudra être très vite dans le vif du sujet. C'est pour ça qu'on travaille en duo avec Christian Zermatten.
- Quels ont été vos premiers mots dans le vestiaire?
- En Suisse, le FC Sion suscite deux trucs: c'est j'aime ou j'aime pas. Il ne laisse personne indifférent, et ça crée des peurs chez certains jeunes. Ils obéissent trop aux règles, ils ont l'impression qu'il y a des interdictions sur le terrain. Jouez, les gars! Je ne vais pas vous interdire de marquer des buts! C'est un jeu, il faut savoir jouer. C'est l'envie qui fait la différence. Dès qu'il y a un écueil, c'est fini on dirait. (Il désigne un petit groupe de joueurs à l'autre bout du réfectoire, affairés devant un jeu vidéo.) Pour eux, c'est ça le foot... Regardez, ils font des matches devant un écran, entre Manchester United blanc et Manchester United rouge.
- A vous entendre, on sent un fossé entre les générations...
- Aujourd'hui, les gars veulent passer directement des M16 à Barcelone. Je veux bien laisser les gamins rêver, mais c'est de l'utopie. Pour nous, à l'époque, partir de Sion à Genève, c'était déjà le bout du monde. Dans le foot, il y a des règles, des principes à respecter. J'ai une foi terrible en les gens qui aiment le foot, pas en ceux qui s'asseyent sur leur contrat. Moi, j'ai toujours beaucoup donné au foot. J'ai marné partout, dans mes clubs, en équipe de Suisse, à l'étranger. J'ai pas mal d'expérience et je peux répondre à beaucoup de questions, mais encore faut-il les poser...
- Vous arrive-t-il d'en avoir marre de ce milieu?
- J'ai souvent dit que je voulais divorcer d'avec le foot, que je voulais qu'il me quitte. J'ai voulu le foutre dehors, je lui ai dit «Tire-toi!» mais il ne veut pas. Le football finit toujours par revenir par la fenêtre, à la télévision, dans les journaux ou à travers une conversation de bistrot. Alors je revois le petit gars en cuissettes que j'étais, et la flamme revient. Aznavour, lui, il chante toujours. J'ai encore de la marge...
- Après de très belles années à Lausanne entre 1987 et 1993, votre carrière d'entraîneur a suivi une trajectoire déclinante. Ressentez-vous de l'amertume par rapport à votre parcours?
- Quand je regarde qui il reste dans le circuit, parmi les gens de mon âge, je me dis que je suis un miraculé. Vous savez, un entraîneur est vite brûlé. Quelques fois, j'aurais aimé qu'on utilise mieux mes compétences. Mais je n'ai pas d'amertume par rapport à mon parcours. Aujourd'hui, avec l'âge, je n'ai plus de problèmes d'ego.
Fiche d'identité
Nom: Barberis.
Prénom: Umberto.
Né le: 5 juin 1952 à Sion.
Carrière de joueur: FC Sion (1973), Grasshopper (1974-75), Servette FC (1975-81), AS Monaco (1981-82), Servette FC (1982-86).
Equipe de Suisse: 54 sélections (7 buts).
Palmarès: Champion de France (1982), champion de Suisse (1979 et 1985), vainqueur de la Coupe de Suisse (1978, 1979, 1984), vainqueur de la Coupe de la ligue (1977, 1979, 1980), vainqueur de la Coupe des Alpes (1976, 1979), élu meilleur joueur étranger du championnat de France (1981 et 1982).
Carrière d'entraîneur: Lausanne-Sports (1987-93), FC Sion (1993-94), Servette FC (1995-96), Lausanne-Sports (2001-02), FC Baulmes (2004-07), FC Lausanne-Sport (2007-08), FC Sion (depuis décembre 2008).
Palmarès: néant.
FOOTBALL. «Bertine», de retour sur le banc du FC Sion quatorze ans après avoir été licencié par Christian Constantin, veut «secouer» des joueurs qu'il a encore du mal à cerner.
