Italie, pas de matchs ce week-end
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La tragédie du Calcio met en lumière le laxisme des autorités italiennes
FOOTBALL. Il a fallu qu'un policier meurt pour que le pays prenne conscience d'une situation insoutenable. Mais alors que les déclarations officielles se multiplient, l'indignation affichée tranche avec la clémence coupable dont profitent les délinquants.
Guillaume Prébois, Milan, Lundi 5 février 2007
Le dénommé Verre, gouverneur de Sicile au Ier siècle avant J.-C., avait, selon l'historien Plutarque, volé plus de 40 millions de sesterces. Mais il s'en tira avec une amende de trois millions seulement, après avoir corrompu Cicéron. Pourquoi remonter à l'Antiquité pour expliquer l'actuelle tragédie du Calcio? Parce que la racine du mal qui afflige le football italien a poussé sur un terreau fertile: le sentiment diffus d'impunité. Les lois sont malléables et ceux chargés de les appliquer aussi. L'Italie pardonne toujours: on offre des emplois administratifs aux anciens terroristes des Brigades rouges et Adriano Soffri, condamné pour l'homicide du commissaire Calabresi, a été reclassé comme bibliothécaire de l'Ecole normale de Pise.
Dès lors, est-il raisonnable de penser que les 29 jeunes tifosi ultras de Catane arrêtés dans la nuit de samedi (dont 9 mineurs) subiront les conséquences de leurs actes? Non. Les ultras de l'Inter qui avaient triomphalement lancé un vélomoteur d'une tribune du stade de San Siro le 6 mai 2001 s'en sont tirés avec des peines ridicules. Simone Barbaglia, condamné pour avoir poignardé à mort le pauvre Vincenzo Spagnolo (24 ans) avant le match Genoa - Milan le 29 janvier 1995 est déjà en liberté. Et que dire du sourire goguenard d'un supporter dangereux qui venait d'être acquitté par la Cour de Cassation «parce que venir au stade avec les poches remplies de bombes artisanales n'est pas répréhensible, le délit c'est de les lancer». Inoubliable.
L'agent Filippo Raciti, 38 ans, marié et père de deux enfants (9 et 15 ans) a été tué par ceux qu'il était venu protéger: les supporters. Les enquêteurs évoquent l'homicide volontaire. D'après l'autopsie, il serait décédé d'une «explosion du foie». Il risquait sa vie tous les week-ends pour 1400 euros par mois. A Livourne et Plaisance, les imbéciles ont aussitôt témoigné leur solidarité avec les criminels en peignant sur les murs: «Mort au sbire» et «Un de moins à Catane». Il a fallu qu'un policier meurt pour que le pays prenne conscience d'une situation insoutenable. Le décès de Ermanno Licursi, 44 ans, dirigeant d'un club amateur calabrais de 3e catégorie, achevé à coups de pied et de poing par ses adversaires le 27 janvier dernier n'avait manifestement pas suffi.
Outre son incommensurable miséricorde et son laxisme envers les délinquants, le système italien est caractérisé par sa propension à l'indignation exagérée, l'apothéose du pathos et de la pietas, utile pour voiler l'inaction qu'elle engendrera. A chaque tragédie, politiques et dirigeants chantent en chœur leur couplet. Le drame de Catane ne fait pas exception: «C'est une offense à notre pays», a commenté le président de la République Giorgio Napolitano. «Il faut extirper ce cancer», réagissait Giovanna Melandri, la ministre des Sports. Le président du Conseil, Romano Prodi a parlé de «signal fort à lancer», tandis que le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato promettait «de ne plus envoyer les forces de l'ordre dans les stades». «Il faut s'arrêter au moins un an pour réfléchir», proposait dans un excès de démagogie Sergio Campana, le président de l'association des footballeurs italiens. «Parole, parole, parole...», une logorrhée collective que déplore l'ex-président du Comité olympique italien, Mario Pescante: «En Italie, on passe toujours de la tolérance zéro à la répression zéro.»
Le seul à avoir pris immédiatement des mesures concrètes est le commissaire de la Fédération de football, Luca Pancalli. Quand on vit sur un fauteuil roulant, on a une autre sensibilité. Profondément choqué, il a suspendu tous les championnats sine die. Même la sélection championne du monde ne jouera pas contre la Roumanie à Sienne mercredi. Pour que les yeux clos de ce policier servent au moins à ouvrir ceux de la nation. La pause de réflexion durera deux journées de Serie A.
Ensuite, une chape de silence devrait tomber sur les stades où les rencontres se disputeront à huis clos, en attendant que les mesures prises lors de la réunion d'urgence convoquée ce lundi par le gouvernement n'entrent en vigueur pour éradiquer la violence (et, on l'espère, pas uniquement dans le but de décrocher l'organisation de l'Euro 2012). Les pistes de travail sont les suivantes: 1) Faire appliquer la loi Pisanu: cela signifie moderniser et sécuriser les stades, imprimer des billets nominatifs et installer des tourniquets à l'entrée. Seuls 4 stades sur 20 en Serie A sont aux normes. 2) Eliminer les convois spéciaux pour les transferts des tifosi et faire payer une forte amende aux individus trouvés en possession d'armes, de bâtons et de fusées. 3) Augmenter la durée du flagrant délit de 36 à 48 heures et permettre à la police d'utiliser les canons à eau. 4) Dissoudre les groupements ultras qui rackettent les clubs et véhiculent des idéologies extrémistes pour redonner envie aux familles d'aller voir un match. 5) Vendre les stades aux clubs qui devront y assurer la sécurité et en répondre pénalement. 6) Interdire de stade les individus dangereux pour deux ans minimum. 7) Déférer, juger immédiatement les coupables et surtout leur faire purger les peines.
Mais l'Italie ne sera jamais l'Angleterre. Un exemple? Samedi, alors que tout le football aurait dû s'arrêter, un tournoi officiel de football à cinq s'est régulièrement déroulé dans l'enceinte de la prison Rebibbia à Rome. L'équipe des «Internés» s'est imposée. Sous le regard bienveillant des gardiens.
[Le Temps 2007]
FOOTBALL. Il a fallu qu'un policier meurt pour que le pays prenne conscience d'une situation insoutenable. Mais alors que les déclarations officielles se multiplient, l'indignation affichée tranche avec la clémence coupable dont profitent les délinquants.
