valaisan4ever a écrit :20/09/2011 La justice helvétique rejette la requête de l’UEFA
Dans le cadre des procédures opposant l’UEFA et le FC Sion, l’UEFA a saisi le Tribunal cantonal vaudois afin de faire révoquer les mesures superprovisionnelles obtenues par le club valaisan le 13 septembre dernier concernant sa réintégration en Europa League. La Cour civile a rejeté cette requête et retient que, dans sa démarche, « l'UEFA n'allègue, ni ne rend vraisemblable aucune circonstance justifiant la révocation de ces mesures.»
Source: site off'
Ce qui me fait bien rire dans cette histoire, c'est que les dirigeants de l'ASF, de l'UEFA et de la FIFA fustigent le fait que Sion se saisisse (à juste titre) du tribunal civil et eux font exactement pareil. Si la justice Suisse ne leur convient pas et que la justice sportive est selon eux en-dessus de tout, alors pourquoi aller contrer Sion au civil (faire des demandes, demander des rejets de mesures etc...) et ne pas attendre la réunion du 27 septembre avec ladite justice "inutile" et Sion, simplement ?
Habituellement j'utilise modérément les smileys mais là PM
Certaines personnes portent un bonnet Guy Roux, Guy Roux portait un bonnet Zotte3. L'éphémère est beaucoup plus fugitif que l'effet belle-mère
valaisan4ever a écrit :20/09/2011 La justice helvétique rejette la requête de l’UEFA
Dans le cadre des procédures opposant l’UEFA et le FC Sion, l’UEFA a saisi le Tribunal cantonal vaudois afin de faire révoquer les mesures superprovisionnelles obtenues par le club valaisan le 13 septembre dernier concernant sa réintégration en Europa League. La Cour civile a rejeté cette requête et retient que, dans sa démarche, « l'UEFA n'allègue, ni ne rend vraisemblable aucune circonstance justifiant la révocation de ces mesures.»
Source: site off'
Ce qui me fait bien rire dans cette histoire, c'est que les dirigeants de l'ASF, de l'UEFA et de la FIFA fustigent le fait que Sion se saisisse (à juste titre) du tribunal civil et eux font exactement pareil. Si la justice Suisse ne leur convient pas et que la justice sportive est selon eux en-dessus de tout, alors pourquoi aller contrer Sion au civil (faire des demandes, demander des rejets de mesures etc...) et ne pas attendre la réunion du 27 septembre avec ladite justice "inutile" et Sion, simplement ?
Habituellement j'utilise modérément les smileys mais là PM
Mais c'est tout à fait logique que l'UEFA et consors s'adressent à la justice civile pour se défendre, puisque c'est par là que les attaques arrivent. Si tu reçois une convocation du Tribunal Cantonal du VS, tu vas pas envoyer ton courier au Service juridique de l'association des maîtres nageurs de Saillon!
buffon a écrit :une nouvelle affaire pour la FIFA:
Par la voix de son directeur général Julien Fournier, l'OGC Nice a critiqué l'attitude de la Fifa dans le dossier Yannick Djalo. Le transfert de l'attaquant de 25 ans, venu du Sporting Portugal, bouclé tardivement le 31 août, a été invalidé par les instances internationales, mais les dirigeants niçois attendent toujours une notification officielle.
«Nous sommes très en colère. Ce dossier, par la faute de la Fifa, est bloqué, a déclaré Julien Fournier sur le site officiel du club azuréen. Aujourd'hui, nous sommes au regret de constater que la Fifa nous met en situation de ne pas pouvoir nous défendre ! Elle nous a mis dans cette situation en refusant dès le départ de faire rendre par le juge unique une décision juridictionnelle, seule susceptible d'appel, et en continuant encore aujourd'hui à gagner du temps. A ce jour, sans cette décision, nous ne pouvons pas nous défendre et le joueur est empêché d'exercer son metier car aucune voie de recours ne s'offre à nous.»
