Bilan de la mi-saison : en demi-teinte

[CARTON ROUGE]

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Bonnes Fêtes à tous et santé !

[raph]

FC SION
Le total de points du premier tour est le meilleur de l'équipe valaisanne depuis 2006. Il ne satisfait pas Didier Tholot. L'entraîneur français attend plus de son groupe.

Sion boucle la première partie du championnat avec son meilleur total de points depuis 2006. Didier Tholot y contribue seul. 26 points pour le technicien français contre 32 récoltés successivement par Nestor Clausen, Christophe Moulin, Marco Schällibaum et Gabet Chapuisat trois ans auparavant. La performance ne le satisfait pas. «Jamais je n'aurais signé pour un tel résultat avant le début de la saison. 30 points étaient mon objectif minimal, nous avions les moyens de l'atteindre», confie-t-il après avoir pris congé de ses joueurs hier matin.

Quatre unités gagnées lors des deux derniers matches étaient synonymes de vacances anticipées selon le pacte conclu entre Tholot et son groupe. «J'ai lâché quelque chose et ça m'emmerde. Goran Obradovic, Nicolas Marin et Jamal Alioui sont malades, la grippe n'est pas en cause. Poursuivre les entraînements n'aurait rien apporté dans cette période difficile. Les circonstances m'incitent à céder. Je ne le fais pas de gaîté de coeur.» Retour sur un automne qui a fait voir de toutes les couleurs sur le terrain à l'entraîneur de l'équipe valaisanne avant son départ en vacances le 23 décembre. «Je me rendrai en France, j'essaierai de m'évader à la mer une semaine. Je ne suis pas très ski.»
» Le classement

Sion occupe le sixième rang à quinze points de Young Boys, le chef de file, et à huit longueurs de Bâle, le deuxième. «C'est l'histoire du verre à moitié plein et à moitié vide qui se répète», lâche Didier Tholot. «Nous avions les moyens de prendre cinq points de plus uniquement avec nos propres forces. Nous en avons lâché à domicile contre Bâle, contre Zurich, contre Aarau et contre Grasshopper dans les dernières minutes. J'ai l'impression que nous avons été très actifs comme Père Noël et très généreux avec les cadeaux sous les sapins de nos adversaires.»

Son équipe termine avec trois victoires consécutives à domicile, deux nuls et une défaite à l'extérieur. «Cette moyenne est intéressante. Elle montre aussi que nous n'avons pas su être réguliers. Quand tout roule, les joueurs ne se posent pas de questions. Quand ça coince, nous ne possédons pas les ressources mentales pour faire face.»
» L'irrégularité

Sion manque-t-il d'ambition?Il s'impose contre Young Boys(3-1), puis cède à Bellinzone(1-3). «Plus que le manque d'ambition, il faut une prise de conscience que chaque match est différent. Dominer YB ne signifie pas que vous gagnerez facilement à Bellinzone. Cela se joue dans l'approche individuelle du match. On a cru que ce serait facile, on a joué facile et corriger une telle attitude est très difficile sur le terrain.»

Tholot convoque ses joueurs à 6 h 30 pour l'entraînement après l'élimination en coupe de Suisse contre Thoune. Il les conduit à La Castalie, une institution basée à Monthey. «Je veux faire comprendre qu'être compétiteur implique de se battre tous les jours, à chaque match, à chaque entraînement. Les gens confrontés au handicap le font quotidiennement à La Castalie. Nous sommes des privilégiés par notre métier, ce statut se mérite. Je tenterai autre chose si une piqûre de rappel est nécessaire au printemps.»
» Le 4-1-4-1

Ce système donne un équilibre et une assise au jeu sédunois. Tholot l'adopte contre Neuchâtel à Tourbillon après la sortie prématurée en coupe de Suisse. Le retour en forme d'Aleksandar Mitreski, privé de compétition la saison dernière, en est l'élément déclencheur. Placé seul devant la défense, l'ancien joueur de Cologne stabilise le onze valaisan. «Je ne suis pas un entraîneur fixé dans des idées préconçues, mais qui cherche les solutions pour tirer le meilleur de son équipe. J'avais besoin de l'intelligence d'Alex et de son sens tactique pour évoluer de cette manière. Personne d'autre dans le groupe ne peut assumer ce rôle.»