Guillaume Prébois, Milan, Lundi 5 février 2007
Le dénommé Verre, gouverneur de Sicile au Ier siècle avant J.-C., avait, selon l'historien Plutarque, volé plus de 40 millions de sesterces. Mais il s'en tira avec une amende de trois millions seulement, après avoir corrompu Cicéron. Pourquoi remonter à l'Antiquité pour expliquer l'actuelle tragédie du Calcio? Parce que la racine du mal qui afflige le football italien a poussé sur un terreau fertile: le sentiment diffus d'impunité. Les lois sont malléables et ceux chargés de les appliquer aussi. L'Italie pardonne toujours: on offre des emplois administratifs aux anciens terroristes des Brigades rouges et Adriano Soffri, condamné pour l'homicide du commissaire Calabresi, a été reclassé comme bibliothécaire de l'Ecole normale de Pise.
Dès lors, est-il raisonnable de penser que les 29 jeunes tifosi ultras de Catane arrêtés dans la nuit de samedi (dont 9 mineurs) subiront les conséquences de leurs actes? Non. Les ultras de l'Inter qui avaient triomphalement lancé un vélomoteur d'une tribune du stade de San Siro le 6 mai 2001 s'en sont tirés avec des peines ridicules. Simone Barbaglia, condamné pour avoir poignardé à mort le pauvre Vincenzo Spagnolo (24 ans) avant le match Genoa - Milan le 29 janvier 1995 est déjà en liberté. Et que dire du sourire goguenard d'un supporter dangereux qui venait d'être acquitté par la Cour de Cassation «parce que venir au stade avec les poches remplies de bombes artisanales n'est pas répréhensible, le délit c'est de les lancer». Inoubliable.
L'agent Filippo Raciti, 38 ans, marié et père de deux enfants (9 et 15 ans) a été tué par ceux qu'il était venu protéger: les supporters. Les enquêteurs évoquent l'homicide volontaire. D'après l'autopsie, il serait décédé d'une «explosion du foie». Il risquait sa vie tous les week-ends pour 1400 euros par mois. A Livourne et Plaisance, les imbéciles ont aussitôt témoigné leur solidarité avec les criminels en peignant sur les murs: «Mort au sbire» et «Un de moins à Catane». Il a fallu qu'un policier meurt pour que le pays prenne conscience d'une situation insoutenable. Le décès de Ermanno Licursi, 44 ans, dirigeant d'un club amateur calabrais de 3e catégorie, achevé à coups de pied et de poing par ses adversaires le 27 janvier dernier n'avait manifestement pas suffi.
Outre son incommensurable miséricorde et son laxisme envers les délinquants, le système italien est caractérisé par sa propension à l'indignation exagérée, l'apothéose du pathos et de la pietas, utile pour voiler l'inaction qu'elle engendrera. A chaque tragédie, politiques et dirigeants chantent en chœur leur couplet. Le drame de Catane ne fait pas exception: «C'est une offense à notre pays», a commenté le président de la République Giorgio Napolitano. «Il faut extirper ce cancer», réagissait Giovanna Melandri, la ministre des Sports. Le président du Conseil, Romano Prodi a parlé de «signal fort à lancer», tandis que le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato promettait «de ne plus envoyer les forces de l'ordre dans les stades». «Il faut s'arrêter au moins un an pour réfléchir», proposait dans un excès de démagogie Sergio Campana, le président de l'association des footballeurs italiens. «Parole, parole, parole...», une logorrhée collective que déplore l'ex-président du Comité olympique italien, Mario Pescante: «En Italie, on passe toujours de la tolérance zéro à la répression zéro.»
Le seul à avoir pris immédiatement des mesures concrètes est le commissaire de la Fédération de football, Luca Pancalli. Quand on vit sur un fauteuil roulant, on a une autre sensibilité. Profondément choqué, il a suspendu tous les championnats sine die. Même la sélection championne du monde ne jouera pas contre la Roumanie à Sienne mercredi. Pour que les yeux clos de ce policier servent au moins à ouvrir ceux de la nation. La pause de réflexion durera deux journées de Serie A.
Ensuite, une chape de silence devrait tomber sur les stades où les rencontres se disputeront à huis clos, en attendant que les mesures prises lors de la réunion d'urgence convoquée ce lundi par le gouvernement n'entrent en vigueur pour éradiquer la violence (et, on l'espère, pas uniquement dans le but de décrocher l'organisation de l'Euro 2012). Les pistes de travail sont les suivantes: 1) Faire appliquer la loi Pisanu: cela signifie moderniser et sécuriser les stades, imprimer des billets nominatifs et installer des tourniquets à l'entrée. Seuls 4 stades sur 20 en Serie A sont aux normes. 2) Eliminer les convois spéciaux pour les transferts des tifosi et faire payer une forte amende aux individus trouvés en possession d'armes, de bâtons et de fusées. 3) Augmenter la durée du flagrant délit de 36 à 48 heures et permettre à la police d'utiliser les canons à eau. 4) Dissoudre les groupements ultras qui rackettent les clubs et véhiculent des idéologies extrémistes pour redonner envie aux familles d'aller voir un match. 5) Vendre les stades aux clubs qui devront y assurer la sécurité et en répondre pénalement. 6) Interdire de stade les individus dangereux pour deux ans minimum. 7) Déférer, juger immédiatement les coupables et surtout leur faire purger les peines.
Mais l'Italie ne sera jamais l'Angleterre. Un exemple? Samedi, alors que tout le football aurait dû s'arrêter, un tournoi officiel de football à cinq s'est régulièrement déroulé dans l'enceinte de la prison Rebibbia à Rome. L'équipe des «Internés» s'est imposée. Sous le regard bienveillant des gardiens.
[Le Temps 2007]
"Comment se fait-il que personne ne me comprenne et que tout le monde m'aime"? Albert Einstein
Le Calcio à huis clos
06.02.2007 08:22
Après la tragédie de Catane, le gouvernement italien annonce des mesures contre la violence. Certains stades n'accueilleront que des matches à huis clos.
L'ensemble des dispositions présentées lundi à l'issue d'une réunion à Rome, ainsi que des mesures à plus long terme, seront étudiées lors d'un conseil des ministres extraordinaire mercredi. Dans la journée, les obsèques du policier tué vendredi par des hooligans se sont déroulées en la cathédrale de Catane en présence d'une foule très nombreuse et émue.
