NE Xamax
-
- Gourou
- Messages : 2065
- Enregistré le : 15.03.2006 16:33
oui en effet
Une partie des supporters ce sont fais chassés d'un secteur afin d'y placer les "vip" qui se plaignaient d'avoir le soleil dans les yeux. Une partie des supporters n'ont pas repris d'abonnement.
Sinon les affluences misérables à la maladière font mal mais vu la politique des dirigeants c'est normal seuls des excellents performances de l'équipe peuvent faire venir du monde.
Le supporter neuchâtelois est très (trop) exigeant voir même opportuniste.
il y a cas regarder l'année de la promotion il y avait 8000 personnes pour un match contre baulmes...
Une partie des supporters ce sont fais chassés d'un secteur afin d'y placer les "vip" qui se plaignaient d'avoir le soleil dans les yeux. Une partie des supporters n'ont pas repris d'abonnement.
Sinon les affluences misérables à la maladière font mal mais vu la politique des dirigeants c'est normal seuls des excellents performances de l'équipe peuvent faire venir du monde.
Le supporter neuchâtelois est très (trop) exigeant voir même opportuniste.
il y a cas regarder l'année de la promotion il y avait 8000 personnes pour un match contre baulmes...
- Tribune est
- Invocateur
- Messages : 1682
- Enregistré le : 12.06.2007 15:03
- Place au stade : Tribune Est
- Localisation : pas bien loin du centre du terrain
- nufc
- Coma éthylique
- Messages : 6994
- Enregistré le : 20.01.2004 13:11
- Localisation : Valais / Vaud
- Contact :
Bernasconi menace les pouvoirs publics de tout plaquer
Le conflit entre les pouvoirs publics neuchâtelois et le Conseil d'administration de Neuchâtel Xamax conduit tout le monde dans l'impasse. Sylvio Bernasconi et les autres membres du directoire xamaxien ont en effet annoncé qu'ils remettraient leur mandat lors de la prochaine assemblée générale du club, le 17 novembre.
Les griefs des dirigeants de Neuchâtel Xamax concernent essentiellement trois points: augmentation du loyer de la Maladière, facturation au club des coûts de sécurité et participation à la taxe sur les spectacles.
Sylvio Bernasconi est clair. Il veut l'abrogation totale de la taxe sur les spectacles et désire comprendre certaines sommes curieuses facturées pour la sécurité. Il a en revanche admis que les discussions concernant le loyer de la Maladière étaient en bonne voie et que le bail se renégociait actuellement.
«J'en ai ras-le-bol, a lâché le président Bernasconi. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase». Une déclaration qui laisse entendre que le manque de public et les résultats sportifs décevants ont également pesé dans la balance.
La question est maintenant de savoir si Sylvio Bernasconi et ses collègues (Michel Favre, Antonio Lopez, Jean-Pierre Otz et Philippe Béguin) sont prêts à aller au bout de leurs menaces, ou si l'annonce est avant tout une façon de mettre sous pression les autorités cantonales et de la Ville. Si tel n'était pas le cas, Neuchâtel Xamax serait tout simplement menacé de disparition, les investisseurs enclins à mettre sur pieds un budget de plus de 10 millions de francs étant plutôt difficiles à trouver.
Le 17 novembre, si les pouvoirs publics n'ont pas changé leur position, Bernasconi et Cie se retireront, puisque arrivés au terme de leur mandat de trois ans et demi. Un curateur du canton sera alors mis à la tête du club, même si l'actuel directoire s'est engagé à garantir le budget et payer les factures jusqu'au 30 juin 2009, soit le terme de la présente saison. Par contre, le Conseil d'administration «peut reconsidérer la situation» en cas de geste favorable du canton et de la Ville.
(ats / 16 octobre 2008 13:33)
Le conflit entre les pouvoirs publics neuchâtelois et le Conseil d'administration de Neuchâtel Xamax conduit tout le monde dans l'impasse. Sylvio Bernasconi et les autres membres du directoire xamaxien ont en effet annoncé qu'ils remettraient leur mandat lors de la prochaine assemblée générale du club, le 17 novembre.
Les griefs des dirigeants de Neuchâtel Xamax concernent essentiellement trois points: augmentation du loyer de la Maladière, facturation au club des coûts de sécurité et participation à la taxe sur les spectacles.
