Bien que suspendu pour un match seulement, le joueur de YB a pris sa décision. Mal aimé en Suisse, l'Espagnol a demandé à pouvoir quitter son club. Il devrait rebondir en France, où Ajaccio semble tenir la corde
Après son expulsion, dimanche - la 8e de sa carrière, chiffre auquel il faut ajouter 94 avertissements -, Carlos Varela (30 ans) s'attendait à une suspension de trois ou quatre matches (lire «Le Matin» d'hier).
Surprise: il n'y en a qu'un! Cette nouvelle devrait être considérée comme bonne pour l'Espagnol d'origine. Mais entre-temps, ce dernier avait demandé à son directeur sportif Alain Baumann de le libérer. Il ne reviendra pas sur sa décision.
«Je quitte la Suisse, c'est vrai, confirme Varela. J'en ai marre d'avoir des règlements rien que pour moi (sic!). Quand on me dit que je ne risque rien, je prends quatre matches. Et quand on m'en promet trois, je n'en ai qu'un! Le mieux, pour moi, est d'aller un peu me faire oublier ailleurs.»
Ajaccio ou un néo-promu
Et ce sera en France. Ajaccio (Ligue 2) a déjà tout fait ce qu'il fallait pour entériner son prêt. «Ça me tente, et la Corse me plairait bien.»
Mais un autre club de l'Hexagone - un des trois néo-promus en Ligue 1, qui n'est pas Grenoble (il reste Nantes et Le Havre) - semble aussi manifester son intérêt. «C'est vrai, confirme Varela, tout indique que je rebondirai en France. Je dois encore avoir ce mercredi une discussion avec Stefan Niedermaier (n.d.l.r.: président du Conseil d'administration du Stade de Suisse), mais il semble acquis que Young Boys n'empêchera pas mon transfert.»
Varela ne part pas sans un petit pincement au coeur. «Ce n'est pas YB que je veux quitter, c'est la Suisse, confirme-t-il. J'en ai marre de payer pour les autres. Je ne pars pas pour l'argent, même si je gagnerai forcément plus en France. J'ai simplement besoin de prendre de la distance avec le championnat de Suisse.»
Qu'il n'ait écopé que d'un match de suspension n'y changera rien: pour lui, la Suisse, c'est fini.
triste nouvelle après le départ de Yakin maintenant c'est Varela... Il ne nous reste pluque Xavier Hochrstrasser a sifflé durant les match et le fameux Marco Woelfli