Repartir
La reprise des championnats, suspendus sine die depuis vendredi à la suite du décès d'un policier lors d'affrontements avec des supporteurs à Catane, sera, elle, examinée à l'issue dudit conseil.
"Nous déciderons si nous faisons repartir le football italien", a déclaré le commissaire extraordinaire de la Fédération italienne de football (FIGC) Luca Pancalli, ajoutant: "D'un point de vue technique, nous sommes prêts à rejouer dimanche".
Lundi, nombre de dirigeants de clubs professionnels ont appelé à une reprise des matches le week-end prochain.
Huis clos
La principale mesure d'urgence concerne les installations et l'organisation des stades: tant que ceux-ci ne seront pas aux normes (voir dessous), il n'y aura que des matches à huis clos. "Là dessus, je ne transige pas", a dit le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato.
En clair, cela signifie que dès lors que les championnats auront repris, beaucoup de matches devront se dérouler à huis clos le temps de la mise en conformité des enceintes.
"Jouer sans public serait une solution absurde, avait dit plus tôt dans la journée Paolo Maldini, le capitaine de l'AC Milan. Je préfère une semaine d'arrêt de plus. Jouer à huis clos, c'est la mort du football, la chose la plus frustrante pour un footballeur."
Giuliano Amato a également annoncé un recours plus facile à la procédure de flagrant délit, ainsi que l'interdiction de la vente en bloc de billets pour les supporteurs qui veulent suivre leur équipe en déplacement. Les interdits de stade pourront également être condamnés à des travaux d'intérêt général pendant la durée du match comme "le nettoyage des graffitis et celui des toilettes".
Nouveau modèle
La ministre des Sports Giovanna Melandri a pour sa part annoncé "l'interdiction des rapports économiques, financiers et de travail entre les clubs et les associations de supporteurs".
"Le système de gestion des stades ne fonctionne plus, et nous voulons proposer un modèle de gestion différent dans le cadre d'un projet de loi", a-t-elle également dit.
Agences/ruc
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Loi actuelle
La loi actuelle impose, pour chaque stade, des billets nominatifs et des places numérotées, un système de vidéo-surveillance interne et externe, un poste de police à l'intérieur de l'enceinte, des tourniquets, des zones de pré-filtrage, ainsi qu'un éclairage suffisant à l'extérieur du stade.
Selon les médias italiens, il n'y a pas plus de quatre stades qui seraient en conformité: le stade Olympique de Rome, le stade Olympique de Turin, ainsi que les enceintes de Palerme et de Sienne.
06.02.2007 08:22
Après la tragédie de Catane, le gouvernement italien annonce des mesures contre la violence. Certains stades n'accueilleront que des matches à huis clos.
L'ensemble des dispositions présentées lundi à l'issue d'une réunion à Rome, ainsi que des mesures à plus long terme, seront étudiées lors d'un conseil des ministres extraordinaire mercredi. Dans la journée, les obsèques du policier tué vendredi par des hooligans se sont déroulées en la cathédrale de Catane en présence d'une foule très nombreuse et émue.
Repartir
La reprise des championnats, suspendus sine die depuis vendredi à la suite du décès d'un policier lors d'affrontements avec des supporteurs à Catane, sera, elle, examinée à l'issue dudit conseil.
"Nous déciderons si nous faisons repartir le football italien", a déclaré le commissaire extraordinaire de la Fédération italienne de football (FIGC) Luca Pancalli, ajoutant: "D'un point de vue technique, nous sommes prêts à rejouer dimanche".
Lundi, nombre de dirigeants de clubs professionnels ont appelé à une reprise des matches le week-end prochain.
Huis clos
La principale mesure d'urgence concerne les installations et l'organisation des stades: tant que ceux-ci ne seront pas aux normes (voir dessous), il n'y aura que des matches à huis clos. "Là dessus, je ne transige pas", a dit le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato.
En clair, cela signifie que dès lors que les championnats auront repris, beaucoup de matches devront se dérouler à huis clos le temps de la mise en conformité des enceintes.
"Jouer sans public serait une solution absurde, avait dit plus tôt dans la journée Paolo Maldini, le capitaine de l'AC Milan. Je préfère une semaine d'arrêt de plus. Jouer à huis clos, c'est la mort du football, la chose la plus frustrante pour un footballeur."
Giuliano Amato a également annoncé un recours plus facile à la procédure de flagrant délit, ainsi que l'interdiction de la vente en bloc de billets pour les supporteurs qui veulent suivre leur équipe en déplacement. Les interdits de stade pourront également être condamnés à des travaux d'intérêt général pendant la durée du match comme "le nettoyage des graffitis et celui des toilettes".
Nouveau modèle
La ministre des Sports Giovanna Melandri a pour sa part annoncé "l'interdiction des rapports économiques, financiers et de travail entre les clubs et les associations de supporteurs".
"Le système de gestion des stades ne fonctionne plus, et nous voulons proposer un modèle de gestion différent dans le cadre d'un projet de loi", a-t-elle également dit.
Agences/ruc
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Loi actuelle
La loi actuelle impose, pour chaque stade, des billets nominatifs et des places numérotées, un système de vidéo-surveillance interne et externe, un poste de police à l'intérieur de l'enceinte, des tourniquets, des zones de pré-filtrage, ainsi qu'un éclairage suffisant à l'extérieur du stade.
Selon les médias italiens, il n'y a pas plus de quatre stades qui seraient en conformité: le stade Olympique de Rome, le stade Olympique de Turin, ainsi que les enceintes de Palerme et de Sienne.
Italie/Calcio - Les dirigeants des clubs de football craignent les huis clos
06.02.2007 00:31
L'éventualité de disputer les prochains matches à huis clos tant que les installations et l'organisation des stades ne sont pas en conformité avec la loi italienne est redoutée par certains dirigeants de clubs professionnels de football.
"Le football sans public, ce n'est pas le football. Mais avant de commenter une décision du gouvernement (...), nous devons comprendre", a expliqué lundi soir Renato Cipollini, directeur général de Livourne (Serie A/1re div.), cité par l'agence Ansa.
"Si la décision définitive c'est d'écarter les tifosi des stades qui ne sont pas aux normes, a-t-il ajouté, le club risque des recours en justice de supporteurs qui voudront se faire rembourser leurs abonnements. C'est une mauvaise mesure qui punit les tifosi honnêtes. Les violents n'acquièrent pas de billets, mais ils cherchent, et parfois ils réussissent, à entrer au stade sans payer".