Sylvio Bernasconi est clair. Il veut l'abrogation totale de la taxe sur les spectacles et désire comprendre certaines sommes curieuses facturées pour la sécurité. Il a en revanche admis que les discussions concernant le loyer de la Maladière étaient en bonne voie et que le bail se renégociait actuellement.
«J'en ai ras-le-bol, a lâché le président Bernasconi. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase». Une déclaration qui laisse entendre que le manque de public et les résultats sportifs décevants ont également pesé dans la balance.
La question est maintenant de savoir si Sylvio Bernasconi et ses collègues (Michel Favre, Antonio Lopez, Jean-Pierre Otz et Philippe Béguin) sont prêts à aller au bout de leurs menaces, ou si l'annonce est avant tout une façon de mettre sous pression les autorités cantonales et de la Ville. Si tel n'était pas le cas, Neuchâtel Xamax serait tout simplement menacé de disparition, les investisseurs enclins à mettre sur pieds un budget de plus de 10 millions de francs étant plutôt difficiles à trouver.
Le 17 novembre, si les pouvoirs publics n'ont pas changé leur position, Bernasconi et Cie se retireront, puisque arrivés au terme de leur mandat de trois ans et demi. Un curateur du canton sera alors mis à la tête du club, même si l'actuel directoire s'est engagé à garantir le budget et payer les factures jusqu'au 30 juin 2009, soit le terme de la présente saison. Par contre, le Conseil d'administration «peut reconsidérer la situation» en cas de geste favorable du canton et de la Ville.
(ats / 16 octobre 2008 13:33)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
- pinelardo
- Devin
- Messages : 1947
- Enregistré le : 10.03.2007 14:19
- PS3 ID : pinelardo
- Place au stade : gradin nord
- Localisation : Coude du Rhône
Et une magnifique "main de Dieu" pour l'égalisation argovienne.... du tout grand arbitrage!!!Trilu a écrit :En voyant sur le TXT que Xamax avait pris 5 jaunes et 1 rouge, je me suis dit ça peut être que Rogala l'arbitre ! et effectivement c'était bien lui...
Quel triste personnage machin....![]()
Rogalla

« J'ai claqué beaucoup d'argent dans l'alcool, les filles et les voitures de sport - le reste, je l'ai gaspillé. » George Best
Normalement, la ligue doit suspendre le buteur argovien pour 3 matchs si elle veut être cohérente avec ce qu'elle déclarait avant le championnat suite à l'affaire Reset.
Si rien ne se passe, il n'y aura plus aucun doute: la commission de discipline aura démontré qu'elle est partiale.
Si rien ne se passe, il n'y aura plus aucun doute: la commission de discipline aura démontré qu'elle est partiale.
Il n'y a que 10 sortes de personnes: ceux qui comprennent le binaire et les autres.
SN a écrit :Normalement, la ligue doit suspendre le buteur argovien pour 3 matchs si elle veut être cohérente avec ce qu'elle déclarait avant le championnat suite à l'affaire Reset.
Si rien ne se passe, il n'y aura plus aucun doute: la commission de discipline aura démontré qu'elle est partiale.
Entièrement d'accord avec toi!
Malheureusement, pour moi, ça fait bien longtemps que la crédibilité de la ligue est inexistante.
Quant à Rogalla (il ne mérite même pas le titre de "Monsieur"), ses prestations se situent bien en-dessous du zéro (Souvenez-vous d'un certain Sion - YB, pas si lointain...).
Don't worry, be happy!
- jeje-fcsion
- Coma éthylique
- Messages : 4113
- Enregistré le : 02.08.2005 10:12
- Place au stade : Tribune Est
- Localisation : Aven
- jeje-fcsion
- Coma éthylique
- Messages : 4113
- Enregistré le : 02.08.2005 10:12
- Place au stade : Tribune Est
- Localisation : Aven
- jeje-fcsion
- Coma éthylique
- Messages : 4113
- Enregistré le : 02.08.2005 10:12
- Place au stade : Tribune Est
- Localisation : Aven
- Kenose
- Coma éthylique
- Messages : 3711
- Enregistré le : 10.08.2008 12:48
- Place au stade : GN
- Localisation : En haut, avec une belle vue sur Chamoson
Contre Aarau, il était flagrant que Xamax a été lésé...