Andris Vanins bénéficie aussi de ce changement. Le gardien letton, aux qualités indiscutées dès le coup d'envoi de la saison, signe contre Neuchâtel son premier blanchissage en championnat. «Nous avons un gardien sobre, efficace. La différence avec El-Hadary se marque dans le respect. Vanins a conquis celui de ses coéquipiers alors qu'Essam ne respectait pas le groupe. Andris est une grande satisfaction de notre premier tour.»
» La menace d'un licenciement

La question d'une séparation entre Constantin et Tholot se pose après l'élimination contre Thoune en coupe de Suisse le 18 octobre. «Les moments difficiles appartiennent à la vie d'un entraîneur. Je suis resté calme, j'ai conservé ma philosophie de travail. J'étais persuadé qu'avec plus d'investissement et qu'avec l'adhésion du groupe, tout allait repartir. Quand tout rigole, la gestion est simple. Trouver des solutions pour rebondir est plus compliqué.»
» La coupe de Suisse

Sion cède sans gloire le 18 octobre à Thoune, 1-2 après prolongations, le trophée conquis au printemps pour la onzième fois. «Nous avons été pitoyables contre Thoune, la sanction a été immédiate. C'est dur de lâcher une coupe. La boule au ventre existe toujours, elle grandit à chaque tour qui passe quand tu te remémores les émotions vécues. Quand je vois les équipes encore en compétition, je me dis qu'il y avait un truc à aller chercher. Heureusement, je n'ai pas l'habitude de regarder derrière.»
» Les transferts

Sion dispose de deux possibilités de renfort durant le marché d'hiver. «Les nombreux changements ne sont pas synonymes de réussite. Si un joueur est libre à ce moment de la saison, il n'a pas donné satisfaction à son club. Il débarque avec une déception. Un engagement à Noël est toujours délicat. Fabrizio Zambrella effectuera toute la préparation avec nous en janvier, il sera certainement un apport important. Les mouvements concerneront plus les joueurs qui sont déçus de leur temps de jeu chez nous. J'ai parlé avec chacun d'entre eux, je leur ai dit que je voyais peu de possibilités d'une augmentation au deuxième tour. Ils pourraient trouver leur bonheur ailleurs. J'assume mes choix. Un jeune qui a faim se présente avec un autre état d'esprit.»

La liste de Didier Tholot comprend notamment Crettenand, Mfuti, Dabo, Servin, Dos Santo et Yusuf.

(tiré du nouvelliste du 09.12.09)

[nufc]

On sait mtnt qui était Ernest Schackleton:

Whisky d'un explorateur retrouvé en Antarctique un siècle plus tard

Cinq caisses de whisky et de cognac ayant appartenu à l'explorateur Ernest Shackleton ont été retrouvées dans les glaces de l'Antarctique après y avoir séjourné plus d'un siècle. L'un des membres d'une expédition est persuadé qu'il y avait des bouteilles intactes dans les caisses.

"C'est une sacrée découverte", a déclaré Al Fastier, de l'organisation New Zealand Antarctic Heritage Trust. Certaines caisses se sont fendues et de la glace s'est formée à l'intérieur, ce qui risque de rendre très délicate l'extraction de leur contenu.

M. Fastier s'est lui toutefois dit persuadé qu'il y avait encore des bouteilles intactes dans les caisses, car un bruit de liquide peut être entendu à l'intérieur lorsqu'elles sont remuées.

Explorateur anglo-irlandais, Ernest Shackleton était parti à la conquête du pôle Sud depuis le Cap Royds entre 1907 et 1909. A cours de vivres, l'expédition s'était arrêtée à 160 km de son objectif. Le parcours accompli constituait toutefois un exploit, qui vaudra à l'explorateur d'être anobli à son retour par le roi Edouard VII.

(ats / 05 février 2010 13:13)