"Nous devrons nous adapter, mais, demain (mardi), j'irai devant la Ligue (des clubs professionnels, ndlr) et si cela est confirmé, je proposerai à mes amis présidents que nous ne jouions pas les matches parce que je crois qu'il n'est pas juste que cela nous porte préjudice", a pour sa part déclaré Ivan Ruggeri, président de l'Atalanta Bergame (Serie A).
"Je me rends compte que le problème est grave, a ajouté le dirigeant, nous sommes tous profondément touchés par ce qui est arrivé. Mais, franchement, cette décision me semble excessive. Il n'y a pas grand-chose à dire, cela veut dire qu'au moins 95% des matches devront se dérouler sans spectateurs. C'est absurde de pénaliser des personnes parce que les bonnes mesures n'ont pas été prises au moment où cela était nécessaire".
"Instant décisif"
-----------------
"C'est quelque chose de fou. Cela me semble vraiment trop répressif et restrictif", a dit de son côté Stefano Fantinel, président de la Triestina (Serie B/2e div.).
En début de soirée, trois jours après la tragédie de Catane - la mort d'un policier lors d'affrontements contre des supporteurs -, le gouvernement a présenté des mesures d'urgence contre la violence dans le football qui seront étudiées lors d'un conseil des ministres extraordinaire mercredi.
La principale mesure d'urgence concerne les installations et l'organisation des stades: tant que ceux-ci ne seront pas aux normes, il n'y aura que des matches à huis clos. "Là-dessus, je ne transige pas", a dit le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato.
La législation en vigueur impose notamment pour les stades de 10.000 places ou plus des billets nominatifs, des places numérotées, un système de vidéo-surveillance interne et externe, un poste de police à l'intérieur de l'enceinte, des tourniquets, des zones de pré-filtrage, ainsi qu'un éclairage suffisant à l'extérieur du stade.
"C'est la fin du régime des dérogations: si un stade n'est pas en règle, il ne rouvre pas, un point c'est tout", a pour sa part déclaré en fin de soirée Giovanna Melandri, la ministre des Sports, interrogée sur la Rai.
"Je pense que cela peut représenter un instant décisif dans l'éradication de la violence dans les stades. C'est une mesure complexe et nécessaire, mais elle est indispensable", a-t-elle ajouté.
Selon les médias italiens, pas plus de quatre stades seraient en conformité: le stade Olympique de Rome, le stade Olympique de Turin, ainsi que les enceintes de Palerme et de Sienne. D'autres enceintes disposaient jusque-là de dérogations - comme à Livourne - qui risquent fort d'être remises en cause. (AFP)
06.02.2007 00:31
L'éventualité de disputer les prochains matches à huis clos tant que les installations et l'organisation des stades ne sont pas en conformité avec la loi italienne est redoutée par certains dirigeants de clubs professionnels de football.
"Le football sans public, ce n'est pas le football. Mais avant de commenter une décision du gouvernement (...), nous devons comprendre", a expliqué lundi soir Renato Cipollini, directeur général de Livourne (Serie A/1re div.), cité par l'agence Ansa.
"Si la décision définitive c'est d'écarter les tifosi des stades qui ne sont pas aux normes, a-t-il ajouté, le club risque des recours en justice de supporteurs qui voudront se faire rembourser leurs abonnements. C'est une mauvaise mesure qui punit les tifosi honnêtes. Les violents n'acquièrent pas de billets, mais ils cherchent, et parfois ils réussissent, à entrer au stade sans payer".
"Nous devrons nous adapter, mais, demain (mardi), j'irai devant la Ligue (des clubs professionnels, ndlr) et si cela est confirmé, je proposerai à mes amis présidents que nous ne jouions pas les matches parce que je crois qu'il n'est pas juste que cela nous porte préjudice", a pour sa part déclaré Ivan Ruggeri, président de l'Atalanta Bergame (Serie A).
"Je me rends compte que le problème est grave, a ajouté le dirigeant, nous sommes tous profondément touchés par ce qui est arrivé. Mais, franchement, cette décision me semble excessive. Il n'y a pas grand-chose à dire, cela veut dire qu'au moins 95% des matches devront se dérouler sans spectateurs. C'est absurde de pénaliser des personnes parce que les bonnes mesures n'ont pas été prises au moment où cela était nécessaire".
"Instant décisif"
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"C'est quelque chose de fou. Cela me semble vraiment trop répressif et restrictif", a dit de son côté Stefano Fantinel, président de la Triestina (Serie B/2e div.).
En début de soirée, trois jours après la tragédie de Catane - la mort d'un policier lors d'affrontements contre des supporteurs -, le gouvernement a présenté des mesures d'urgence contre la violence dans le football qui seront étudiées lors d'un conseil des ministres extraordinaire mercredi.
La principale mesure d'urgence concerne les installations et l'organisation des stades: tant que ceux-ci ne seront pas aux normes, il n'y aura que des matches à huis clos. "Là-dessus, je ne transige pas", a dit le ministre de l'Intérieur Giuliano Amato.
La législation en vigueur impose notamment pour les stades de 10.000 places ou plus des billets nominatifs, des places numérotées, un système de vidéo-surveillance interne et externe, un poste de police à l'intérieur de l'enceinte, des tourniquets, des zones de pré-filtrage, ainsi qu'un éclairage suffisant à l'extérieur du stade.
"C'est la fin du régime des dérogations: si un stade n'est pas en règle, il ne rouvre pas, un point c'est tout", a pour sa part déclaré en fin de soirée Giovanna Melandri, la ministre des Sports, interrogée sur la Rai.
"Je pense que cela peut représenter un instant décisif dans l'éradication de la violence dans les stades. C'est une mesure complexe et nécessaire, mais elle est indispensable", a-t-elle ajouté.
Selon les médias italiens, pas plus de quatre stades seraient en conformité: le stade Olympique de Rome, le stade Olympique de Turin, ainsi que les enceintes de Palerme et de Sienne. D'autres enceintes disposaient jusque-là de dérogations - comme à Livourne - qui risquent fort d'être remises en cause. (AFP)
Italie: le ministre de l'Intérieur veut résister aux pressions du football
06.02.2007 11:21
Le ministre italien de l'Intérieur Giuliano Amato a promis mardi de résister aux "pressions" du monde du football pour empêcher des mesures drastiques contre la violence dans les stades, lors de son intervention devant les députés sur la mort d'un policier en marge d'un match à Catane.