Le match contre YB, aucune idée, pas encore vu les images.
Par contre, pour Sion, c'est sûr que l'équipe n'a pas beaucoup de soutient de la part de la TSR (surtout depuis le retour de Xamax dans l'"élite". Mais bon, Sion a toujours été le mal aimé du foot suisse...
Le match contre YB, aucune idée, pas encore vu les images.
Par contre, pour Sion, c'est sûr que l'équipe n'a pas beaucoup de soutient de la part de la TSR (surtout depuis le retour de Xamax dans l'"élite". Mais bon, Sion a toujours été le mal aimé du foot suisse...
-
- Membre novice
- Messages : 544
- Enregistré le : 10.09.2004 19:31
- Localisation : Le Pays de l'Amigne
Encore une fois, les joueurs d'YB montrent comme ils sont tout sauf fair-play...
Je ne sais pas si vous avez vu, quand il y a deux ballons sur la pelouse, neuchâtel a le ballon à l'attaque, le milieu de terrain bernois envoie le 2ème ballon au milieu de terrain pour que l'arbitre siffle...
Je ne sais pas si vous avez vu, quand il y a deux ballons sur la pelouse, neuchâtel a le ballon à l'attaque, le milieu de terrain bernois envoie le 2ème ballon au milieu de terrain pour que l'arbitre siffle...
Fourrure : Peau d'animaux tué que de petites dindes portent pour oublier qu'elles sont des thons. (svpa)
Valente ? tu ressorts ça de ton livre d'histoire ?fidel a écrit :Oué Rega a fait fort... on reconnait bien la son passage à Sion![]()
Par contre la dernière action de Valente je crois c'est tout simplement splendide... à part à la conclusion... comme à ...

C'est Nuzzolo qui a fait la superbe action. Il dévisse son tire à s'arracher les cheveux. S'il le met, c'est le but du mois, si ce n'est pas de l'année...
Juste...toutes mes excuses...merci Dave!Dave a écrit :Valente ? tu ressorts ça de ton livre d'histoire ?fidel a écrit :Oué Rega a fait fort... on reconnait bien la son passage à Sion![]()
Par contre la dernière action de Valente je crois c'est tout simplement splendide... à part à la conclusion... comme à ...Il joue à Lugano, et avant cela au FCC...
C'est Nuzzolo qui a fait la superbe action. Il dévisse son tire à s'arracher les cheveux. S'il le met, c'est le but du mois, si ce n'est pas de l'année...

Mais comme tu dis le but de l'année..et le pire c'est qu'il me semble que le tir est le mouvement le plus simple à faire sur toute sa chevauchée réussie... enfin bref...dommage pour neuch...
21.05.2006 - SOS
Le plus "amusant" est que c'est Petkovic l'entraîneur d'YB qui remet le ballon en jeu sur cette action.Valaisan a écrit :Encore une fois, les joueurs d'YB montrent comme ils sont tout sauf fair-play...
Je ne sais pas si vous avez vu, quand il y a deux ballons sur la pelouse, neuchâtel a le ballon à l'attaque, le milieu de terrain bernois envoie le 2ème ballon au milieu de terrain pour que l'arbitre siffle...
Il ne lui a pas fallu longtemps pour se mettre au "style" YB.
- nufc
- Coma éthylique
- Messages : 6994
- Enregistré le : 20.01.2004 13:11
- Localisation : Valais / Vaud
- Contact :
A Neuchâtel, tractations en coulisse pour tenter de satisfaire Xamax
NEUCHATEL. Les autorités ont pris au sérieux la menace de démission du patron du club.
Pierre-Emmanuel Buss, Jeudi 13 novembre 2008
«Si rien ne change de manière notable, je pars.» Le 16 octobre dernier, Sylvio Bernasconi avait tapé du poing sur la table, menaçant de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête de Neuchâtel Xamax lors de l'assemblée générale du 17 novembre. A l'origine de ce coup de gueule: la taxe sur les spectacles et les frais de sécurité facturés respectivement par la Ville et le canton, accusés «de ne rien faire» pour soutenir le club «symbole de toute une région».