Nice est cependant toujours résolu à remporter cette bataille juridique : «Nous sommes décidés à utiliser toutes les voies de recours existantes afin de faire reconnaître qu'un formalisme excessif - un retard de quatre minutes dans la saisie informatique d'un document - ne peut pas empêcher un joueur de football d'exercer son métier.» France Football
Il devrait appeler CC même si c'est pas le même genre et pas la même justice entre la française et la suisse
Est-ce possible des choses pareilles.... pour 4 minutes la FIFA empêche Yannick Djalo d'exercer son métier de footballeur, ça me rend malade de voir des trucs comme ça...
Et toc.. 4ieme défaite de suite pour l'UEFA en l'espace de 2 semaines.. Les juristes et consort de l'UEFA découvre ce que sait d'avoir des cheveux gris et de l'acné soudain...
Plus sérieusement, ce que le tribunal civil dit est juste essentiel et s'avère un tournant majeur: affirmer que l'UEFA n'a pas suffisamment d'arguments de taille pouvant faire tombé une simple décision est sacrement révélateur du manque d'atout que nos chère messieurs de nyon possèdent. C'est le prélude d'une victoire probable, a défaut de connaitre le verdict final.. Mais c'est aussi la preuve que la FIFA ne pourra pas faire mieux dans ce dossier...!Deuxièmement, que l'UEFA utilisent recours au tribunal civil est preuve qu'elle a atteint sa limite de pouvoir dans cette affaire et se retrouve désarmé et que les lois du sport ne peuvent plus grand choses pour stopper la machine.. Comme dit
le dicton, le vent a tourné...
PM a écrit :
Ce qui me fait bien rire dans cette histoire, c'est que les dirigeants de l'ASF, de l'UEFA et de la FIFA fustigent le fait que Sion se saisisse (à juste titre) du tribunal civil et eux font exactement pareil. Si la justice Suisse ne leur convient pas et que la justice sportive est selon eux en-dessus de tout, alors pourquoi aller contrer Sion au civil (faire des demandes, demander des rejets de mesures etc...) et ne pas attendre la réunion du 27 septembre avec ladite justice "inutile" et Sion, simplement ?
Mais c'est tout à fait logique que l'UEFA et consors s'adressent à la justice civile pour se défendre, puisque c'est par là que les attaques arrivent. Si tu reçois une convocation du Tribunal Cantonal du VS, tu vas pas envoyer ton courier au Service juridique de l'association des maîtres nageurs de Saillon!
Ha bon ? J'étais pourtant sur que le Service juridique de l'association des maîtres nageurs de Saillon était le plus compétent en la matière.
Si l'UEFA doit se défendre et doit répondre devant le civil, ok (CF réu du 27), mais alors pourquoi engager de son côté une attaque via un tribunal civil (le même que Sion, soit) alors que selon eux, la justice civile, c'est mal. Aucune cohérence les mecs de l'UEFA: faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Cela parait pourtant claire PM. L'UEFA n'a plus d'autre choix que de faire recours au tribunal civil, n'ayant plus aucune carte à jouer! Et si l'UEFA avait remporté cette manche elle aurait repris le dessus car il s'agit bien ici d'un
Retournement de situation psychologique! Vu qu'elle a encore perdu, Fc sion se retrouve dans une position dominante et l'UEFA au plus mal ayant donné tous les arguments possibles pour se faire justice!
humanoregon a écrit :Cela parait pourtant claire PM. L'UEFA n'a plus d'autre choix que de faire recours au tribunal civil, n'ayant plus aucune carte à jouer! Et si l'UEFA avait remporté cette manche elle aurait repris le dessus car il s'agit bien ici d'un
Retournement de situation psychologique! Vu qu'elle a encore perdu, Fc sion se retrouve dans une position dominante et l'UEFA au plus mal ayant donné tous les arguments possibles pour se faire justice!
Non mais...j'avais compris...
C'est juste histoire de souligner que les pitres de Nyon utilisent les mêmes voies que Sion, tout en discourant sur le fait que les tribunaux civils ne valent rien. Cette situation est plus que ridicule, qu'elle soit logique ou normale. L'UEFA est ridicule de tenir un discours et de faire l'exact contraire (bien qu'elle le doive pour se défendre et blablabla)
Intéressant de lire les forums dans le Blick et le Matin suite aux déclarations de Gilléron. En effet il fait l'unanimité contre lui...