"Il y a aura des pressions pour que le spectacle continue, parce que les recettes de l'Etat et des clubs dépendent du football. Nous avons le devoir à l'égard des forces de l'ordre et des citoyens de résister aux pressions", a déclaré le ministre, quatre jours après les violents affrontements lors du derby Catane-Palerme qui ont aussi fait une centaine de blessés.
"La sérénité des familles italiennes vaut plus que les intérêts économiques qui prétendent que le spectacle doit continuer", a poursuivi le ministre dans une allusion claire aux propos tenus par le président de la Ligue des clubs, Antonio Matarrese.
"Nous sommes touchés, mais le spectacle doit continuer", a notamment déclaré M. Matarrese, qui a ajouté: "les morts font malheureusement partie de ce très grand mouvement qu'est le football et que les forces de l'ordre ne réussissent toujours pas à contrôler".
"Le football ne doit jamais s'arrêter. C'est la règle N.1: le football est une industrie", a poursuivi M. Matarrese, qui s'est attiré lundi de violentes critiques du chef du gouvernement Romano Prodi et du Comité national olympique italien.
Le gouvernement italien a annoncé lundi ses premières mesures d'urgence pour enrayer la violence dans le Calcio, notamment l'organisation de matches à huis clos dans les stades non conformes aux règles de sécurité.
Cette mesure, qui toucherait à l'heure actuelle la majorité des stades en 1re et 2e division, a été accueillie avec réserve par plusieurs dirigeants de clubs, inquiets des conséquences économiques de matches sans public. (AFP)
06.02.2007 11:21
Le ministre italien de l'Intérieur Giuliano Amato a promis mardi de résister aux "pressions" du monde du football pour empêcher des mesures drastiques contre la violence dans les stades, lors de son intervention devant les députés sur la mort d'un policier en marge d'un match à Catane.
"Il y a aura des pressions pour que le spectacle continue, parce que les recettes de l'Etat et des clubs dépendent du football. Nous avons le devoir à l'égard des forces de l'ordre et des citoyens de résister aux pressions", a déclaré le ministre, quatre jours après les violents affrontements lors du derby Catane-Palerme qui ont aussi fait une centaine de blessés.
"La sérénité des familles italiennes vaut plus que les intérêts économiques qui prétendent que le spectacle doit continuer", a poursuivi le ministre dans une allusion claire aux propos tenus par le président de la Ligue des clubs, Antonio Matarrese.
"Nous sommes touchés, mais le spectacle doit continuer", a notamment déclaré M. Matarrese, qui a ajouté: "les morts font malheureusement partie de ce très grand mouvement qu'est le football et que les forces de l'ordre ne réussissent toujours pas à contrôler".
"Le football ne doit jamais s'arrêter. C'est la règle N.1: le football est une industrie", a poursuivi M. Matarrese, qui s'est attiré lundi de violentes critiques du chef du gouvernement Romano Prodi et du Comité national olympique italien.
Le gouvernement italien a annoncé lundi ses premières mesures d'urgence pour enrayer la violence dans le Calcio, notamment l'organisation de matches à huis clos dans les stades non conformes aux règles de sécurité.
Cette mesure, qui toucherait à l'heure actuelle la majorité des stades en 1re et 2e division, a été accueillie avec réserve par plusieurs dirigeants de clubs, inquiets des conséquences économiques de matches sans public. (AFP)
Mais quel espèce de vilain connard ce Matarrese !! Comment peut-il ... comment OSE-T-IL dire de pareil choses ??
Mais alors là :
Non mais il n'est pas capable de réaliser que la mort d'un père de famille en train de travailler à la sécurité de son "industrie" à l'autre là, ce n'est pas acceptable ?? Non simplement pas !
Heureusement que pour relever un peu l'image que donne les hautes sphères italienne en ce moment il y a :
Désolé pour le langage et la saute d'hummeur mais la lecture de cet aricle (je remercie d'ailleurs LeMoche de l'avoir posté) m'a carrément hérissé les poils de rage !
Déjà là ça frise le n'importe quoi et cela mériterai une sévère amende pour infamie et idiotie publique tendant à pousser les paumés à la faute !!"Nous sommes touchés, mais le spectacle doit continuer", a notamment déclaré M. Matarrese, qui a ajouté: "les morts font malheureusement partie de ce très grand mouvement qu'est le football et que les forces de l'ordre ne réussissent toujours pas à contrôler".
Mais alors là :
Qu'ils le foute en taule ce déchet de maternité !"Le football ne doit jamais s'arrêter. C'est la règle N.1: le football est une industrie", a poursuivi M. Matarrese ...
Non mais il n'est pas capable de réaliser que la mort d'un père de famille en train de travailler à la sécurité de son "industrie" à l'autre là, ce n'est pas acceptable ?? Non simplement pas !
Heureusement que pour relever un peu l'image que donne les hautes sphères italienne en ce moment il y a :
... qui s'est attiré lundi de violentes critiques du chef du gouvernement Romano Prodi et du Comité national olympique italien.
Désolé pour le langage et la saute d'hummeur mais la lecture de cet aricle (je remercie d'ailleurs LeMoche de l'avoir posté) m'a carrément hérissé les poils de rage !
La vie n'est finalement pas un long fleuve tranquille !!
Il y a des morts sur la route tout les jours... pourtant on va pas interdire la circulation.
Il y a des morts à cause des guerres... pourtant on en refait chaque fois.
Il y a des morts dans les avalenches... pourtant on interdit pas la montagne à tout le monde.
Il faut arrêter... calcio ou pas il y aura toujours des violences et les matchs à huit clos ne vont rien changer.
Les gens devienne complétement parano!
Il y a des morts à cause des guerres... pourtant on en refait chaque fois.
Il y a des morts dans les avalenches... pourtant on interdit pas la montagne à tout le monde.
Il faut arrêter... calcio ou pas il y aura toujours des violences et les matchs à huit clos ne vont rien changer.
Les gens devienne complétement parano!
-
litelsousa
- Posteur accoutumé
- Messages : 159
- Enregistré le : 20.03.2006 15:45
Perso ce genre de paroles me font encore plus dressé les poil que cet abruti de Matarrese...Il y a des morts sur la route tout les jours... pourtant on va pas interdire la circulation.