L'avertissement a été pris au sérieux par les autorités politiques, peu enclines à revêtir l'habit de fossoyeur d'un club populaire qui fait partie du patrimoine cantonal. Plusieurs rencontres ont eu lieu en coulisse ces dernières semaines. Longtemps inflexible concernant la facturation des coûts de sécurité pour les matches disputés au stade de la Maladière, Jean Studer a mis son poing dans la poche pour tenter de trouver un compromis.
Le conseiller d'Etat socialiste et le président rouge et noir se sont vus à plusieurs reprises, dans le bureau de Jean Studer et au siège de l'entreprise Bernasconi & Cie SA, aux Geneveys-sur-Coffrane. Le détail a son importance. Le 16 octobre, Sylvio Bernasconi s'était plaint d'avoir été convoqué à deux reprises au Château. Pour lui, cela prouvait que le ministre ne le considérait pas comme son égal, démontrant par là son mépris pour Neuchâtel Xamax.
Les deux parties sont convenues de ne pas communiquer «jusqu'à l'aboutissement des discussions en cours». Sollicitées par Le Temps, elles ont rédigé un bref communiqué commun. Il précise «qu'un dialogue a été engagé [...] avec une volonté commune de faire en sorte qu'il n'y ait plus de débordements lors de matchs à la Maladière, ce qui réduira d'autant la présence policière et par conséquent les frais qui y sont liés.»
Baisse de loyer
La Ville de Neuchâtel poursuit la même volonté de trouver une solution concernant la location du stade - le bail a été dénoncé par Xamax - et la taxe sur les spectacles. Plusieurs réunions ont eu lieu entre des représentants du club et Françoise Jeanneret, chargée du dicastère de la culture et des sports. La négociation a été rude. Lors de sa séance d'hier, l'exécutif communal a fait une dernière proposition. «Nous sommes allés aussi loin que nous pouvions aller», confie Françoise Jeanneret.
A ce stade, une seule certitude: la proposition de l'exécutif ne comprend pas la suppression de la taxe sur les spectacles. Au vu de sa situation financière délicate, le chef-lieu ne peut pas se passer du million de francs qu'elle apporte chaque année (lire ci-dessous).
Pour contourner cette difficulté, le Conseil communal n'a d'autre choix que de proposer un contrat de bail fortement revu à la baisse. Selon l'ancienne clause, le club payait environ 800000 francs par année, taxe sur les spectacles comprise. Un montant considéré de manière unanime comme trop élevé. «C'est vrai, mais on n'a pas forcé Xamax à signer le contrat», souligne Françoise Jeanneret. «A l'époque, nous nous réjouissions d'entrer dans notre nouveau stade. Nous avons signé trop vite. Nous avons fait preuve de légèreté», reconnaît de son côté Sylvio Bernasconi.
Le silence de Sylvio Bernasconi
Quel que soit l'arrangement trouvé, l'économie sera modeste pour Neuchâtel Xamax. Aujourd'hui, avec une facture de sécurité qui avoisine 300000 francs, le club doit verser chaque année un peu plus de 1 million à la collectivité. On imagine mal que le rabais octroyé par la Ville et l'Etat excède, au total, 300000 à 400000 francs. Une paille pour un club qui dispose d'un budget de 12 millions.
Il est encore trop tôt pour savoir si les efforts consentis suffiront à convaincre Sylvio Bernasconi de rester en fonction, seul moyen d'assurer la pérennité du club. L'entrepreneur du Val-de-Ruz se garde bien de laisser transpirer ses intentions. «Je n'ai rien à déclarer aujourd'hui ni demain. J'aurai en revanche beaucoup à dire lundi, lors de l'assemblée générale.»
Certains observateurs estiment que le ramdam fait pour quelques centaines de milliers de francs «cache une situation financière beaucoup plus délicate» que le conseil d'administration ne veut bien le dire. Sylvio Bernasconi rejette l'accusation avec vigueur. «Nous sommes dans notre troisième exercice bénéficiaire consécutif. Neuchâtel Xamax se porte bien. Ceux qui disent le contraire sont des menteurs.»
Une taxe sur les spectacles maintenue malgré tout
Introduite en 1947, la taxe est fortement critiquée. Mais rien ne se passe.