Personnellement, comme Bouryves le mentionne si bien, je trouve scandaleux qu'il mentionne de tels propos contre un membre de son association, sachant que l'affaire n'est pas encore terminée au tribunal.
Il est très clair que l'ASF et la SFL ne peuvent pas remplir objectivement leur rôle, étant juge et partie, (Grimm à la FIFA et Gilléron à l'UEFA).
Ce serait assez cool que l'unanimité des forumeurs, postent égalemnt sur le site de l'ASF afin de faire comprendre à ces messieurs qu'ils font fausse route et qu'ils se mettent beaucoup de monde à dos.
J'ai honte d'être Suisse, pas à cause de Constantin, mais à cause de ce genre de déclaration ou bien sûr l'UEFA et la FIFA font tout juste et que bien sûr Sion et Constantin ont tous les torts. L'ASF ferait mieux de défendre ses clubs devant l'injustice. Les points que fait Sion en Europaleague sont aussi important pour le football Suisse.Mais bien Sûr M. Gilliéron fait également partie de l'UEFA, pitoyable.
fred00221 a écrit :CC va peut-être un peu fort avec les noms d'oiseaux quand même.. Il risque de se ramasser une amende "collabo" n'est pas très correcte. Néanmoins, je suis entièrement d'accord que c'est scandaleux d'avoir des dirigeants à double casquette et se permettent de dire à tous que la justice du sport est neutre, comment peuvent-ils de permettre de porter des jugements dans la presse, c'est vraiment pas un mode de communication digne d'une organisation comme elle serait censée être.. C'est vraiment prendre les supporters et les dirigeants pour des couillons de dire qu'ils sont neutres.. La FIFA ne respecte même pas la décision du TAS en 2010 qui dit que la sanction a été exécutée.
La racine de collaborer est bien "collabo". Personnellement je ne vois pas où est le problème, c'est vrai qu'il y a une résonance "particulière" mais le terme semble juste! (Travailler en collaboration). sic!
Pour ce qui est des doubles mandats, dès que l'histoire avec l'UEFA sera terminée CC va s'en occuper. Ca va peut-être lui faire tout drôle à Gilliéron!
un peu de temps aujourdhui pour reprendre des articles
image coloree de mr blatter
ROI DU FOOT BUSINESS
TRENTE ANS À LA LIMITE DU HORS-JEU
C’est ce jeudi à Zurich que l’on saura où auront lieu les Coupes du monde de football 2018 et 2022. Attribuer l’événement le plus médiatisé du monde est finalement le seul pouvoir de la FIFA et de son président valaisan. Mais il lui autorise tous les excès.
Par Laurent Favre - Mis en ligne le 01.12.2010
Suivre Sepp Blatter, ça vous marque une carrière. Jeune stagiaire, vous découvrez ce Haut-Valaisan efficace et séducteur en une du magazine Bilan et, franchement, il en jette! «Premier ministre de Football-land», est-il écrit à propos du fringant secrétaire général de la FIFA. A l’époque (1994), il n’y a que l’ancien chef des sports de la radio romande, Eric Walter, pour hausser les épaules de dédain. «Blatter? Ce n’est qu’un voyageur de commerce polyglotte…» Quatre ans plus tard, le Viégeois brigue le poste suprême et les journalistes valaisans se frottent les mains. «Si Sepp est élu, je suis tranquille jusqu’à la fin de ma carrière!» croit l’un d’eux. Première interview, sur la route du sacre. Un sacré client, le Blatter! Rusé, charmeur, charismatique, il a réponse à tout. Et promet: «Je n’ai besoin que deux mandats. Pas plus.»
Il sera élu, mais le confrère n’obtiendra jamais la moindre faveur présidentielle. Premiers dribbles en 2002. Le Camerounais Issa Hayatou remplace le Suédois Lennart Johansson dans le rôle de l’ex-ami devenu ennemi. Les premières histoires de votes achetés (en 1998) sortent. Blatter gagne quand même, se rabiboche avec Hayatou et fait taire son ex-protégé Michel Zen-Ruffinen, qui avait cru bon de rendre public un rapport de 21 pages dénonçant la corruption, la prise illégale d’intérêt, le trafic d’influence comme des pratiques généralisées au sein de l’institution.