Il y a des morts à cause des guerres... pourtant on en refait chaque fois.
Il y a des morts dans les avalenches... pourtant on interdit pas la montagne à tout le monde.
Il faut arrêter... calcio ou pas il y aura toujours des violences et les matchs à huit clos ne vont rien changer.
je ne sais pas si tu as des enfants ou une femme mais auras tu toujours le même discour le jour où ils creveront par suffocation???
je ne vois qu'une seul sanction (qui a plutôt bien marché en Angleterre): annulation du championnat, radiation pendant 5 ou 10 ans des coupes d'europes
vos allez me dire que l'UEFA n'a rien à voir là-dedans mais qui veut voir ces saloperies de déchets de connards débarquer sur la Planta foutre leur m**** et assassiner nos père de famille? Perso je ne veux pas...[/list]
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tiers-monde
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Essaie pas de comparer la Sicile avec Sion!!
Enorme tragédie, parce qu'un flic est mort, si c'était un supporter de Catane ça aurait été "bien fait pour sa gueule".
On en fait pas un drame national des enormes bavures policières lors de manif' ou autres incidents
Ces evenements sont une vengeance des ultras de catane du a l'abus de pouvoir des flics, qui (entres autres) ont envoyés des membres en prison (bien sûr ils l'avaient mérité!!
)
Y'a un serieux problème en Italie et ça date pas d'hier et de toute manière ce sera toujours la faute des mêmes gars.
En aucun cas j'excuse les evenements passés, les mecs sont vraiments malades et ont de serieux problemes, mais c'est leur mentalité et des histoires comme ça, elles se passent bien plus souvent qu'à des matchs de foot.
RIP
Enorme tragédie, parce qu'un flic est mort, si c'était un supporter de Catane ça aurait été "bien fait pour sa gueule".
On en fait pas un drame national des enormes bavures policières lors de manif' ou autres incidents
Ces evenements sont une vengeance des ultras de catane du a l'abus de pouvoir des flics, qui (entres autres) ont envoyés des membres en prison (bien sûr ils l'avaient mérité!!
)Y'a un serieux problème en Italie et ça date pas d'hier et de toute manière ce sera toujours la faute des mêmes gars.
En aucun cas j'excuse les evenements passés, les mecs sont vraiments malades et ont de serieux problemes, mais c'est leur mentalité et des histoires comme ça, elles se passent bien plus souvent qu'à des matchs de foot.
RIP
Sion Fans 1909
Mais oui il y a plus grave mais nom de Dieu ouvrez vos mirettes et vos écoutilles et essayez de faire fonctionner votre cerveau ... !!
Si on part du principe qu'il y a plus grave alors :
on ne condamne pas les voleurs car ils auraient pu aussi agresser
on ne condamne pas les violeurs car ils auraient pu tuer ou blesser plus gravement que ce qu'ils ne le font déjà ou l’on déjà fait (en tous cas mentalement)
on ne condamne bien sûr pas les tueurs de flics car finalement ils sont payés pour prendre des risques ...
et pourquoi donc voudrait-on condamner un chauffard pour un petit excès de vitesse à 260 Kmh sur l’autoroute … il n’était quand même pas dans un village et en plus on l’a flashé avant qu’il ne tue une mère de famille et ses trois gosses
etc ...
Votre discours minimaliste et fataliste emprunt d'un soupçon de laxisme me dégoûte profondément Messieurs, de même que votre profonde incivilité pour notre société !
Si on part du principe qu'il y a plus grave alors :
on ne condamne pas les voleurs car ils auraient pu aussi agresser
on ne condamne pas les violeurs car ils auraient pu tuer ou blesser plus gravement que ce qu'ils ne le font déjà ou l’on déjà fait (en tous cas mentalement)
on ne condamne bien sûr pas les tueurs de flics car finalement ils sont payés pour prendre des risques ...
et pourquoi donc voudrait-on condamner un chauffard pour un petit excès de vitesse à 260 Kmh sur l’autoroute … il n’était quand même pas dans un village et en plus on l’a flashé avant qu’il ne tue une mère de famille et ses trois gosses
etc ...
Votre discours minimaliste et fataliste emprunt d'un soupçon de laxisme me dégoûte profondément Messieurs, de même que votre profonde incivilité pour notre société !
La vie n'est finalement pas un long fleuve tranquille !!
Tu condamne pas tous les habitants d'un quartier car un de leur est un violeur?
On condamne mais tu prive pas des millions de gens de leur passion à cause d'une centaine de gens.
Quand il y a un meurtre c'est l'assasin le coupable... pas toute sa famille et ses amis ou bien?
Si tu suspend le championnat ou si tu fais des huits clos tu condamne des millions de gens pour quelque chose qu'ils ont pas fait
Faut traiter le mal à la racine si tu veux voir des vrais changements et ce mal n'a rien avoir avec le foot et il est plus profond que cela...
On condamne mais tu prive pas des millions de gens de leur passion à cause d'une centaine de gens.
Quand il y a un meurtre c'est l'assasin le coupable... pas toute sa famille et ses amis ou bien?
Si tu suspend le championnat ou si tu fais des huits clos tu condamne des millions de gens pour quelque chose qu'ils ont pas fait
Faut traiter le mal à la racine si tu veux voir des vrais changements et ce mal n'a rien avoir avec le foot et il est plus profond que cela...
Quand ils veulent faire des lois, pour pouvoir punir ses .... de .... d'en .... de ..... c'est un scandale, c'est pas possible, faut vite faire une petition etc....
Et quand ses meme personnes fouttent encore une fois, une de plus la M.... c'est encore de la faute des autorités !
Et je vais pas vous resortir vos théories sur la sanction de la Juv !!
Car si faut pas punir ceux qui ont rien fait, je vois pas pourquoi tout les joueurs et tout les supporteres de la Juv sont puni ?!
Je vois pas pourquoi servette n'est pas en Sl ?
Etc...
Et quand ses meme personnes fouttent encore une fois, une de plus la M.... c'est encore de la faute des autorités !
Et je vais pas vous resortir vos théories sur la sanction de la Juv !!
Car si faut pas punir ceux qui ont rien fait, je vois pas pourquoi tout les joueurs et tout les supporteres de la Juv sont puni ?!
