FC Sion 4 ever

Raph-07 a écrit :Un supporter de Servette m'a dit qu'ils étaient contents de se débarasser de lui car autant il est bon techniquement autant sa vision du jeu est faible. Ce constat fait après deux matchs de championnat où Yoda avait brillé m'avait quelque peu étonné. Mais à présent je me rends compte qu'il n'avait pas tout tort...
Yoda a du talent plein les pattes, encore faut-il savoir l'utiliser à bon escient...

work44 a écrit :Yoda débarqué de la 1ère équipe comme on peut le lire dans le 20 minutes. Ca fait de la place pour un autre joueur? Brellier? Le nouvel hypothétique défenseur? Un autre jeune? ...

Yoda, plus qu’une promesse

Karim Yoda Pro depuis 2006 (Servette FC), le jeune Français d’origine ivoirienne est à Sion depuis 2009.

Brillant depuis la reprise, buteur pour la première fois samedi dernier, le Français confirme son immense talent. Rencontre.

Mathieu Aeschmann - le 04 mars 2011, 20h59
Le Matin

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Le dribble de Karim Yoda est une délicatesse. Désinvolte et foudroyante. Un irrésistible contre-pied camouflé derrière un paravent de nonchalance. A l’image des tours du prestidigitateur Valeron, il fait disparaître le cuir, enivre puis désarçonne les défenses. Abusé samedi dernier, Daniel Pavlovic cherche encore le ballon. Sven König, lui, n’a pas vu passer la frappe enchaînée. «Ce but constitue une forme de soulagement, concède le jeune ailier originaire de Côte d’Ivoire. Parce que j’ai touché plusieurs fois les poteaux cette saison et qu’il est impératif de marquer ou de faire marquer lorsqu’on joue à mon poste.» La voix se fait grave, la satisfaction reste volontairement contenue. «Je n’ai encore rien prouvé. Qu’est-ce que représente un premier but par rapport à une saison pleine et régulière au plus haut niveau. Si je pense que tout est arrivé, je vais retomber dans l’oubli.»

Tête-à-tête avec Challandes
Le terme choisi est dur, presque angoissant. Il porte les vieilles peurs d’un surdoué qui a trop souvent cru voir passer le train du succès. La dernière introspection remonte au mois de novembre. Karim Yoda se morfond sur le banc, doute et se sent inutile. Une impasse qui débouche sur un face-à-face d’une heure avec Bernard Challandes. «Je lui ai demandé de me dire s’il comptait encore sur moi car je ne supportais plus cette situation. Et je crois que M.?Challandes a senti mon mal-être. Il a su trouver les mots. Nous avons alors pu échanger les yeux dans les yeux.» Le technicien neuchâtelois en profite pour exposer ses réserves au sujet de l’artiste. Elles sont connues de tous, comme le trop logique revers d’une médaille qui éblouit. «J’étais trop passif défensivement et inconséquent offensivement. Le dribble ne sert à rien s’il ne permet pas un centre ou un tir cadré.» L’échange vérité débouche sur une prise de conscience et une implication nouvelle à l’entraînement. Puis la récompense logique, une entrée en cours de match, déjà contre Grasshopper. «Le coach m’a demandé de percuter et ça s’est plutôt bien passé. Depuis cette rencontre, je sens que j’inspire davantage confiance à mes coéquipiers. Ils me cherchent et comptent sur moi.»

Gaucher à droite
Regard fier, Karim Yoda se livre sans vraiment s’en rendre compte. Et la main qui maltraite son sweat-shirt contredit sa posture de sphinx. «Aujourd’hui, je ne doute plus. Mais je me suis parfois demandé si j’avais les capacités pour réussir dans le foot.» Remontent alors les vieux souvenirs d’une décennie de formation au Servette. Si près et si loin de «sa ville» voisine d’Annemasse. «La découverte du banc et les larmes» avec Diego Sessolo, le soutien de Jean-Michel Aeby puis le bras de fer entamé sous l’ère Niederhauser ont parfois cabossé le garçon. Ils ont certainement façonné l’homme. «Karim a profondément besoin de se sentir bien, d’être apprécié de ses coéquipiers, pour donner la pleine mesure de son talent», témoigne Anthony Sauthier, lui aussi formé à Genève. Associés par Laurent Roussey contre Grasshopper, les deux espoirs ont affiché une belle complicité offensive sur l’aile droite.