Neuchâtel sera-t-elle la dernière ville de Suisse à avoir une taxe sur les spectacles? Supprimée ces dernières années à Zurich, Bâle, Genève et Berne, elle pourrait disparaître prochainement à Lausanne. Les partis de droite ont lancé une initiative dans ce sens à la fin du mois d'octobre.
A Neuchâtel, le règlement communal existe depuis 1947. A l'origine, il imposait une ponction de 15% sur les recettes de toutes les manifestations culturelles et sportives. Suspendue pendant Expo.02, la taxe est passée à 10% en 2004 suite à une décision du Grand Conseil. Pour ses défenseurs, elle a un avantage: elle fait passer à la caisse les spectateurs non Neuchâtelois qui profitent des spectacles dans le chef-lieu sans en supporter les coûts comme contribuables.
Pour ses pourfendeurs, elle constitue un impôt de plus qui met en péril la santé financière des organisateurs de manifestations. Sylvio Bernasconi n'est pas le premier à exiger sa suppression. Avant lui, Vital Epelbaum, propriétaire de salles de cinéma à Neuchâtel, Bienne et La Chaux-de-Fonds, l'a combattue avec énergie. Il a même cru obtenir gain de cause quand, après un long litige, l'exécutif communal s'est engagé à la supprimer.
Depuis lors, rien n'a bougé. Dans une situation financière délicate, la ville peut difficilement se passer du million de francs apporté chaque année par la taxe. Soit grosso modo l'apport d'un point d'impôt. «Nous avions le projet de remplacer le produit de la taxe par une extension du parking payant en ville, indique la conseillère communale socialiste Françoise Jeanneret. Une commission du Conseil général (parlement) a modifié le projet, en supprimant les recettes supplémentaires. L'idée a échoué.»
La suppression de la taxe semble inéluctable. Elle a subi une nouvelle attaque cette semaine. Interrogé par L'Express et L'Impartial, le directeur de Live Music Production, Michael Drieberg, mettait en cause un instrument «qui fait fuir» les organisateurs. C'est une des raisons qui expliquent pourquoi le producteur n'a prévu aucun concert à Neuchâtel en 2009.
Une démarche «anti-taxe» est en cours sur le terrain politique. Le Parti libéral-radical a fait savoir qu'il entendait déposer un projet de loi pour demander sa suppression afin «de soulager l'ensemble des acteurs sportifs et culturels d'une taxe injuste et désuète».
[Le Temps 2008]
NEUCHATEL. Les autorités ont pris au sérieux la menace de démission du patron du club.
Pierre-Emmanuel Buss, Jeudi 13 novembre 2008
«Si rien ne change de manière notable, je pars.» Le 16 octobre dernier, Sylvio Bernasconi avait tapé du poing sur la table, menaçant de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête de Neuchâtel Xamax lors de l'assemblée générale du 17 novembre. A l'origine de ce coup de gueule: la taxe sur les spectacles et les frais de sécurité facturés respectivement par la Ville et le canton, accusés «de ne rien faire» pour soutenir le club «symbole de toute une région».
L'avertissement a été pris au sérieux par les autorités politiques, peu enclines à revêtir l'habit de fossoyeur d'un club populaire qui fait partie du patrimoine cantonal. Plusieurs rencontres ont eu lieu en coulisse ces dernières semaines. Longtemps inflexible concernant la facturation des coûts de sécurité pour les matches disputés au stade de la Maladière, Jean Studer a mis son poing dans la poche pour tenter de trouver un compromis.
Le conseiller d'Etat socialiste et le président rouge et noir se sont vus à plusieurs reprises, dans le bureau de Jean Studer et au siège de l'entreprise Bernasconi & Cie SA, aux Geneveys-sur-Coffrane. Le détail a son importance. Le 16 octobre, Sylvio Bernasconi s'était plaint d'avoir été convoqué à deux reprises au Château. Pour lui, cela prouvait que le ministre ne le considérait pas comme son égal, démontrant par là son mépris pour Neuchâtel Xamax.
Les deux parties sont convenues de ne pas communiquer «jusqu'à l'aboutissement des discussions en cours». Sollicitées par Le Temps, elles ont rédigé un bref communiqué commun. Il précise «qu'un dialogue a été engagé [...] avec une volonté commune de faire en sorte qu'il n'y ait plus de débordements lors de matchs à la Maladière, ce qui réduira d'autant la présence policière et par conséquent les frais qui y sont liés.»