Je vois pas pourquoi servette n'est pas en Sl ?
Etc...
oui tu n'as sûrement pas tout tort Wallis mais deux choses encore :
1) c'est pas le fond de votre manière de penser qui me dérange vraiment mais plutôt votre manière d'avoir l'air de dire que c'est rien ou pas grand chose ... en gros "juste" un flic qui est mort et c'est ça qui me donne envie de vomir
2) le mal à la racine je suis d'accord avec toi ... donnons une fois les moyens, à nos défenseurs de l'ordre, d'éradiquer le mal dont on parle ... si ils ont besoin de violence pour s'exprimer et bien dialoguons ... comme eux en leurs rendant coups pour coups à ces merdeux qui croient avoir tous les droits sous pretexte qu'ils sont en bandes et fort du nombre !
1) c'est pas le fond de votre manière de penser qui me dérange vraiment mais plutôt votre manière d'avoir l'air de dire que c'est rien ou pas grand chose ... en gros "juste" un flic qui est mort et c'est ça qui me donne envie de vomir
2) le mal à la racine je suis d'accord avec toi ... donnons une fois les moyens, à nos défenseurs de l'ordre, d'éradiquer le mal dont on parle ... si ils ont besoin de violence pour s'exprimer et bien dialoguons ... comme eux en leurs rendant coups pour coups à ces merdeux qui croient avoir tous les droits sous pretexte qu'ils sont en bandes et fort du nombre !
La vie n'est finalement pas un long fleuve tranquille !!
moi ce qui me fait rire ou pleurer, plutôt, devrais-je dire, c'est les conneries qu'on peut lire à ce sujet sur les différents forum. Qui banalise (Wallis ne te sens surtout pas visé 
) qui dramatise.
Mais oui il y a des choses plus grave dans le monde, mais comparons ce qui est comparable. Mourrir pour un match de football, c'est un scandale, je dirai même une honte !
Un ultra décède, il y a 30'000 banderoles en son honneur dans le monde entier, je me réjouis de voir combien de banderoles seront affichées en l'honneur et le respect de ce policier, père de famille, décédé dans le devoir de ses fonctions, une personne qui n'a rien fait d'autre que son travail et qui laisse une femme et deux enfants.
Moi perso ça me dépite ce genre de choses et j'estime que ça ne doit pas arriver. Inutile de toujours attendre la tragédie pour agir et prendre des mesures.
Dernière chose, les "livornesi" (désolé Wallis) ont encore une fois prouvé qui ils sont ! INFAMI !!!
LIVORNOGRAD MERDA X SEMPRE !!!!!!!!!!!!!!!!!
) qui dramatise. Mais oui il y a des choses plus grave dans le monde, mais comparons ce qui est comparable. Mourrir pour un match de football, c'est un scandale, je dirai même une honte !
Un ultra décède, il y a 30'000 banderoles en son honneur dans le monde entier, je me réjouis de voir combien de banderoles seront affichées en l'honneur et le respect de ce policier, père de famille, décédé dans le devoir de ses fonctions, une personne qui n'a rien fait d'autre que son travail et qui laisse une femme et deux enfants.
Moi perso ça me dépite ce genre de choses et j'estime que ça ne doit pas arriver. Inutile de toujours attendre la tragédie pour agir et prendre des mesures.
Dernière chose, les "livornesi" (désolé Wallis) ont encore une fois prouvé qui ils sont ! INFAMI !!!
LIVORNOGRAD MERDA X SEMPRE !!!!!!!!!!!!!!!!!“il nemico del mio nemico è mio amico"
Je rejoinds Nolyd sur ce qu'il dit et perso, c'est cette phrase qui me fait bondir :
Il y a eu mort d'homme, et ca, ca n'a pas de prix! D'autant plus qu'il faisait son job.
Je ne dirai pas de ce que je pense de Matarrese!
Même si le foot est une indisctrie, c'est pas parce qu'il y a X milliards d'€ qui circulent en Italie chaque saison qu'il ne faut pas faire de huit-clos ou faire une pause footballistique!"Le football ne doit jamais s'arrêter. C'est la règle N.1: le football est une industrie", a poursuivi M. Matarrese ...
Il y a eu mort d'homme, et ca, ca n'a pas de prix! D'autant plus qu'il faisait son job.
Je ne dirai pas de ce que je pense de Matarrese!
La vie est comme un pénis : simple, décontractée, détendue et reposante. Ce sont les femmes qui la rendent dur. (Confusius)
Nan, mais 2-3 par ici, faudrais juste qui se retrouve avec l'armée, pour euro 08, a zurich
Voir si ils changent pas d'avis quand il se retrouverons seul devant 250 barbare completement bourré et fou furieux
En plus comparer un polcier qui meurt en faisant sont travail a une avalanche ou un autre accident...
Voir si ils changent pas d'avis quand il se retrouverons seul devant 250 barbare completement bourré et fou furieux
En plus comparer un polcier qui meurt en faisant sont travail a une avalanche ou un autre accident...
Nouvelles arrestations
Quatre mineurs ont été arrêtés dans la nuit de mardi à mercredi à Catane après avoir été identifiés sur des vidéos enregistrées lors des affrontements qui ont tué un policier vendredi lors du derby sicilien contre Palerme, a indiqué l'agence Ansa.
Les quatre mineurs ont été reconnus sur des films et des photos pris lors des échauffourées et ont été arrêtés pour "résistance aggravée et prolongée". 34 personnes, dont 11 mineurs, ont déjà été arrêtées depuis vendredi par la police après les affrontements entre forces de l'ordre et supporteurs qui ont tué un policier de 38 ans.
http://www.eurosport.fr/football
Quatre mineurs ont été arrêtés dans la nuit de mardi à mercredi à Catane après avoir été identifiés sur des vidéos enregistrées lors des affrontements qui ont tué un policier vendredi lors du derby sicilien contre Palerme, a indiqué l'agence Ansa.
Les quatre mineurs ont été reconnus sur des films et des photos pris lors des échauffourées et ont été arrêtés pour "résistance aggravée et prolongée". 34 personnes, dont 11 mineurs, ont déjà été arrêtées depuis vendredi par la police après les affrontements entre forces de l'ordre et supporteurs qui ont tué un policier de 38 ans.
http://www.eurosport.fr/football
Moi je trouve juste illarant que quand un supporter meurt (peu importe qu'il fait qqchose de bien ou non). C'est innevitable, il l'a bien cherché, il faut punir tous les supporters. La seul reaction de soutient était des banderol.