UN BOULEDOGUE AUX FESSES
Il lui est plus dur de se débarrasser du journaliste Andrew Jennings, un bouledogue anglais aussi roué et cabotin que lui. Jennings, qui s’est fait les dents sur Samaranch et le CIO, se délecte du «sens du clan, du goût du secret, du pouvoir et de l’argent» de Sepp Blatter, «un spécialiste des votes truqués, des marchés suspects et des intérêts juteux». Le bon président se renferme, fait le ménage autour de lui, devient méfiant. Lorsqu’il reçoit L’illustré en 2006, c’est dans son bureau, histoire de marquer son territoire. Il vise un troisième mandat. Il n’avait pas dit «deux seulement»? «C’est vrai, je l’ai dit. Mais j’ai précisé «pour autant qu’on me laisse travailler». Ce qui n’a pas été le cas. En 2002, on a même voulu me mettre en prison. Ce temps perdu, je le rattraperai pendant mon troisième mandat.»
Le quatrième, pour lequel il concourt en 2011 dans la position du favori, c’est parce que «je n’ai pas terminé ma mission». A ce rythme, il peut réclamer un cinquième mandat «pour assurer la transition» et un sixième «pour ranger les cartons»…
Il en est capable. D’ailleurs, il est capable de tout. De condamner Zinedine Zidane à trois jours de travaux d’intérêt général après son fameux coup de boule. Ou d’insister très lourdement pour que Nelson Mandela – vieux, malade et qui vient de perdre sa petite-fille dans un accident de la route – vienne s’asseoir à côté de lui pour le match d’inauguration de la dernière Coupe du monde. Et même de prétendre, en 2006 sur France Télévisions, que «le dopage n’existe pas dans le football puisqu’il ne serait d’aucune utilité». Le président de la FIFA est un libre penseur qui n’a jamais craint de lancer des propositions pour le moins originales: supprimer le match nul, abolir les hymnes, interdire les matchs à plus de 3000 mètres d’altitude, faire porter des shorts moulants aux joueuses.
TOTAL MÉGALO
Jeune, il rêvait d’être comédien. «Je l’ai été, au théâtre de Beaulieu», a-t-il déclaré à 24 heures.
Aujourd’hui, il est parfait dans le rôle du bourgeois gentilhomme. Sous son règne, la FIFA a grossi comme la grenouille de la fable. La fédération se rengorge de compter «plus de pays membres que l’ONU ou le Vatican». Elle a embauché (plus de 300 employés), multiplié les compétitions accessoires (Coupe du monde des clubs en 2000, Coupes du monde féminines des moins de 20 ans et des moins de 17 ans en 2002 et 2008, des jeux vidéo en 2004, de beach soccer en 2008) et vient de racheter le prestigieux Ballon d’or qui faisait de l’ombre à son prix du joueur de l’année. Elle se pique aussi de prétentions sociales, politiques et culturelles, fourmille de programmes de développement aux noms improbables («Gagner en Afrique avec l’Afrique») mais ne consacre finalement que 0,7% de ses revenus à des œuvres. Son slogan («Pour le bien du jeu»), sans doute trop foot, a été remplacé. La FIFA travaille désormais «Pour le jeu. Pour le monde».
«Je n’ai besoin que de deux mandats. Pas plus!»
Sepp Blatter, en 1998, à «L’illustré». Le Valaisan briguera l’année prochaine un… quatrième mandat présidentiel
Pour se donner de l’importance, Sepp le bourgeois gentilhomme s’est inventé une particule: «de la FIFA». Ce n’est plus la Coupe du monde, c’est «la Coupe du monde de la FIFA». Tout le monde comprenait, pourtant. C’était la force du foot, son universalisme. Obliger sponsors et partenaires à ajouter «de la FIFA», c’est comme dire «beaucoup» après «je t’aime», c’est contre-productif. «La FIFA défend son produit, c’est normal», justifie un spécialiste du marketing sportif. Elle le privatise, surtout. La Coupe du monde appartient à tout le monde; la-Coupe-du-monde-dela-FIFA appartient à la FIFA. Et la FIFA appartient à Sepp Blatter.