Baisse de loyer
La Ville de Neuchâtel poursuit la même volonté de trouver une solution concernant la location du stade - le bail a été dénoncé par Xamax - et la taxe sur les spectacles. Plusieurs réunions ont eu lieu entre des représentants du club et Françoise Jeanneret, chargée du dicastère de la culture et des sports. La négociation a été rude. Lors de sa séance d'hier, l'exécutif communal a fait une dernière proposition. «Nous sommes allés aussi loin que nous pouvions aller», confie Françoise Jeanneret.
A ce stade, une seule certitude: la proposition de l'exécutif ne comprend pas la suppression de la taxe sur les spectacles. Au vu de sa situation financière délicate, le chef-lieu ne peut pas se passer du million de francs qu'elle apporte chaque année (lire ci-dessous).
Pour contourner cette difficulté, le Conseil communal n'a d'autre choix que de proposer un contrat de bail fortement revu à la baisse. Selon l'ancienne clause, le club payait environ 800000 francs par année, taxe sur les spectacles comprise. Un montant considéré de manière unanime comme trop élevé. «C'est vrai, mais on n'a pas forcé Xamax à signer le contrat», souligne Françoise Jeanneret. «A l'époque, nous nous réjouissions d'entrer dans notre nouveau stade. Nous avons signé trop vite. Nous avons fait preuve de légèreté», reconnaît de son côté Sylvio Bernasconi.
Le silence de Sylvio Bernasconi
Quel que soit l'arrangement trouvé, l'économie sera modeste pour Neuchâtel Xamax. Aujourd'hui, avec une facture de sécurité qui avoisine 300000 francs, le club doit verser chaque année un peu plus de 1 million à la collectivité. On imagine mal que le rabais octroyé par la Ville et l'Etat excède, au total, 300000 à 400000 francs. Une paille pour un club qui dispose d'un budget de 12 millions.
Il est encore trop tôt pour savoir si les efforts consentis suffiront à convaincre Sylvio Bernasconi de rester en fonction, seul moyen d'assurer la pérennité du club. L'entrepreneur du Val-de-Ruz se garde bien de laisser transpirer ses intentions. «Je n'ai rien à déclarer aujourd'hui ni demain. J'aurai en revanche beaucoup à dire lundi, lors de l'assemblée générale.»
Certains observateurs estiment que le ramdam fait pour quelques centaines de milliers de francs «cache une situation financière beaucoup plus délicate» que le conseil d'administration ne veut bien le dire. Sylvio Bernasconi rejette l'accusation avec vigueur. «Nous sommes dans notre troisième exercice bénéficiaire consécutif. Neuchâtel Xamax se porte bien. Ceux qui disent le contraire sont des menteurs.»
Une taxe sur les spectacles maintenue malgré tout
Introduite en 1947, la taxe est fortement critiquée. Mais rien ne se passe.
Neuchâtel sera-t-elle la dernière ville de Suisse à avoir une taxe sur les spectacles? Supprimée ces dernières années à Zurich, Bâle, Genève et Berne, elle pourrait disparaître prochainement à Lausanne. Les partis de droite ont lancé une initiative dans ce sens à la fin du mois d'octobre.
A Neuchâtel, le règlement communal existe depuis 1947. A l'origine, il imposait une ponction de 15% sur les recettes de toutes les manifestations culturelles et sportives. Suspendue pendant Expo.02, la taxe est passée à 10% en 2004 suite à une décision du Grand Conseil. Pour ses défenseurs, elle a un avantage: elle fait passer à la caisse les spectateurs non Neuchâtelois qui profitent des spectacles dans le chef-lieu sans en supporter les coûts comme contribuables.
Pour ses pourfendeurs, elle constitue un impôt de plus qui met en péril la santé financière des organisateurs de manifestations. Sylvio Bernasconi n'est pas le premier à exiger sa suppression. Avant lui, Vital Epelbaum, propriétaire de salles de cinéma à Neuchâtel, Bienne et La Chaux-de-Fonds, l'a combattue avec énergie. Il a même cru obtenir gain de cause quand, après un long litige, l'exécutif communal s'est engagé à la supprimer.