Mais qu'on c'est un flic (je n'ai rien contre eux et franchement ça me chagrine car personnes ne devraient mourir pour du foot) alors la on arrete tout on redis que les supporters sont mechants (un flic meurt ils sont mechants, un supporter meurt ils sont mécheants), qu'il faut les punir etc. La réaction, on interdit de jouer au foot et il faut faire des lois pour empecher tout cela. On veut revolutionner le monde des supporters. Mais ,et je viens de penser a ça, à aucun moment on cherche a modifier la façon dont les autorités gère les matchs de foot.
Je ne dit pas qu'il n'y a pas un probleme avec les supporter violent. Mais je dit aussi qu'il y a un probleme avec les autorité (pas besoin d'aller en italie pour son appercevoir ce probleme existe a mon avis en suisse).
J'éspere que ce message ne sera pas mal pris j'essayer justede donner mon avis en esperant que ce soit le dernier mort a cause du foot qui est et doit rester un jeux.
Mais qu'on c'est un flic (je n'ai rien contre eux et franchement ça me chagrine car personnes ne devraient mourir pour du foot) alors la on arrete tout on redis que les supporters sont mechants (un flic meurt ils sont mechants, un supporter meurt ils sont mécheants), qu'il faut les punir etc. La réaction, on interdit de jouer au foot et il faut faire des lois pour empecher tout cela. On veut revolutionner le monde des supporters. Mais ,et je viens de penser a ça, à aucun moment on cherche a modifier la façon dont les autorités gère les matchs de foot.
Je ne dit pas qu'il n'y a pas un probleme avec les supporter violent. Mais je dit aussi qu'il y a un probleme avec les autorité (pas besoin d'aller en italie pour son appercevoir ce probleme existe a mon avis en suisse).
J'éspere que ce message ne sera pas mal pris j'essayer justede donner mon avis en esperant que ce soit le dernier mort a cause du foot qui est et doit rester un jeux.
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fan's number one
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Quand un supporter meurt, c'est souvent (ou presque toujours) la faute à d'autres supporters débiles.lenoil a écrit :Moi je trouve juste illarant que quand un supporter meurt (peu importe qu'il fait qqchose de bien ou non). C'est innevitable, il l'a bien cherché, il faut punir tous les supporters. La seul reaction de soutient était des banderol.
Mais qu'on c'est un flic (je n'ai rien contre eux et franchement ça me chagrine car personnes ne devraient mourir pour du foot) alors la on arrete tout on redis que les supporters sont mechants (un flic meurt ils sont mechants, un supporter meurt ils sont mécheants), qu'il faut les punir etc. La réaction, on interdit de jouer au foot et il faut faire des lois pour empecher tout cela. On veut revolutionner le monde des supporters. Mais ,et je viens de penser a ça, à aucun moment on cherche a modifier la façon dont les autorités gère les matchs de foot.
Je ne dis pas qu'il n'y a pas un probleme avec les supporter violent. Mais je dit aussi qu'il y a un probleme avec les autorité (pas besoin d'aller en italie pour son appercevoir ce probleme existe a mon avis en suisse).
J'éspere que ce message ne sera pas mal pris j'essayer justede donner mon avis en esperant que ce soit le dernier mort a cause du foot qui est et doit rester un jeux.
Quand un flic meurt, c'est souvent (ou presque toujours) la faute de supporters débiles. (quand le flic travaillait à la sécurité d'un match)
Dans les deux cas, les supporters sont débiles. CQFD.
Autre chose: gérer la sécurité lors d'un match de foot: tant qu'il y aura des supporters débiles, on ne peut rien faire. Y'en auras toujours un pour envoyer un caillou, y'en aura toujours un pour attaquer au couteau, y'en aura toujours un pour... etc (tout ce que vous voulez comme acte débile).
Et cela est vrai même si les autorités font de la prévention, de la répression, de la surprotection, des interdictions etc.
C'est pas l'état ni les autorités qu'il faut changer, ni leur façon de faire, c'est bien les gens eux-mêmes qui doivent se rendre compte de leur débilité, et à tous les échelons. Et ça, ça ne risque malheureusement pas d'arriver.
Win the yes !
Moi ce que je trouve "drôle" c'est que certaines personnes ont fait une montagne de la mort d'un supporter il y a quelques mois et ces mêmes personnes maintenant disent ce n'est qu'un mort, il y a bien plus grave etc. Tout ça parceque c'est un policier.lenoil a écrit :Moi je trouve juste illarant que quand un supporter meurt (peu importe qu'il fait qqchose de bien ou non). C'est innevitable, il l'a bien cherché, il faut punir tous les supporters. La seul reaction de soutient était des banderol.
Mais qu'on c'est un flic (je n'ai rien contre eux et franchement ça me chagrine car personnes ne devraient mourir pour du foot) alors la on arrete tout on redis que les supporters sont mechants (un flic meurt ils sont mechants, un supporter meurt ils sont mécheants), qu'il faut les punir etc. La réaction, on interdit de jouer au foot et il faut faire des lois pour empecher tout cela. On veut revolutionner le monde des supporters. Mais ,et je viens de penser a ça, à aucun moment on cherche a modifier la façon dont les autorités gère les matchs de foot.
Je ne dit pas qu'il n'y a pas un probleme avec les supporter violent. Mais je dit aussi qu'il y a un probleme avec les autorité (pas besoin d'aller en italie pour son appercevoir ce probleme existe a mon avis en suisse).
J'éspere que ce message ne sera pas mal pris j'essayer justede donner mon avis en esperant que ce soit le dernier mort a cause du foot qui est et doit rester un jeux.
Remarque tout dépend du point de vue pour ce que tu as dis. Pour certains les policiers sont responsables dans les deux cas et pour d'autres c'est le contraire.
Dr Raphi
Diplômé le 29.08.2005
Diplômé le 29.08.2005
...et c'est toi qui rembourse ce que SKY a payé aux clubs ?!!! Pis t'as raison, les téléspectateurs sont les plus dangereux !!!!! PFFFFFFF !!!!!Anthoine a écrit : Et j'irais encore un peu plus loin, à huis clos et sans aucune retransmission télévisuel.
N'importe quoi !
“il nemico del mio nemico è mio amico"