«Karim va presque plus vite avec le ballon que sans le ballon, explique un Sauthier admiratif. Et comme il aime bien repiquer au centre sur son pied gauche, je peux dédoubler facilement et prendre le couloir pour profiter d’une éventuelle remise.» Mais parfois la remise ne vient pas. Oubliée au profit d’un exploit individuel capable de soulever les foules. Car si Karim Yoda doit encore apprendre à aimer le sacrifice sans ballon, il fait partie de cette caste d’élus qui possèdent toujours sur eux la clé d’un match fermé. Par une inspiration, un éclair. Ce supplément de talent longtemps resté promesse. Mais qui, fort des leçons du passé, pourrait bien devenir très vite le cauchemar préféré des défenseurs de Super League.

Trilu a écrit :Je comprend pas comment les gens peuvent être irrité par les dribbles de Yoda

Yoda est le seule joueur qui ose essayer des dribbles qui anime un peu le jeux, à l'image de Carlitos il y à quelques années. Le championnat Suisse manque cruellement des joueurs comme lui,

Tribune est a écrit :

Trilu a écrit :Je comprend pas comment les gens peuvent être irrité par les dribbles de Yoda

Yoda est le seule joueur qui ose essayer des dribbles qui anime un peu le jeux, à l'image de Carlitos il y à quelques années. Le championnat Suisse manque cruellement des joueurs comme lui,

Regga, Nuzzolo, Stocker, Fabian frei, daniel gygax, Cristian Ianu, steven lang, senad lulic, Franck Feltscher.... qui seraient tous titulaire avant ce brave Karim Fout les Boules YODA ....

Tribune est a écrit :bonne question à laquelle on se doit certainement de répondre par une question tout au aussi subjective,,,:

Roussey utiise-il vraiment un dispositif de jeu en rapport avec les joueurs à disposition ???

et si Sion jouait mardi comme ceci :

------------------------------------Vanins-----------------------------------
---------------Wilmos V------- Mardi------Bubu le Buteur--------
----------------------------------Adailton------------------------------------
Sauthier -------------Serey----------Obra---------------------Elmer
------------------------Chatton------------Sio-----------------------------

et oui sans le brave Karim qui m'a semblé bien court physiquement ce samedi ...

soubalt a écrit :yoda est le seul à l'heure actuelle qui accélère et se force à jouer face au but... de surcroit il a pas 20 matchs de SL...

xa a écrit :

soubalt a écrit :yoda est le seul à l'heure actuelle qui accélère et se force à jouer face au but... de surcroit il a pas 20 matchs de SL...

Tout à fait d'accod avec toi. Yoda est le seul joueeur capable de déstabiliser une défense. Le Blick du jour l'a nommé meilleur joueur du match d'hier.

Zico10 a écrit : On a pas tous la même vision du foot, et tant mieux.

Trilu a écrit :

Zico10 a écrit : On a pas tous la même vision du foot, et tant mieux.

Je confirme ! Peut-être regardes tu trop la ligue des champions

Zico10 a écrit :50 tentatives.... o centre, o tir, o dribble... .

soubalt a écrit :

Zico10 a écrit :50 tentatives.... o centre, o tir, o dribble... .

euh... t'es aveugle ou tu vas pas au match?

Zico10 a écrit :

soubalt a écrit :

Zico10 a écrit :50 tentatives.... o centre, o tir, o dribble... .

euh... t'es aveugle ou tu vas pas au match?

On a vraiment pas vu le même match. Il n'a rien montré, je suis désolé mais il n'a rien montré.. Comme depuis plusieurs matchs, encore une fois, dès qu'un mec arrive à faire un dribble c'est une star. Samedi il n'a pas réussi un seul débordement, pas un centre dans les airs, pas un seul tir et un nombre incroyable de mauvaises passes et de dribbles ratés. Ne me dit pas qu'il a fait un gros match.... On a la facheuse habitude à Sion de glorifier un geste durant 90 minutes, ce que je constate c'est qu'il n'a aucune influence actuellement sur l'attaque sédunoise....

Kyriat a écrit :des nouvelles concernant sa blessure? j'espère que c'est pas trop grave....
Come on Karim