L’ÉTHIQUE SELON LA FIFA
A Zurich, le Valaisan règne sur un comité exécutif de 23 membres, dont seulement deux anciens footballeurs: Franz Beckenbauer et Michel Platini. Même s’il fait officiellement depuis 2006 de l’éthique une priorité, Sepp Blatter n’a pas encore eu le temps de se pencher sur le CV de quelques-uns des autres membres. L’Argentin Julio Grondona, l’Américain Chuck Blazer, le Trinidadien Jack Warner, le Brésilien Ricardo Texeira, le Paraguayen Nicola Leoz ou le Qatari Mohammed Ben Hammam ont tous été inquiétés ou condamnés par la justice dans leur pays ou dans le cadre de leurs activités à la FIFA.
«Ces gars-là, mieux vaut compter ses doigts après leur avoir serré la main», a lâché il y a trois ans le président de la fédération écossaise, John McBeth. Il a été expulsé, pour racisme. Mais pas Grondona, qui a pourtant expliqué pourquoi «un juif ne peut pas devenir un bon arbitre». En fait, à la FIFA, ce qui n’est pas éthique, c’est surtout de cracher dans la soupe. Farrah Addo, ancien président de la fédération somalienne, a été radié en 2004 pour dix ans après avoir dénoncé des votes truqués. En revanche, le directeur de la division Business, qui a fait perdre 90 millions à la FIFA dans un litige avec Mastercard et Visa, a été promu secrétaire général en remplacement du paria Zen-Ruffinen…
Récemment, Sepp Blatter a tout de même dû faire – un peu – le ménage, quand le Sunday Times a révélé que deux membres du comité exécutif étaient prêts à monnayer leur vote (lire encadré). Comme à chaque fois que ça va mal, il a refait l’acteur. Plissant le front, joignant ses mains manucurées devant sa bouche, il a lancé sa phrase fétiche: «Nous allons ouvrir une enquête.»
Il en faudra plus pour le déstabiliser. En 2006, il n’osait pas remettre la Coupe du monde à l’Italie de peur de se faire huer par le public de Berlin. Quatre ans plus tard, il était au beau milieu des Espagnols champions du monde, en photo sur toutes les unes du monde, une écharpe blanche autour du cou comme un archange de la paix. A ce propos, il songerait au prix Nobel. Ne rigolez pas, son prédécesseur João Havelange fut à quelques voix de devancer le dalaï-lama en 1989. Pour l’heure, il doit se contenter d’une quarantaine de distinctions et de médailles internationales dûment listées sur le site internet de la FIFA. Blatter, qui aime mieux les honneurs que l’argent, est notamment commandeur de l’Ordre national du Lion du Sénégal, Cavaliere Grand’ Ufficiale de San Marin, Dato’ du sultanat de Pahang, Socio d’honneur du Real Madrid et docteur en lettres honoris causa de l’Université internationale de Genève. Homme de lettres, c’est vrai. Il nous a écrit après chaque cactus reçu.
Deux des 24 membres du comité exécutif de la FIFA qui doivent voter le 2 décembre ont été suspendus. Cela suffira-t-il à garantir des élections équitables?
Jeudi, les membres du comité exécutif de la FIFA voteront pour désigner les pays organisateurs des Coupes du monde 2018 et 2022. L’Angleterre, la Russie et les tickets Espagne-Portugal et Belgique - Pays-Bas sont en lice pour 2018. L’Australie, le Qatar, la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon se disputent l’édition 2022. Cette double désignation a ouvert la porte à tous les marchandages. En octobre dernier, le Sunday Times a prouvé que le Nigérian Amos Adamu et le Tahitien Reynald Temarii étaient prêts à vendre leur voix contre 1,2 million de francs. L’ex-secrétaire général de la FIFA, Michel Zen-Ruffinen, a aussi été piégé. Face à des journalistes déguisés en faux lobbyistes, il a expliqué qui est corruptible à la FIFA et pour quel prix.