Depuis lors, rien n'a bougé. Dans une situation financière délicate, la ville peut difficilement se passer du million de francs apporté chaque année par la taxe. Soit grosso modo l'apport d'un point d'impôt. «Nous avions le projet de remplacer le produit de la taxe par une extension du parking payant en ville, indique la conseillère communale socialiste Françoise Jeanneret. Une commission du Conseil général (parlement) a modifié le projet, en supprimant les recettes supplémentaires. L'idée a échoué.»
La suppression de la taxe semble inéluctable. Elle a subi une nouvelle attaque cette semaine. Interrogé par L'Express et L'Impartial, le directeur de Live Music Production, Michael Drieberg, mettait en cause un instrument «qui fait fuir» les organisateurs. C'est une des raisons qui expliquent pourquoi le producteur n'a prévu aucun concert à Neuchâtel en 2009.
Une démarche «anti-taxe» est en cours sur le terrain politique. Le Parti libéral-radical a fait savoir qu'il entendait déposer un projet de loi pour demander sa suppression afin «de soulager l'ensemble des acteurs sportifs et culturels d'une taxe injuste et désuète».
[Le Temps 2008]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
- nufc
- Coma éthylique
- Messages : 6994
- Enregistré le : 20.01.2004 13:11
- Localisation : Valais / Vaud
- Contact :
Sécurité: Xamax et le canton de Neuchâtel trouvent un accord
L'Etat de Neuchâtel et l'équipe de football Neuchâtel Xamax sont parvenus à un accord sur la prise en charge des frais de sécurité lors des matches. Le canton s'engage à ne facturer aucun frais avant la fin de la saison ou une décision du Tribunal fédéral.
De son côté, le club sportif promet de respecter strictement les règlements de la Swiss Football League et de faire régner l'ordre parmi les clubs supporters. Les deux parties feront un bilan à la fin de la saison 2008/2009. Selon les résultats obtenus, une part plus ou moins importante des frais de sécurité sera à le charge de Xamax.
Cette convention a été signée lundi par Jean Studer, chef du Département de la justice, de la sécurité et des finances (DJSF), le président de Neuchâtel Xamax, Sylvio Bernasconi, et son vice-président Michel Favre.
Le Conseil d'Etat neuchâtelois a promulgué le 23 juin dernier un arrêté aux termes duquel les clubs sportifs devront assumer au moins 60% des frais de sécurité pour les manifestations à risque. Les montants exigés pourront aller jusqu'à 80% de la facture sécuritaire, si le club ou les organisateurs de l'événement sportif ne prennent pas les mesures adéquates.
(ats / 17 novembre 2008 18:29)
L'Etat de Neuchâtel et l'équipe de football Neuchâtel Xamax sont parvenus à un accord sur la prise en charge des frais de sécurité lors des matches. Le canton s'engage à ne facturer aucun frais avant la fin de la saison ou une décision du Tribunal fédéral.
De son côté, le club sportif promet de respecter strictement les règlements de la Swiss Football League et de faire régner l'ordre parmi les clubs supporters. Les deux parties feront un bilan à la fin de la saison 2008/2009. Selon les résultats obtenus, une part plus ou moins importante des frais de sécurité sera à le charge de Xamax.
Cette convention a été signée lundi par Jean Studer, chef du Département de la justice, de la sécurité et des finances (DJSF), le président de Neuchâtel Xamax, Sylvio Bernasconi, et son vice-président Michel Favre.
Le Conseil d'Etat neuchâtelois a promulgué le 23 juin dernier un arrêté aux termes duquel les clubs sportifs devront assumer au moins 60% des frais de sécurité pour les manifestations à risque. Les montants exigés pourront aller jusqu'à 80% de la facture sécuritaire, si le club ou les organisateurs de l'événement sportif ne prennent pas les mesures adéquates.
(ats / 17 novembre 2008 18:29)
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
- Ilticino
- Posteur accoutumé
- Messages : 185
- Enregistré le : 21.11.2007 11:50
- Localisation : 46°30'33.05"N 8°41'31.10"E
- Contact :
Leur Président est repartit pour un tour d'après la TSR
http://www.hatman.ch
http://www.om.net
"Un con qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis !"
http://www.om.net
"Un con qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis !"