Après quoi?
Soit la victoire, soit la défaite.
Moi je n'étais pas là en 1965 mais le football devait être encore assez innocent en ces temps là.

rien à voir malheureusement avec l'hypothétique finale à laquelle pourrait participer Sion et devrait obligatoirement gagner contre éventuellement un FC Bâle qui mate régulièrement des équipes européennes aux noms bien excitants et auquel les "spécialistes, penseurs et exécutants" du football suisse sont acquis.
Tu vois où se situe le conditionnel?
Après je ne demande pas mieux qu'une victoire contre Bâle arrachée à la 92ème par un fc Sion jouant à 9 contre 12, hein...
Mais j'imagine assez bien que du côté du bord du Rhin ils attendent la demie Zu-Sion avec impatience, rêvant à leur tour de pouvoir déglinguer le petit miracle croché aux crampons valaisans depuis bien longtemps et devenir LE club bourreau.
Accessoirement gagner la coupe qui serait un sucre qu'ils pourraient offrir à leurs supporters chez eux après une saison pas trop dégueulasse sur le plan national et international.
Bref, pour nous l'exploit, pour eux la routine...
Mais vrai que cette année TOUS les ingrédients sont réunis pour faire durer le plaisir et décupler le plaisir ou (touchons du mélèze) décevoir comme jamais.
-la treizième, symbolique des districts (faut vite la gagner cette coupe, avant les réformes territoriales...).
-l'année du bicentenaire du pacte
-le suspense de la demi finale jouée en premier (surprise !

)
-la possibilité de tomber en finale contre une équipe d'un niveau $upérieur, qui jouera chez elle et avec ses arbitres.
Conclusion: vivement cette demi!!