Obligée de réagir, la FIFA a suspendu Temarii et Adamu pour un et trois ans. Des sanctions modérées, selon les observateurs, que la FIFA a justifiées en arguant que les deux hommes étaient corruptibles mais pas corrompus. Evidemment, puisque le vote n’a pas encore eu lieu… Durant cette réunion au sommet, un petit papier portant l’inscription «nous avons gagné!» aurait circulé, selon la presse britannique, entre l’Espagnol Villar Llona et le Qatari Ben Hammam. L’Espagne et le Qatar sont soupçonnés d’accords illicites: aux uns (associés au Portugal) le Mondial 2018, aux autres l’édition 2022. Les Anglais, en course pour 2018, craignent que les révélations de leurs journalistes ne leur causent du tort. Le prince William a été dépêché à la rescousse pour soutenir la candidature britannique.
Tags: FIFA, Sepp Blatter, foot, corruption, Coupe du monde, Mondial
C'est juste histoire de souligner que les pitres de Nyon utilisent les mêmes voies que Sion, tout en discourant sur le fait que les tribunaux civils ne valent rien. Cette situation est plus que ridicule, qu'elle soit logique ou normale. L'UEFA est ridicule de tenir un discours et de faire l'exact contraire (bien qu'elle le doive pour se défendre et blablabla)
En tout cas, je comprends tout à fait ton raisonnement:
l'UEFA se déclare au-dessus des lois en refusant la décision du Tribunal. Platini a clairement déclaré qu'il ne respecterait pas la décision de réintégrer le FC Sion.
Mais en attendant, l'UEFA recourt auprès de la justice civile contre ces mesures superprovisionnelle...
moi ça me fait penser que l'UEFA est à bout de souffle et n'osera pas continuer à défier la Justice...
Comme toi doglover, je trouve aussi que le silence des hommes de loi de l'UEFA en devient assourdissant... prémisse d'un aveu de ... culpabilité de leurs dirigeants...
Référence faite à cet article, et au vu de la dernière salve tirée par Tintin ce matin en demandant d'éjecter Platini de l'UEFA, le deal pourrait être une alliance Blatter-Constantin dans l'optique de faire tomber Platini...
De toute façon en remplaçant Blatter par Platini on remplacerait la lèpre par la peste...
20min.ch a écrit :Les 53 fédérations composant l'UEFA ont apporté mercredi leur soutien au président de l'Union européenne de football Michel Platini concernant le litige qui oppose l'UEFA au FC Sion.
Les fédérations déclarent dans un communiqué, entre autre, que «tout membre de la famille du football qui n'accepte pas les règles d'une compétition ne doit pas y participer».
L'UEFA a décidé d'inscrire le Celtic Glasgow en Europa League à la place du FC Sion, exclu pour non-éligibilité de joueurs (non-respect d'une interdiction de recrutement de la Fifa).
La compétition a donc commencé jeudi dernier, avec dans le groupe I le Celtic, Rennes, l'Atletico Madrid et l'Udinese, la poule la plus relevée de la compétition.
Recours sur recours
Mais le FC Sion multiplie les recours devant des cours de justice suisses.
Un tribunal suisse a ainsi indiqué vendredi dernier que, tant que le FC Sion ne serait pas réintégré en Europa League, il ne validerait pas les résultats du groupe I de cette compétition gérée par l'UEFA, selon un communiqué du club helvète.
«L'UEFA n'a pas de commentaire et a demandé à ses juristes d'examiner ce que veut dire exactement par là le tribunal suisse», avait expliqué à l'AFP vendredi dernier un porte-parole de l'Union européenne de football.
Concernant l'article du 20 minutes, c'est clair que "juridiquement" ils n'ont plus rien pour chercher à mettre la pression de tous les côtés. On ne me fera pas croire que les 53 fédérations ont "spontanément" apporté leur soutien à l'UEFA.
Pour mardi prochain, cet article est une bonne nouvelle! Je ne pense pas que le tribunal en soit affecté!
Il est évident dans cette affaire que les différentes fédérations nationales européennes n'ont pratiquement qu'un seul son de cloches, et qu'il n'est pas à leur avantage de contrer l'Uefa.
Donc pour moi, c'est un coup monté de l'Uefa pour tenter de sauver un peu les apparences...
Référence faite à cet article, et au vu de la dernière salve tirée par Tintin ce matin en demandant d'éjecter Platini de l'UEFA, le deal pourrait être une alliance Blatter-Constantin dans l'optique de faire tomber Platini...
De toute façon en remplaçant Blatter par Platini on remplacerait la lèpre par la peste...