Simon Meier
Mercredi 14 janvier 2009
Regard de braise, langue bien pendue et énergie à revendre. Umberto Barberis, 56 ans, n'a apparemment pas changé. Dans les nouveaux locaux du FC Sion, à Riddes, «Bertine» harangue et gesticule. Quatorze ans après un premier passage tumultueux sous les ordres de Christian Constantin, le revoilà sur le banc du club de son enfance. «Avec l'âge, je n'ai plus de problème d'ego», assure celui dont la carrière d'entraîneur n'est pas à la hauteur de son parcours de joueur (voir encadré). «Ce n'est pas un problème, parce que j'appartiens à la race des formateurs», rétorque le Valaisan de souche italienne. Engagé jusqu'en juin, avec Christian Zermatten pour assistant, «Bertine» aura-t-il le loisir d'échafauder un projet, de faire fructifier ce retour aux sources? Lui-même demeure prudent sur la question: «Il y a un problème et je n'ai pas encore la solution. Je vais faire de mon mieux...»
Le Temps: Que pensez-vous du nouveau centre d'entraînement du FC Sion?
Umberto Barberis: C'est une avancée pour le club, on est comme à la maison. Avec la salle de musculation et le terrain synthétique, on peut travailler même quand il fait mauvais. La première équipe a montré l'exemple en intégrant les lieux, et les jeunes suivront. C'est dans le style des centres de formation à la française. L'outil est efficace, il n'y a pas de luxe à chercher. Le foot, ça doit sentir la boue, la sueur. On est là pour travailler.
- Votre contrat ne court que jusqu'au mois de juin. Un problème à vos yeux?
- Cette situation n'a rien de particulier. Comme le rappelait Bernard Challandes l'autre jour à la radio, de toute façon, on est habitués à ne rien planifier au-delà de six mois. Le lundi, tel joueur est là; le vendredi, on ne sait pas. On recherche tous la stabilité, mais on est dans un monde comme ça, où les gens prennent des fusées pour aller boire un café à New York. A Sion, il y a un défi à relever. Personne ne m'a forcé à venir. J'aurais pu dire non, j'ai dit oui. Je suis un instinctif, je n'ai pas besoin de réfléchir des heures avant de dire oui.
- Pourquoi avoir accepté un poste si aléatoire?
- Parce que c'est la Super League. Il n'y a que dix postes dans le pays à ce niveau. C'est comme une petite élite. Et puis Constantin me voulait.
- Vous a-t-il dit pourquoi?
- Ça ne se passe pas comme ça. Il a ses raisons.
- Comment avez-vous vécu votre année d'inactivité?
- Le football se trouve dans une phase de très grande transformation. Manager un groupe devient de plus en plus difficile. Tout va plus vite qu'il y a cinq ans, sans parler d'il y a quinze ans. On s'appuie beaucoup sur l'informatique. J'ai utilisé cette année pour essayer de comprendre des choses. Qu'est-ce qu'ils attendent de nous, ces jeunes? On a parfois de la difficulté à comprendre. C'est partout pareil, en Super League, en Challenge League, en M18 ou en 2e ligue. Personne n'a vraiment trouvé la méthode. Alors on cherche, on envoie deux ou trois scuds pour voir comment le groupe réagit.
- Quelle première impression avez-vous de vos joueurs?
- Ils sont tous bonnards, ce groupe est trop gentil. On en vient à regretter les fortes têtes. Ça manque de révolte, les gens ne l'ouvrent pas parce qu'ils ont peur des conséquences. C'est le monde du silence. Le groupe vit bien ensemble, mais je ne sais pas si c'est feint. Ils masquent tout pour l'instant. Je regarde certains joueurs dans les yeux, et je ne vois rien. Moi, je veux voir ce qu'il y a à l'intérieur. Il faut les secouer, les aiguillonner, quitte à les faire c****. Il faudra être très vite dans le vif du sujet. C'est pour ça qu'on travaille en duo avec Christian Zermatten.
- Quels ont été vos premiers mots dans le vestiaire?
- En Suisse, le FC Sion suscite deux trucs: c'est j'aime ou j'aime pas. Il ne laisse personne indifférent, et ça crée des peurs chez certains jeunes. Ils obéissent trop aux règles, ils ont l'impression qu'il y a des interdictions sur le terrain. Jouez, les gars! Je ne vais pas vous interdire de marquer des buts! C'est un jeu, il faut savoir jouer. C'est l'envie qui fait la différence. Dès qu'il y a un écueil, c'est fini on dirait. (Il désigne un petit groupe de joueurs à l'autre bout du réfectoire, affairés devant un jeu vidéo.) Pour eux, c'est ça le foot... Regardez, ils font des matches devant un écran, entre Manchester United blanc et Manchester United rouge.
- A vous entendre, on sent un fossé entre les générations...
- Aujourd'hui, les gars veulent passer directement des M16 à Barcelone. Je veux bien laisser les gamins rêver, mais c'est de l'utopie. Pour nous, à l'époque, partir de Sion à Genève, c'était déjà le bout du monde. Dans le foot, il y a des règles, des principes à respecter. J'ai une foi terrible en les gens qui aiment le foot, pas en ceux qui s'asseyent sur leur contrat. Moi, j'ai toujours beaucoup donné au foot. J'ai marné partout, dans mes clubs, en équipe de Suisse, à l'étranger. J'ai pas mal d'expérience et je peux répondre à beaucoup de questions, mais encore faut-il les poser...
- Vous arrive-t-il d'en avoir marre de ce milieu?
- J'ai souvent dit que je voulais divorcer d'avec le foot, que je voulais qu'il me quitte. J'ai voulu le foutre dehors, je lui ai dit «Tire-toi!» mais il ne veut pas. Le football finit toujours par revenir par la fenêtre, à la télévision, dans les journaux ou à travers une conversation de bistrot. Alors je revois le petit gars en cuissettes que j'étais, et la flamme revient. Aznavour, lui, il chante toujours. J'ai encore de la marge...
- Après de très belles années à Lausanne entre 1987 et 1993, votre carrière d'entraîneur a suivi une trajectoire déclinante. Ressentez-vous de l'amertume par rapport à votre parcours?
- Quand je regarde qui il reste dans le circuit, parmi les gens de mon âge, je me dis que je suis un miraculé. Vous savez, un entraîneur est vite brûlé. Quelques fois, j'aurais aimé qu'on utilise mieux mes compétences. Mais je n'ai pas d'amertume par rapport à mon parcours. Aujourd'hui, avec l'âge, je n'ai plus de problèmes d'ego.
Fiche d'identité
Nom: Barberis.
Prénom: Umberto.
Né le: 5 juin 1952 à Sion.
Carrière de joueur: FC Sion (1973), Grasshopper (1974-75), Servette FC (1975-81), AS Monaco (1981-82), Servette FC (1982-86).
Equipe de Suisse: 54 sélections (7 buts).
Palmarès: Champion de France (1982), champion de Suisse (1979 et 1985), vainqueur de la Coupe de Suisse (1978, 1979, 1984), vainqueur de la Coupe de la ligue (1977, 1979, 1980), vainqueur de la Coupe des Alpes (1976, 1979), élu meilleur joueur étranger du championnat de France (1981 et 1982).
Carrière d'entraîneur: Lausanne-Sports (1987-93), FC Sion (1993-94), Servette FC (1995-96), Lausanne-Sports (2001-02), FC Baulmes (2004-07), FC Lausanne-Sport (2007-08), FC Sion (depuis décembre 2008).
Palmarès: néant.
L´avenir nous dira ce qu´on va faire dans le futur. CC le 29 mai 2007
C'est clair qu'avec notre président, les fortes têtes sont "nettoyées" par le vide. N'est-ce pas Monsieur Chedli???Steven a écrit :
- Quelle première impression avez-vous de vos joueurs?
- Ils sont tous bonnards, ce groupe est trop gentil. On en vient à regretter les fortes têtes. Ça manque de révolte, les gens ne l'ouvrent pas parce qu'ils ont peur des conséquences. C'est le monde du silence.
Il est difficile d'avoir plusieurs coqs dans la basse-cour, il ne faut surtout pas faire de l'ombre à l'égo présidentiel. Je crois que le groupe l'a très bien compris, en étant le plus transparent possible, on évite les frictions.
"Petites causes" ... grands effets!